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And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy-

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Athénaïs D. Galifianakis
Athénaïs D. Galifianakis

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MessageSujet: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyMer 30 Nov - 0:23

Il était encore tôt dans la nuit quand son portable c'était mis à vibrer sur sa table de chevet. En allumant, elle lu l'heure sur son réveil, il n'était pas plus de deux heures du matin. Qui pouvait donc l'appeler à une heure pareille ? Si c'était encore Stuart, elle allait le tuer. Mais en décrochant, d'une voix encore largement endormie, elle su qui l'appelait. Cette voix elle l'avait connu enfant, c'était celle de Milicent, la gouvernante de la famille quand elle était enfant. Elle comprenait mieux alors pourquoi elle appelait à cette heure, le décalage horaire, puisque Milicent vivait encore à Washington. Il était à peine début de soirée là-bas. Elle se redressa dans son lit. Si Milie appelait à cette heure, cela devait être grave, car elle savait que sans cela elle ne se serait jamais permise de la déranger. Elle échangea quelques banalités, mais à sa voix, Athénaïs devina vite que quelque chose c'était passé, et que la vieille dame essayait de trouver le meilleur moyen de lui annoncer. « Milicent, qu'est-ce qui se passe ? Je sens bien que tu me caches quelque chose, sinon tu ne m’appellerais pas en plein milieu de la nuit sans raison. Qu'est-ce qui se passe ? »
Son silence devenait pesant et une boule commençait à se former au niveau de son estomac. Puis la nouvelle tomba. Comme un couperet. Elle n'entendit plus un mot après "Alistair est mort". Non, ça ne pouvait pas être possible, non. Pas lui. Pas Alistair, pas celui qui durant toute son enfance avait été pour elle le père qu'elle n'avait jamais eu. Car soyons honnête, le sien n'était jamais là, et quand c'était le cas, il déléguait ses obligations à Alistair. Pas étonnant que pour notre jeune femme cet homme soit toujours resté à ses yeux son véritable père. Et il était mort à présent. Anesthésiée. Elle ne bougeait plus, incapable de respirer, de penser. C'est quand elle sentit une larme tomber sur sa main qu'elle sortit enfin de son état second. « C...Comment c'est arrivé ? » Elle ne voulait pas le savoir, elle se fichait bien qu'il ai eu une attaque, qu'on lui ai tiré dessus ou qu'il se soit jeté du haut d'un immeuble, le résultat serait toujours le même. Il n'était plus de ce monde. Celui qui avait donné un réel sens à sa vie était parti. Elle n'écoutait même plus Milicent. Elle devait cauchemarder, voilà. Elle était en train de faire un mauvais rêve et demain en se réveillant, tout irait bien. Mais non... Et elle savait que le pauvre homme n'avait pas de famille. La famille Galifianakis était sa famille. Il avait été là, à ses côtés, d'aussi loin qu'elle pouvait s'en souvenir. Elle raccrocha après que la vieille dame lui ai fait promettre de la rappeler le lendemain. Et immédiatement après elle composait le numéro de l'hôpital où se trouvait le corps de l'assistant de son père. Elle ne pouvait pas imaginer qu'on puisse le jeter dans une tombe anonyme, car personne ne pourrait payer son enterrement. Elle ferait rapatrier le corps par le premier avion. Un de ses contacts, un riche industriel qui essayait de la mettre dans son lit lui devait un service, et son Jet allait lui être utile pour le coup.

Elle avait fini par se rendormir tout de même, la fatigue mentale sûrement. Mais a peine avait-elle ouvert les yeux qu'elle ressentait ce poids, celui du deuil. Du chagrin. Son père pouvait bien mourir dans la seconde, elle n'en serait pas autant affectée. Il était presque un étranger pour elle. Mais Alistair lui... Une fois levée, elle alla d'un pas trainant à sa cuisine, se faire couler du café. Un simple thé ne suffirait pas pour la journée qui l'attendait. Sur son téléphone, un message. Le corps avait été embarqué tôt ce matin, et arriverait fin de journée ici. Il fallait donc se résoudre à aller aux pompes funèbres. Bizarrement, de se rendre là-bas allait rendre la chose concrète pour elle. Car pour l'instant, elle espérait encore qu'on allait l'appeler pour lui dire que tout ceci n'était qu'une mauvaise blague. Mais elle en doutait hélas. Après avoir grignoté une demi biscotte et avalé une énorme tasse de café bien noir, elle alla donc se doucher. Elle espérait qu'en en ressortant, elle aurait meilleure mine. Mais aujourd'hui elle se fichait bien de son allure. Bien qu'en temps normal elle s'en préoccupait de toute façon assez peu. Sac pris et téléphone à la main, elle quittait donc son loft, direction Borée district.
En franchissant le seuil de la porte d'entrée, elle avait déjà regagné son visage habituel. Un peu moins souriant cependant, mais on ne pouvait dire qu'une demi-heure auparavant, elle était à la limite de s'effondrer. Elle avait toujours dis qu'elle ne craignait pas sa mort, elle avait vécu tant de choses merveilleuses dans sa courte vie qu'elle ne regretterait rien. Mais là... La mort de ses proches, elle ne pouvait pas s'y résoudre. Et aussi forte soit-elle en apparence, un cœur se cachait sous ce pull Chanel hors de prix. Elle jeta un coup d'oeil dans le hall. Personne. Elle poussa alors jusqu'à la salle d'exposition. Elle contemplait les cercueils exposés là, comme on expose des voitures dans une concession. Elle trouvait ça presque risible. Mais son humeur était loin d'être penchée vers l'ironie et le cynisme aujourd'hui. Elle effleurait l'un d'eux quand elle entendit des bruits de pas derrière elle. Elle se retourna et aperçu Jiminy arrivé vers elle. Elle contempla à nouveau le cercueil devant lequel elle se tenait. Beau, massif, élégant, comme l'était Alistair... « J'espère que je ne dérange pas... J'aurais besoin de conseils. », dit-elle en désignant la boite de bois devant laquelle elle se tenait, sous entendant donc qu'un décès venait de se produire dans sa famille. Voir un visage familier aidait presque à rendre la chose moins douloureuse... Presque.
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Jiminy Myrivilis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyMer 30 Nov - 1:35

Jiminy s'était réveillé tôt ce matin puisqu'il n'arrivait tout simplement plus à dormir. Cela lui arrivait souvent, ces temps ci. Il décida donc de sortir sur son balcon, en pijamas et munit d'une tasse de café bien chaude pour admirer le levé du soleil. Il adorait ces matins où il pouvait sentir l'odeur de la rosée lui traverser les narines. Cela lui rappelait légèrement lorsqu'il se réveillait à l'aube, durant son enfance, et que la maisonnée était plongée dans un calme total. Alors là, il sortait sans chaussette à l'extérieur pour marcher dans l'herbe fraîche et humide par le froid. C'était une sensation qui l'emplissait de joie même si son père lui déplorait étant donné qu'il pouvait facilement attraper la grippe ou un rhume, ainsi.

C'est vers les dix heures du matin qu'il reçu un appel. Un certain Allister à prendre à l'aéroport en fin de journée. Parfait, il allait préparer la salle pendant qu'un de ses employés allait s'occuper de repêcher le corps là-bas. Il prit donc sa douche en prenant soin de se trouver un beau costume, comme à son habitude, et se vêtit de celui-ci avant de redescendre à la cave afin de préparer la salle pour le nouveau venu.

Il déposa ses outils de travail convenablement sur sa table en faisant attention qu'ils ne se touchent pas. Il détestait les voir coller. Cela le rendait mal mais il avait conscience que ce n'était qu'un troubles obsessionnels compulsifs de plus à son son lot, comme les autres. C'est alors qu'il entendit un bruit à l'étage. La porte d'entrée venait d'être poussée. Il releva donc sa tête vers le plafond et tendit l'oreille. Des claquements de talons? La femme de cet homme était déjà arrivée? Il se lava soigneusement les mains, questions de ne pas propager les microbes et remonta au premier étage pour se rendre compte qu'elle n'y était plus.

Fronçant les sourcils, il analysa les alentours et remarqua que la porte de la pièce où il conservait les cercueils était ouverte. Rétablissant sa posture pour qu'elle soit droite et fière, il s'avança alors et pénétra dans la salle. Quoi? Athénaïs? Levant un sourcil, il reprit sa marche pour se mettre derrière elle et lui fit un signe de tête noble quand elle se retourna pour le regarder. Elle semblait triste ...Il n'avait pas fait le lien. Cet Allistair était le sien. Son père adoptif, disons.

Elle retourna son regard vers les cercueils en disant « J'espère que je ne dérange pas... J'aurais besoin de conseils. » tout en pointant une de ces boîtes de bois qui ornaient le mur. Pinçant les lèvres, il ravala l'envie de la serrer dans ses bras en disant «Jamais tu ne me dérangeras, Athénaïs.» Il était un des seuls à l'appeler par son prénom complet, sans lui donner de surnom. Il le trouvait si beau qu'il n'avait pas envie de le déformer. «Je ne te conseil pas celui-ci, par contre ...» et s'avança un peu plus afin de prendre la main de la jeune femme dans la sienne et de la baisser, sans jamais la lâcher.

Il porta à ensuite son regard vers les cercueils et en désigna un de sa main libre «Celui là serait mieux. L'intérieur y est confortable et le bois, massif et étanche aux intempéries.» mais il se sentait mal de lui parler ainsi, étant donné qu'il savait à quel point cet homme avait énormément compté pour elle, dans sa vie. Ce pourquoi, sans un mot, il décida de la traîner vers la cuisine. Chose qu'il ne faisait jamais avec ses clients habituels. Seulement, pour elle c'était différent. Il l'a connaissait depuis déjà longtemps. Il ne pouvait pas seulement agir professionnellement dans ce cas ci, mais aussi en ami.

Jiminy savait qu'elle avait certainement besoin de discuter. Il lui tira donc une chaise pour qu'elle s'y assoit et fit bouillir le thé. Dans l'attente, il s'adossa contre son poêle et la contempla. Elle avait versée beaucoup de larmes et cela paraissait. Ses yeux étaient boursoufflés et rougit par la peine. Il en était inquiet mais savait que c'était un processus normal. Un jour, elle allait réussir à faire son deuil et il se promettait qu'il allait toujours être là pour elle, quoiqu'il arrive. «Je suis à ton écoute ...»
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Athénaïs D. Galifianakis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyMer 30 Nov - 21:36

C'était si irréel pour elle tout ça. Cette nouvelle était si soudaine, inattendue. Il était en parfaite santé, il l'avait encore appelé il y a deux semaines pour lui dire qu'il rentrait d'un trek en Afrique, il se l'était enfin autorisé maintenant qu'il était à la retraite. Son rêve d'adolescent, de faire un trek en Afrique, sur les traces d'anciennes tribus oubliées. Elle était ravie qu'il se fasse enfin plaisir, lui qui avait consacré sa vie à une famille qui n'était même pas la sienne. Mais qui l'était devenue au fil du temps, enfin surtout pour les deux petites. Sa mère ne l'avait jamais apprécié, trop...gentil avec elles peut-être. Alistair et Milicent avaient dévoués leurs vie à les servir, à ses yeux, ils seraient toujours plus des parents pour elle que les siens, qui pourtant partageaient son ADN. On ne choisit pas sa famille dit l'adage, mais on peut s'en choisir une autre...

Les funérariums inspiraient toujours la paix, le calme, et là, à l'instant présent, elle devait bien avoué qu'elle n'avait qu'une envie, c'était d'hurler. Crier l'injustice de tout ça. La stupidité de la vie, de son cycle à la con. Mais elle gardait cette part de rage en elle, bien enfouie, la tristesse semblant avoir pris le dessus pour le moment. Un sentiment qu'elle n'était plus accoutumée à ressentir. Quand elle se sentait seule chez elle, elle ne devenait pas triste, à se morfondre sur son sort. Elle avait sa thérapie à elle et un traitement radical. Un énorme pot de glace et l'intégrale des saisons de Big Bang Theory et Scrubs. Effet garanti. Et en plus Zach Braff était plutôt mignon... Mais là, même les mimiques de JD et les théories fumantes de Sheldon ne pourrait pas la faire sourire. Elle avait trop mal pour ça. On venait de lui retirer une partie d'elle-même en quelque sorte, celle qui si on y réfléchissait bien, avait fait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui. Autant dire, pas n'importe quelle partie...
Elle n'avait même pas entendu Jiminy entré à vrai dire. Elle s'imaginait Alistair reposant là, devant elle, dans une de ces boites. Sa dernière demeure... Elle lui devait bien de choisir la Rolls des cercueils, pour tout ce qu'il avait fait pour elle. C'était la moindre des choses. Elle ne regarderait pas à la dépense, et même en prenant le plus cher, ça ne rembourserait jamais la dette abstraite qu'elle aurait toujours envers lui.

Gérer la douleur, la peine et toutes les émotions auxquelles ont s'exposent à la mort d'un proche, il fallait savoir les gérer. Elle, elle savait gérer les conflits, les hurlements et les menaces. En soi, ce n'était pas forcément très différent, mais elle ne pourrait pas se mettre à la place de Jiminy, ne serait-ce qu'une journée. Pas qu'elle trouverait ça trop larmoyant, mais plus parce que ce connaissant, elle n'arriverait pas à se détacher de tout ça. Elle prenait les choses à coeur, elle se laisserait donc bouffer par ce métier. Sur ce point là elle admirait donc son ami. Il était toujours tiré à quatre épingles, mais le costume lui allait bien. Elle concéda un sourire presque inexistant quand il la rassura en lui disant qu'elle ne le dérangerait jamais. Athénaïs, il n'y avait guère que lui qui l'appelle encore par son prénom en entier. Comme Alistair...
Quand il lui prit la main, y déposant un baiser, elle se sentit un peu mieux. Comme si par ce geste, il essayait d'évacuer le gros nuage noir au dessus de sa tête, d'alléger son fardeau. C'était gentil, mais son naturel cynique commençait déjà à refaire surface. « Je doute qu'il puisse profiter du confort tu sais... » Elle se demandait si Matt était là ce qu'il lui dirait. Entamait-elle la phase deux, celle du déni, ou plutôt la troisième, l'acceptation ? Hum, elle n'en savait rien, ce n'était pas elle la psy après tout, et dans le fond, elle s'en contrefichait bien de savoir dans quelle phase elle se trouvait. Il la conduisit alors sans rien dire vers la cuisine. Ne lâchant toujours pas sa main. Tant mieux, car sans cette main dans la sienne, elle se serait sans doute déjà effondrée. Du thé... Il la connaissait en effet assez pour savoir quelle adepte du thé elle était. Mais en attendant que l'eau ne bout, elle se sentait observée. Elle devait avoir une mine affreuse.

Oh bien sûr qu'elle savait qu'il était prêt à l'écouter, mais elle, était-elle prête à parler ? Rien n'était moins sûr. Qu'avait-elle à dire en fait ? Des banalités sans doute. Qu'il était parti trop tôt, que c'était injuste, etc, etc... Et un silence s'installa donc dans la pièce. Elle fixait le sol, ne soutenant plus le regard plein de compassion de Jimy. Elle ne voulait pas qu'on la plaigne. Elle s'en sortirait, elle s'en sortait toujours... Après un moment, plie au moment où la théière siffla, signalant que l'eau était chaude, qu'elle prit parole. « Je suis un monstre... Je crois. » Devant l'air interloqué que le jeune homme affichait, elle émit un léger rire. « Tu vas me prendre pour une cinglée mais... j'aimerai que mon père soit à sa place si ça avait pu épargner sa vie. Je sais, c'est horrible de dire ça. De souhaiter la mort de quelqu'un qui vit encore mais... Je le ferais si j'en avais le pouvoir. Juste pour pouvoir lui dire au revoir... » Elle fixait toujours le sol, d'un regard presque vide, absent, se triturant le pouce de sa main droite. Tic qu'elle avait conservé de son enfance, quand elle redoutait avoir échoué à un examen et avoir déçu son père. Sentiment qu'elle n'avait jamais ressentit avec Alistair bizarrement...
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Jiminy Myrivilis
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And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- Vide
MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyVen 2 Déc - 4:04

La mort était un évènement perturbant pour tous. Que ce soit un proche parent ou un ami, ce n'était jamais évidant à gérer, et Jiminy le savait très bien. Il était passé maître dans l'art de réconforter les endeuillés ...Cependant, c'était beaucoup plus difficile quand il devait agir professionnellement avec une personne qu'il connaissait aussi bien qu'Athénaïs. « Je doute qu'il puisse profiter du confort tu sais... » Bien sur, il était mort ...mais cela le peinait qu'elle prenne son commentaire ainsi. Oui, le corps n'avait plus de vie ...mais selon lui c'était malgré tout important pour un dernier sommeil, d'être bien installé confortablement. Ce n'était pas qu'un fait, c'était un symbole datant depuis des millénaires.

Il hocha simplement de la tête en pinçant ses lèvres, regrettant malgré tout ses paroles et décida de l'amener vers la cuisine en silence. Il se mit donc à faire bouillir l'eau pour le thé, tout en l'invitant à prendre place à la table. En attendant que l'eau bouille, il se mit à la fixer en lui disant qu'il était à son écoute. Elle le savait très bien, mais il devait lui dire malgré tout. Pour la forme. Il s'inquiétait réellement pour elle.

Cependant, elle ne parlait pas. Se contentant simplement de regarder le sol, le regard vide. Il l'avait toujours trouvé formidablement belle ...mais aujourd'hui ...Bien qu'elle soit toujours aussi jolie, transpirait la douleur. Elle semblait fade et pourtant, normalement c'était une personne si souriante! Désolé par cette scène, il voulu reprendre pour dire de ne pas craindre de parler mais la bouilloire se mit à sonner en faisant un gros sifflement sonore qui lui fit presque vibrer les tympans.

Il l'enleva alors rapidement du rond et l'entendit enfin parler ...Dire « Je suis un monstre... Je crois. » Troublé, il se retourna vers elle en la gratifiant d'un air interloqué, les sourcils froncés et la bouche entre ouverte, comme à son habitude quand il n'aimait pas ce qu'il entendait et elle émit un léger rire avant de dire « Tu vas me prendre pour une cinglée mais... j'aimerai que mon père soit à sa place si ça avait pu épargner sa vie. Je sais, c'est horrible de dire ça. De souhaiter la mort de quelqu'un qui vit encore mais... Je le ferais si j'en avais le pouvoir. Juste pour pouvoir lui dire au revoir... » Gardant le silence un instant, il cligna des yeux et décida qu'il était temps de faire couler le thé. Il emplit donc deux bonnes tasses et se dirigea ensuite vers la table en lui déposant une d'entre elles devant elle tout en prenant place à son tour à ses côtés.

Il respira un bon coup avant de dire sur un ton calme « Athénaïs, tu n'es pas un monstre. Dans ton cas, c'est tout à fait normal de penser ainsi. Tu es en colère. Tu dois vivre ta colère. Si tu ne pensais pas ainsi, si tu gardais tout pour toi, ce ne serait pas saint et au contraire, ça te blesserait d'avantage.» Tout doucement, il prit sa main dans la sienne et la tira un peu plus vers lui en guise de compassion mais aussi, d'amitié et peut-être même plus encore ...

Machinalement, il se mit à fixer la main de son amie qu'il tenait dans la sienne, et la caressa du pouce tout doucement. «C'est Allistair qui t'avait pratiquement élevé seul ...Il faisait donc figure de père pour toi, plus que ton père biologique ...» Puis il soupira en la regardant droit dans les yeux et dit «Il comptait énormément pour toi. Seulement ...Tu ne dois pas non plus trop en vouloir à ton père. Tôt ou tard il finira par décéder aussi et tu regretteras peut-être tes paroles. Celles que tu as prononcé aujourd'hui.» Il lui fit ensuite un sourire en serrant un peu plus fort sa main dans la sienne et dit «Je veux que tu regrettes rien de ta vie, de tes paroles et de tes gestes. Tu ne le mérites pas, Athénaïs. Tu es trop une bonne personne.» et tout ce qu'il disait, il le pensait réellement. Cela lui venait du coeur. Complètement.

Quelque chose par contre le rongeait ...Il tourna son regard vers le rond et ...MERDE! Il était toujours ouvert! Comment avait-il pu avoir un moment aussi bête d'égarement? C'est dingue! Quand Athénaïs était dans les parages et qu'il le savait, il faisait des choses que normalement, n'aurait jamais fait, les croyant beaucoup trop dangereuses. Il se leva donc d'un bond en lâchant rapidement la main de son amie, brisant ainsi toute la magie qui s'était peut-être installé, et ferma le rond à toute vitesse. Les yeux ronds comme des billes, il laissa sa main au dessus du poêle jusqu'à ce qu'il ne ressente plus aucune chaleur, et soupira ensuite d'aise en roulant des yeux, heureux de ne pas avoir passé au feu. Il se retourna ensuite vers son amie et lui demanda, déconcentré «Pardon, tu disais?» C'était une situation qui aurait très bien pu se retrouver dans une série télé ou une comédie tant il avait réagit presque théâtralement.
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Athénaïs D. Galifianakis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyVen 2 Déc - 9:52

Bien sûr que c'était important que le cercueil soit confortable pour ce qui sera la dernière demeure du défunt, mais vu l'absurdité du moment, elle n'avait pas pu dire autre chose. En grandissant dans une famille comme la sienne, le cynisme et le sarcasme avait vite été un moyen de se détacher de la situation, d'alléger le sentiment de solitude, de se sentir presque étrangère face à ceux qui vous avez fait venir en ce monde. En règle générale, elle était tout à fait en mesure de contrôler ses émotions, de faire face, mais là, non. C'était tout simplement trop dur. C'était idiot en un sens, car personne n'est éternel bien sûr. Et Alistair était déjà âgé, mais, pour elle, il était éternel. Elle aurait temps voulu qu'il assiste à sa consécration, qu'il la voit se marier un jour... Il devait bien être le seul à ne pas lui rabâcher sans cesse qu'elle devait se trouver quelqu'un. A lui dire qu'il était fière d'elle aussi.
Bien sûr, elle savait que Jimy ne faisait que son boulot, et il était doué pour ça. Il savait de quoi il parlait, et elle savait qu'il n'essayerait jamais de lui vendre un cercueil de pacotille. Mais pour le moment, elle ne pouvait toujours pas digérer la nouvelle, alors système d'auto-défense ou simplement réflexe conditionné, elle avait essayé de dédramatiser, à sa façon. Mais visiblement elle devait être dans un sale état puisqu'il la traîna dans la cuisine pour lui faire un thé. Une fois assise, elle restait là, assise, presque amorphe, le regard plongé dans le vide. Alors que dans son esprit c'était la tempête. Bien sûr qu'elle savait qu'il l'écouterait, il écoutait toujours, ça faisait partie du boulot non ? Écouter les plaintes des proches, servir d'épaule à la douleur, mais pour l'instant, rien ne voulait sortir. Voilà tout.

Elle se fichait bien de l'allure qu'elle pouvait avoir présentement. C'était bien là le cadet de ses soucis. Elle savait qu'avec le temps, tout rentrerait dans la normale. Elle sourirait de nouveau, elle pourrait à nouveau être optimiste, de voir la vie en rose ou en toutes autres couleurs. Mais là, non. Elle avait envie de pleurer, de rester sous sa couette, de ne plus voir personne, d'envoyer tout paître. Bien sûr, cette option là n'était pas envisageable, et elle le savait bien. Elle était professionnelle, elle ne flancherait pas, mais aujourd'hui, son portable était coupé et elle ne serait joignable pour personne. Elle n'avait pas assez de force pour ça. Le sifflement de la bouilloire la ramena à la réalité. Et visiblement, ce fut le déclic qui délia sa langue. Elle confessa alors être un monstre. Parce qu'elle était si en colère pour l'instant qu'elle aurait tout donné pour que son père, le biologique, soit en ce moment dans ce vol, mort, remplaçant celui qui avait toujours été un père pour elle. C'était affreux, elle s'en rendait bien compte mais lui n'avait montré presque aucun sentiment envers elle en 26 ans, alors elle s'en fichait bien.
Oui, il avait raison, elle était en colère. Contre son père, parce qu'il n'avait jamais eu rien de plus que ce nom pour elle, parce qu'elle n'avait pas pu dire au revoir à Al, parce que... parce que c'était injuste voilà tout. Elle savait aussi que tout garder à l'intérieur n'aurait pas été sain. Mais bon, vouloir la mort de quelqu'un... Oui elle regrettait d'avoir dit ça, elle n'en avait juste pas encore conscience. La douleur prenait le dessus sur tout le reste pour le moment. Elle l'écoutait d'un air distrait, sa voix était presque lointaine, comme fantomatique, mais il avait raison sur certains points. Son père aussi mourrait un jour... Comment réagirait-elle alors ? Froidement sûrement à l'image de son père. Elle ne pouvait même pas dire quand il l'avait prise pour la dernière fois dans ses bras, ou même s'il l'avait fait un jour... Une bonne personne ? Qu'est-ce qu'il en savait ? Sur quoi se basait-il pour dire ça d'elle ?

Elle n'avait rien d'une mère Térésa, ou d'une sainte. Ok oui, elle donnait souvent à des œuvres caritatives, elle avait même donné de son temps depuis quelques années, quand elle savait qu'on aurait besoin de bras supplémentaires. Elle était une bonne amie, elle gâtait son neveu, mais en quoi cela faisait d'elle une bonne personne ? Oui, il devait tout simplement dire ça par gentillesse. Elle n'avait même plus fait attention au fait qu'il tenait sa main dans la sienne avant qu'il ne se lève précipitamment pour éteindre la gazinière. Elle contempla sa main un instant, passant son autre main dessus. Jiminy reprit la parole, la sortant à nouveau de sa torpeur. « J'ai... En fait, je n'ai rien dis en fait. » Elle était coutumière de ce genre de comportement avec lui, elle ne s'en vexait donc absolument pas. Non, elle n'avait rien dis, rien du tout. Elle devrait, mais mettre des mots sur ce qu'elle ressentait lui semblait impossible, bien au-delà de ses moyens. Elle prit alors la tasse de thé qu'il avait déposé près d'elle juste avant et avala une bonne gorgée. Le liquide était chaud, elle pouvait le sentir couler le long de sa gorge. Elle frissonna. Même si elle n'avait pas froid. Elle inspira longuement ensuite et soupira tout aussi longuement. Comme si elle pliait sous un poids invisible.
« Je veux ce qu'il y a de mieux pour lui, ne regarde pas à la dépense. Pour les fleurs, des orchidées, c'était ces fleurs préférés, de la couleur, beaucoup de couleurs... Il ne voudrait pas que ça soit morne, déprimant. Et de la musique, il adorait Armstrong... » C'était sorti d'un coup. Comme si en un éclair, elle avait repris le dessus, et fait fi de tout le reste. Pas réellement bon signe quand on la connaissait.
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Jiminy Myrivilis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyMer 7 Déc - 6:02

Jiminy aurait voulu la prendre dans ses bras, là, maintenant. Elle semblait si triste et atteinte par la nouvelle ...Chose qui était purement normale dans ces cas là mais n'empêche, si il avait pu, il aurait prit toutes les peines du monde à sa place. Il savait ce qu'était de perdre un être cher. Il avait perdu son père il y a peu de temps, et son travail consistait justement à réconforter les âmes en peines. Il le faisait bien, habituellement ...mais là il se trouvait limite médiocre, devant son amie.

Elle avait l'air fatiguée, épuisée ...Ses yeux étaient boursoufflées car elle avait trop pleuré ...et lui? Il faisait du thé. Bien sur, c'était une boisson réconfortante et il savait très bien qu'elle adorait cela! Cependant, il se trouvait un peu idiot de simplement faire du thé en gardant ses distances alors qu'il devrait la serrer très fort dans ses bras en lui disant qu'il sera toujours là pour elle et en la rassurant sur le futur à venir ...

Tout ce qu'il trouva à rétorquer suite à sa façon de penser qu'elle croyait être un monstre fut qu'elle était une bonne personne et qu'elle n'avait pas à s'en vouloir ...Cependant, elle semblait très fortement penser le contraire. Il le voyait par son regard toujours fixé. Il lui tenait bien la main mais au fond de lui, ce n'était pas suffisant.

Lorsqu'il s’aperçut qu'il avait laissé les ronds ouvert, Jiminy bondit de sa chaise pour les éteindre. Paniqué, il avait cru entendre Athénaïs mais elle lui répondit à sa question «J'ai... En fait, je n'ai rien dis en fait. » et il l'a regarda un instant avant de retourner s'asseoir près d'elle.

Il mordilla sa lèvre en fronçant un peu les sourcils quand il l'entendit soupirer longuement et dire « Je veux ce qu'il y a de mieux pour lui, ne regarde pas à la dépense. Pour les fleurs, des orchidées, c'était ces fleurs préférés, de la couleur, beaucoup de couleurs... Il ne voudrait pas que ça soit morne, déprimant. Et de la musique, il adorait Armstrong... » et il hocha non de la tête. S'en était assez. Jiminy s'en approcha alors et doucement, vint la serrer très fort dans ses bras en frottant lentement son dos. «Prends le temps de respirer, Athénaïs ...Nous ne sommes pas pressé ...» En fait, oui, un peu ...Le corps tardait à arriver et plus le temps passait, plus la reconstitution corporelle serait difficile si il y avait des dommages ...mais pour elle, maintenant, le temps se devait de lui laisser un peu de répit.

Jiminy se mit alors à lui flatter doucement les cheveux mais ...quelque peu machinalement. Elle évoquait quelque chose de particulier en lui depuis toujours. Était-ce réellement de l'amour ou moins que ça? Il ne savait pas pour l'instant. Tout ce qu'il savait à l'heure qu'il était, c'était son odeur qui le faisait complètement chavirer. Elle avait beau s'être préparée en vitesse et trouver qu'elle ne ressemblait à rien, pour Jiminy c'était différent. Elle n'avait pas besoin de mettre du parfum pour sentir bonne. Elle dégageait en elle-même une odeur agréable à respirer. «Athénaïs ...Essaie de te remémorer le plus beau souvenir que tu as de toi, avec Allistair ...» et encore tout doucement, il lui frotta le dos pour la rendre moins rigide et nerveuse.

Elle devait se permettre de pleurer. Verser des larmes est un processus normal du deuil. Il ne voulait rien entendre des procédures, de la cérémonie, de cercueil pour de Armstrong, non. Il voulait l'entendre parler, se remémorer des bons souvenirs. Il voulait qu'elle pleure, elle devait pleurer!

Puis, tout doucement et discrètement, même si ce n'était pas du tout son genre il vint lui donner un gros bisous dans le front, un peu maladroitement mais c'était ces petites attentions qui le rendait si attachant, disons, aux yeux des autres. Par la suite, il colla son front contre le sien en la regardant droit dans les yeux et, du bout d'un doigt, vint délicatement essuyer les larmes qui coulaient sur les joues de son amie. Après coup, il lui sourit et la resserra de nouveau dans ses bras, de façon toujours crispé mais au moins, ça restait un câlin. D'une voix calme et apaisante, il lui dit au creux de l'oreille «Tu es importante ...très importante pour moi, Athénaïs ...Si tu veux, tu peux rester chez moi aussi longtemps que tu voudras ...J'ai plusieurs chambres avec de grands lits ...Tu pourras choisir laquelle t'aime le plus entre elles.» et d'un sourire, il s'éloigna quelque peu d'elle pour prendre sa tasse et en boire une grosse gorgée. Il était quelque peu gêné par sa proposition, mais il allait la tenir malgré tout. Athénaïs ne devait pas se retrouver seule ...Pas dans l'état où elle était.
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Athénaïs D. Galifianakis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptySam 10 Déc - 21:41

Perdre quelqu'un à qui on tenait était toujours un déchirement. Enfin, lorsqu'on avait un lien spécial avec cette personne bien sûr. Ce qu'elle n'avait pas en l’occurrence avec son propre père. Non, son père, mis à part lui pourrir la vie et participer à sa venue au monde, il n'y avait jamais rien eu de spécial entre eux. Si ce n'est sûrement énormément de rancœur. Elle car il n'a jamais montré le moindre intérêt pour elle, lui parce qu'il aurait tant voulu qu'elle soit un garçon, qu'il ai un héritier... Alors oui, perdre celui qui avait été là à tous les moments importants de sa vie lui avait fait un choc et pas des moindres. Elle plutôt habituée à montrer le moins d'émotions possibles, précisément pour se prémunir de choses pareilles... C'était réussi tiens ! La voilà transformée en loque humaine, yeux rouges et bouffis, l'exemple même de la fille que rien n'atteint...

Oui, elle adorait le thé, mais là, même le meilleur thé du monde ne pourrait pas réussir à la réconforter. Ni un pot énorme de glace à la noix de macadamia. A vrai dire, mis à part le temps, pour le moment rien ne pourrait l'aider. Même si Jiminy y mettait du sien, elle le sentait bien, elle ne pouvait tout simplement pas se faire à l'idée. Alistair était mort. Son nom et ce mot associé créaient comme un bug dans son cerveau. Comme deux choses totalement incompatibles, inconcevables. Même si bien sûr, elle savait bien qu'il n'était pas immortel. Mais on espère toujours au fond de nous voir vivre pour toujours les personnes qui nous sont chers.
Une bonne personne ? Elle ? Si elle l'était, elle n'aurait pas souhaité la mort de son père. Et surtout, sur quoi se basait-il pour affirmer ça ? Qu'avait-il fait dans sa vie qui justifie qu'il lui dise ça ? Elle ne sauvait pas de vie comme d'autres, elle n'inventait pas des trucs hallucinants révolutionnant la vie des gens, elle n'était qu'une femme écrivant des articles. De mode en plus, pas le truc hyper intellectuel et transcendant. Bien sûr, elle ne pensait ça que parce qu'elle était dévastée. Voilà tout.

Quand il se leva d'un bond pour éteindre la gazinière encore allumée, elle resta un moment déconnectée de ce qui l'entourait. Jusqu'à ce qu'il revienne et lui demande ce qu'elle avait dit, alors qu'elle n'avait pas prononcé le moindre mot. Et elle passa du coq à l'âne en évoquant donc certains détails de la cérémonie à organiser. Les plantes, la musique... Des choses concrètes, terre à terre, qui la pousseraient elle l'espérait, à accepter une bonne fois pour toute la nouvelle. Elle fut surprise alors qu'il la prenne soudainement contre lui, peu habituée à le voir aussi direct, lui l'éternel timide. Pas pressés ? Hum, question de point de vue, mais au moins, elle prit la peine de respirer un bon coup. Les yeux clos, elle essayait de respirer plus tranquillement. Les frictions de sa main dans son dos l'apaisait petit à petit, mais lorsqu'il lui demanda de se souvenir d'un moment heureux avec Alistair, les larmes remontèrent immédiatement.
Elle s'en souvenait bien sûr. C'était son dix-septième anniversaire. Il était venu exprès à New York la voir pour l'occasion. Il avait tout prévu depuis des mois. A la sortie du lycée, il l'avait attendu avec la limousine de son père, ce qui fit jaser pas mal de monde les jours suivants, vous vous en douter. Il l'avait alors emmené manger au Plaza, l'un des meilleurs restaurants de toute la ville, et la suite du programme était encore plus mémorable. Il l'avait emmené voir en visiteur VIP, une expo au Met consacrée à Van Gogh et bien sûr, à la fin, il lui a remit son vrai cadeau, comme si cette simple soirée ne suffisait pas. Une première édition du plus célèbre livre de George Orwell, 1984. Livre qu'encore aujourd'hui elle conservait précieusement dan(s un coffre spécifique. Cette soirée avait été et restait à ce jour la plus belle qu'elle ai pu vivre. Elle ne sentait même plus ses larmes couler. Grâce à cet homme, elle avait pu vivre tant de belles choses...

C'est alors qu'à nouveau, elle retourna à la réalité, quand elle sentit que Jimy déposait un baiser sur son front. C'était si... Tellement pas lui. Le Jiminy qu'elle connaissait était généralement très maladroit avec les filles, et surtout du genre peu démonstratif, enfin, pas de cette façon là en tout cas. Mais ce qu'il lui dit ensuite la déstabilisa. Elle était très importante pour lui ? Dernière nouvelle. Oh bien sûr, ils étaient amis depuis longtemps, mais précisément. Des amis. Rien de plus. Ou au contraire ? Elle le trouvait différent des autres, parce qu'il n'avait rien des machos qu'elle pouvait croiser en temps normal. Mais à vrai dire, elle était tellement accro à son boulot qu'elle ne se laissait guère le temps de penser à sa vie privée. Qui était donc presque inexistante. Il se montrait si... délicat avec elle présentement. Il essuyait ses larmes, la cajolait... Mais bon, elle devait tout simplement mal interpréter ses paroles, il ne disait ça que pour lui remonter le moral, évidemment. Rester ici ? Quoi ? Mais quelle mouche l'avait piqué ? Et comme pour mieux la déstabilisée encore, il recula et se contenta de boire un peu de thé. Elle se mit donc à réfléchir à sa proposition. Elle pouvait rentrer chez elle, elle n'allait pas commettre l'irréparable, elle aimait trop la vie pour ça. Mais elle devait admettre que la perspective de se retrouver seule dans son grand loft un jour pareil était peu réjouissante.
« C'est gentil de ta part. Vraiment. Et j'accepte. Merci. » Elle déposa sa main sur la sienne, la serrant doucement pour lui montrer qu'elle appréciait réellement son offre. Elle essuya son nez du revers de sa main, essuyant ensuite sa joue, remettant une mèche de cheveux en arrière pour conclure. Elle passa sa langue sur ses lèvres, pour enlever le goût de sel qu'avaient laissées ses larmes puis le regarda. « Si je choisis ta chambre, promets-moi simplement que tu n'en profiteras pas pour me sauter dessus... », lança-t-elle en plaisantant, retrouvant peu à peu le sourire qui la caractérisait habituellement.
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Jiminy Myrivilis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyMer 21 Déc - 5:10

Ce baiser venait de déposer sur le front de son ami l'avait rendu mal à l'aise et profondément intimidé par la situation. Ce pourquoi, après lui avoir suggérer de passer la nuit dans sa demeure, afin qu'elle ne reste pas seule chez elle en ce jour malheureux, il se recula pour boire une grande gorgée de son thé, afin de se calmer un peu.

C'est en l'entendant dire « C'est gentil de ta part. Vraiment. Et j'accepte. Merci. » qu'il fut soulagé et se mit à lui sourire doucement en haussant discrètement une épaule, comme pour cacher sa timidité. Quelque chose cependant captai son attention. Sa gestuelle. La façon dont elle venait de remettre une de ses mèches derrière son oreille ...Cette façon de s'essuyer le nez du revers de la main. Elle lui avait fait pensé à une gamine en faisant cela ...Il souriait toujours lorsqu'elle lui dit « Si je choisis ta chambre, promets-moi simplement que tu n'en profiteras pas pour me sauter dessus... » et ses joues s'empourprèrent immédiatement, le laissant confus et distrait. Il rigolai nerveusement en laissant sa tasse sur la table, agitai ses mains en signe de «Non» et dit «Je ...Non ...je ...Jamais ...jamais j'oserais!»

Intérieurement, oui, il se méprisait. Pourquoi ne pouvait-il pas avoir un peu plus d'assurance? En ayant cette attitude, bien sur qu'elle ne serait pas attiré par lui! À la place de ressembler à un Casanova, il ressemblait à un petit chiot qu'on voudrait seulement caresser en lui parlant d'un ton enfantin! La vie était injuste ...

Il se relevai alors en se frottant timidement la nuque, et sourit en coin en disant «Je te laisserai ma chambre volontiers ...Si tu veux bien me suivre?» et lui fit signe de tête de venir avec lui à l'étage supérieur. C'est en montant les escaliers qu'il s’aperçut que sa maison n'était pas ce qu'il y avait de plus accueillant pour une personne en deuil. On aurait dit qu'elle était hanté! Les marches craquaient sous leurs pas, les murs émettaient de drôles de bruits et parfois, quand il ventait très fort dehors, les fenêtres mal isolés laissaient passer l'air, ce qui donnait l'impression d'entendre des voix aigües.

Rendu à l'étage, il retournai son visage vers elle en souriant, et lui dit «C'est par là ...» puis l'amenai tout au fond du long corridor. Il ouvrit ensuite la porte de sa chambre et la fit entrer en premier pour qu'elle découvre les alentours. Une grande pièce spacieuse avec en son centre, un grand lit queen en chêne massif et aux draps rouge fait de coton égyptiens.

Souriant, il allai prendre une de ses longues chemises en la déposant par la suite sur le lit et dit «Si tu veux prendre ta douche ...Tu n'auras qu'à mettre ça par la suite ...Enfin, si tu veux!» puis de plus bel, il se mit à rougir en regardant le sol. Il avait ce petit air enfantin et ampli de malaise qui le rendait tout de même adorable, disons. Il n'avait aucunement l'habitude d'avoir une femme dans sa chambre. Il avait déjà eu des copines ...mais pas des masses et malgré tout, la présence féminine suffisait à le troubler au point de le rendre confus, parfois.

Il relevai ensuite son regard vers son amie en souriant malgré tout en disant «Pardonnes-moi je ...Je ne suis pas habitué à avoir des invités ...J'espère m'améliorer au court de la soirée!» puis, contre toutes attentes, il s'avança vers Athénaïs pour lui refaire un autre câlin ...Toujours aussi crispé mais quand même agréable. Il détestait réellement la voir dans cet état, et ferait tout en son possible pour lui remettre un sourire au visage, ne serait-ce qu'une seconde, du temps qu'elle est là. D'une voix calme il lui dit «Je suis heureux que t'aies accepté mon offre, Athénaïs ...Je n'aurais pas aimé te savoir seule. Tu seras bien ici, je te promet. Je vais m'améliorer ...Du moins, j'essayerai!» puis il se reculai enfin pour la regarder droit dans les yeux en lui frottant délicatement le bras, attention qu'il ne lui était jusqu'alors aucunement familière. Chose certaine, c'est que son coeur battait toujours autant la chamade dans sa poitrine, et que son regard brillait d'une certaine lumière nouvelle. Était-ce la présence de son amie qui le troublait à ce point? ...Ou l'amour qui commençait peut-être à envahir son esprit? Probablement ...Chose certaine, avec elle il se sentait bien.
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Athénaïs D. Galifianakis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyMer 21 Déc - 18:34

En temps normal, elle n'aurait pas accepté une telle offre. Car en temps normal, Athénaïs était habituée à se montrer parfaitement maîtresse de ses émotions. Ce qui pour son boulot se révélait être une composante essentielle. Savoir gérer tous types de situations avec le plus de calme possible, en se montrant impassible et forte. Mais là, elle ne pouvait pas, c'était trop lui demander. Elle pouvait contenir bien des émotions en temps normal, habituée à paraître pour certains même hautaine et froide. Mais cette nouvelle là avait anéanti en une fraction de seconde cette barrière d'apparente force. Et pour une fois, on s'occupait d'elle, de son bien-être, ça la changeait. Puisqu'en règle générale c'était plutôt elle qui était l'épaule sur laquelle on pleure et l'on se confie. Elle accueillait donc la proposition de Jiminy avec plaisir. Elle retrouvait déjà un peu le moral après ce baiser inattendu mais si délicat. Elle parvint même à lui lancer une petite plaisanterie. Mais Jiminy étant Jiminy, ce dernier la pris au premier degré et jura qu'il ne ferait jamais une chose pareille. Elle sourit en reniflant et ajouta « Je sais que tu ne le ferais pas. Je... J'essayais juste de plaisanter un peu. Excuses-moi. »

Elle ne voulait pas le mettre mal à l'aise, loin de là. Tant d'autres à sa place aurait lancé une phrase bateau, du genre "je te promets d'essayer" ou autre. Intérieurement, oui, Athénaïs avait dans cette cuisine la gestuelle d'une enfant à qui on aurait annoncé le pire, que le Père Noël n'existait pas ou qu'elle n'aurait pas le jouet qu'elle voulait. Bien sûr la douleur n'était pas comparable, pas du tout même mais vous avez l'idée. Mais alors qu'elle essayait de se ressaisir, il lui proposa alors de le suivre. Elle quitta donc sa chaise et sa tasse de thé pour le suivre en haut. Les marches qui craquaient, elle ne les remarquaient même pas. Ni le reste à vrai dire. Arrivés en haut des marches, elle acquiesça quand il lui indiqua la direction à suivre jusqu'à sa chambre. Elle lança donc un « Je te suis. », joignant le geste à la parole, lui emboitant le pas. Peu après, il la laissa passé pour qu'elle entre la première. La chambre était le parfait reflet de ce qu'elle s'attendait qu'elle soit, connaissant Jiminy. Simple, sans fioritures de partout, pratique et décorée avec goût.
Elle contemplait toujours la chambre quand il déposa une de ses chemises sur le lit, lui suggérant pour qu'elle soit parfaitement à l'aise, de prendre une douche. Oh oui, une douche bien chaude lui ferait le plus grand bien, c'est certain. Elle effleura la chemise du bout des doigts tandis qu'il s'excusait d'être un hôte bien peu assuré. Elle allait répondre quand il la reprit contre lui pour lui faire un câlin. Elle le serra contre elle puis dit « Tu t'en sors très bien jusque là, arrête de toujours te déprécier Jimy. » tandis qu'il lui caressait le bras pour la réconforter. Elle se pinça la lèvre, déposant un baiser sur sa joue. « Je ne serais pas longue. Merci pour tout Jiminy. » dit-elle avant de disparaître derrière la porte de la salle de bains, en ayant pris soin auparavant d'emporter avec elle sa chemise. Elle quitta ses vêtements pour aller sous la douche peu après. Le jet d'eau chaude eut un effet miraculeux sur elle. Elle se sentait revivre, ou du moins retrouvé un peu contenance. Elle passa une bonne vingtaine de minutes sous l'eau avant de réaliser qu'elle s'éternisait aussi elle se dépêcha de finir. Elle sortit, s'enveloppant dans une serviette pour s'essuyer avant de finir par enfiler sa chemise par dessus ses sous-vêtements.

Sans trop s'en rendre compte, elle sentit l'odeur du tissu. Comme si la chemise était imprégnée de l'odeur de Jiminy. C'est seulement en apercevant son reflet dans la glace devant elle qu'elle redescendit sur terre et quitta la pièce. Mais bizarrement, elle se sentait déjà un peu plus sereine. Etait-ce tout simplement que parce que pour une fois, enfin, un homme bien s'occupait d'elle ? Elle s'appuyait contre le chambranle de la porte, une de ses jambes croisée derrière l'autre, sa tête légèrement penchée sur le côté. Elle l'observait s'affairait à ranger un peu sa chambre, pour sans doute la rendre plus "présentable" pour elle, mais vu que tout était déjà rangé au millimètre près... Elle toussota pour lui signaler sa présence, triturant ses doigts. « J'espère que je ne t'ai pas pris toute l'eau chaude. ». Elle ne savait pas trop quoi dire d'autre à vrai dire. Elle replaçait quelques mèches en arrière, ses cheveux encore un peu mouillés. La situation était presque surréaliste, mais pourtant, elle se sentait bien, en confiance. « Ca va Jimy ? Jiminy ? » demanda-t-elle quand elle le vit comme figé devant elle. Elle ne réalisait pas vraiment qu'elle était presque entièrement dévêtue dans sa chambre et que cette situation ne devait pas lui arrivée tous les jours à ce cher Jiminy.
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Jiminy Myrivilis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyMer 21 Déc - 21:07

Jiminy se sentait mal à l'aise d'être un bien piètre hôte ...mais Athénaïs le réconforta quelque peu en disant « Tu t'en sors très bien jusque là, arrête de toujours te déprécier Jimy. » Il lui sourit alors un peu, mais rougit telle une pivoine lorsque celle-ci déposa un doux baiser sur sa joue avant de dire « Je ne serais pas longue. Merci pour tout Jiminy. » Il se mit alors à rire nerveusement en bafouillant «Haha, ouais je um ...ouais!? Han han, ok! oui ...Parfait! Merci, pour ...euh ...Je vais ...Um ...» et il pointa la porte en faisant signe qu'il allait la laisser tranquille, et se retourna pour sortir quand il se butai contre sa commode. Pinçant les lèvres de douleur, il eu de nouveau ce rire nerveux en se retournant vers son ami, tout en pointant cette fois ci la commode en disant «Elle ne devait pas se trouver là! Héhé!» pour ensuite sortir et s'adosser contre le mur du corridor en soupirant de malheur.

À cet instant, il aurait bien tout fait pour avoir des pouvoirs à la X-Men et se fondre dans le sol! Il se sentait tellement gêné par son attitude, bon sang! Elle avait dû le prendre pour cingler, c'était incroyable! mais c'était bien lui, tout ça. Il devait maintenant s'occuper les esprits en attendant qu'elle ne ressorte. Le ménage, tiens! Il retournai alors dans la chambre, et entreprit de ranger certaines choses qui étaient déjà à leurs places, d'épousseter les meubles et de lisser les couvertures du lit pour que tout soit impeccable pour elle.

Il était entrain de donner du volume aux oreillers quand elle sortie finalement, vêtue simplement de la chemise qu'il lui avait prêté, pour la nuit. En relevant son regard, il cru mourir tant la vision qu'il avait devant lui, était une vision de rêve. La bouche semi-ouverte, il ne faisait que la regarder, les yeux ronds comme des billes lorsqu'elle lui dit « J'espère que je ne t'ai pas pris toute l'eau chaude. » Quoi? Qu'avait-elle dit? Il n'avait rien saisit tant il était obnubilé par ce qu'il voyait à l'instant. Figé, il était. L'oreiller toujours dans les mains, au moins il ne bavait pas! C'était déjà ça!

C'est seulement quand elle reprit parole en disant « Ca va Jimy ? Jiminy ?» Qu'il clignai des yeux en hochant de la tête pour ensuite dire «Euh, ouioui! Tout va ...» et déposai l'oreiller sa place initiale en poursuivant «Oui, ça va!» C'est alors qu'il prit conscience de l'heure, et de son état physique. Il avait faim, son ventre grognait famine! Il s'anima alors, sourire aux lèvres en disant «Ce soir on se fait une soirée pizza et film, d'accord? Une petite soirée calme ...» Il prit son cellulaire dans sa poche et retournai son regard vers Athénaïs pour demander «Quelle est ta sorte préféré? Je commanderais des frittes aussi, tu en veux? et Du pepsi, 7up, orange crush ...?» Il attendit sa réponse avant de signaler et de commander. Il s'était fait mettre en attente. Pendant ce temps, il s'était assit dans le lit et avait allumé la télévision en lui montrant du doigt son étagère complète de films et de télé série plus geeks les unes que les autres. Il haussai les épaules comme pour dire «Eh, oui, que veux tu! Je suis geek ...C'est la vie!» et donnai enfin sa commande à la réceptionniste. Il raccrochai par la suite et la fixai de nouveau du regard en disant «J'ai aussi quelques films à l'eau de rose ...Comme the Notebook, si tu préfères!» Malgré sa gêne, il avait quand même un côté romantique de dissimulé, sous cette façade. Son attitude envers elle le démontrait un peu, disons.

Avant qu'elle revienne s'asseoir près de lui, il replaçai les oreillers pour qu'elle soit confortablement installé et lui sourit doucement en rougissant encore quelque peu. Il faut dire qu'elle était tout de même qu'en chemise à ses côtés ...et qu'elle était fort jolie! Étrangement, il trouvai qu'il commençait à faire beaucoup plus chaud à l'intérieur! Il se relevai alors d'un bon en disant «Il fait chaud, tu ne trouves pas?» pour ensuite ouvrir une de ses fenêtres et voir la voiture du livreur franchir son entrée. «Oh, pizza! Je reviens!» et en un coup de vent, il était reparti, la laissant pour quelques instants, seule avec elle-même et son choix de film.

Il revint quelques minutes plus tard, pizza,frittes et liqueurs dans ses mains puis déposai le tout dans le lit en l'ouvrant. Il avait aussi prit soin d'apporter deux assiettes et des ustensiles. Jiminy lui en coupa alors directement deux pointes, qu'il déposai dans son plat en lui donnant une bonne portion de fritte, lui sourit et se servit à son tour. «Quel film as-tu choisi, finalement?» Il coupa un morceau de sa pizza à l'aide de sa fourchette et de son couteau puis la mangea en souriant toujours. Il n'était pas du genre à manger sa pizza avec ses mains, sa la couper mais ce geste ne le répugnait pas et tolérait parfaitement que les autres le fasse.
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Athénaïs D. Galifianakis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyDim 25 Déc - 10:18

Athénaïs savait que Jiminy était du genre à toujours se rabaisser, à croire qu’il faisait les choses de travers en permanence. Mais ce n’était jamais le cas la plupart du temps. Il se montrait d’une générosité flagrante en lui proposant de rester chez lui et prévenant avec elle. Tout ce qu’on pourrait donc attendre d’un hôte en de pareilles circonstances. Voilà pourquoi elle voulait le remercier et l’apaiser en lui faisant cette bise. C’était anodin en théorie, mais peut-être pas vraiment. En le voyant rougir ainsi et se cogner à sa commode en sortant, elle émit un léger sourire, appuyée contre la porte de la salle de bains attenante. Une fois qu’il fut sorti, elle alla donc dans la salle de bains et commença à prendre sa douche.
A peine l’eau chaude coula sur sa tête qu’elle sentit une nouvelle flopée de larmes remonter. Mais cette fois-ci elle lutta, se concentrant sur sa toilette plutôt que sur le reste. Se focaliser sur les gestes qu’elle effectuait évitait qu’elle pense à quoi que ce soit d’autre. Et à mesure que les secondes s’écoulaient, elle se sentait mieux, comme si l’eau évacuait un peu le poids du chagrin de ses épaules. Si bien qu’en terminant, elle se sentait toujours triste, mais plus abattue. Enfilant la chemise qu’il lui avait donnée, elle ressortait de la salle de bains le trouvant en train de ranger la chambre. L’ordre, un des tics qu’il avait mais qu’elle supportait très bien, elle qui avait un peu tendance à aimer que chaque chose soit à sa place.

Elle voulut plaisanter avec l’eau chaude, mais visiblement soit il n’appréciait pas, soit quelque chose d’autre clochait puisqu’il sembla se figer sur place, tenant un oreiller en main. Elle ne pensait pas une seconde que cela pouvait être du fait de sa tenue. Elle lui demanda alors si tout allait bien. Il revint à lui-même d’un coup, reposant l’oreiller à sa place et s’activant comme si soudainement du bouton ‘pause’ il était passé à ‘on’. Il évoqua alors une soirée pizza et film. Elle acquiesça doucement d’un singe de tête. C’était une bonne idée, elle n’aurait pas le cœur à parler de toute façon. Il saisit son téléphone et voulu commander. Il lui demanda tout naturellement ce qu’elle désirait manger, ce à quoi elle répondit « Une pizza au thon, avec beaucoup de mozzarella. Et du thé glacé ça ira très bien, pas besoin de frites mais si tu en veux j’en piquerai une ou deux. ».
Elle n’avait pas spécialement faim, pas assez en tout cas pour avaler une pizza entière et des frites. Mais il se montrait attentionné, ne voulant sûrement pas qu’elle manque de quoi que ce soit alors elle le laissa commander ce qu’il voudrait. Assis sur le lit, il alluma la télé et lui montra une étagère pour lui suggérer de choisir le film qui lui conviendrait. En s’avançant vers celle-ci, elle remarqua que bon nombre de ses dvd, elle les avait aussi chez elle. Surtout que chez lui, cela ne faisait qu’une étagère, tandis que chez elle, ça faisait presque un mur entier… Et oui, on pouvait être une amatrice de mode et une geek de première, les deux n’étaient pas incompatibles contrairement à ce que beaucoup de gens pensaient.

Il évoqua alors des films à l’eau de rose. Elle n’avait aucune envie de voir un tel film ce soir, bien qu’elle adore l’histoire. Un superbe film que celui là, mais les histoires d’amour, très peu pour elle dans de telles circonstances. Elle voulait rire, ne pas penser. Une comédie, voilà ce dont elle avait besoin. Elle alla le rejoindre sur le lit, s’asseyant à ses côtés. Elle le regarda se relever presque aussitôt. Chaud ? Non, elle ne trouvait pas, mais le fait de ne porter qu’une chemise sur le dos devait jouer. Elle fit donc signe que non mais que ça ne la dérangeait pas s’il ouvrait. Mais visiblement le livreur était déjà arrivé puisqu’il descendit chercher leur commande. Elle quitta le lit pour l’étagère de dvd, parcourant du regard les différents rayons. Elle reconnut bon nombre de grands classiques du geek qui se respecte. Mais finalement son choix se porta sur une comédie parodiant justement cet univers là, celui des geeks de l’extrême. Elle attrapait le dvd en question quand il revint, déposant le tout sur le lit, lui offrant une assiette avec une part de pizza et des frites. Elle retourna donc s’asseoir, prenant l’assiette tendue vers elle, troquant ceci contre le dvd. « Galaxy Quest. J’ai toujours eu un faible pour Alan Rickman… », dit-elle en haussant les épaules, comme pour s’excuser de fournir une justification aussi peu…objective. Elle prit sa part de pizza entre ses doigts et croqua dedans. L’appétit vient en mangeant dit-on… C’était peut-être vrai après tout car à peine eut-elle avalé la première bouchée qu’elle se sentit prête à la terminer, et ce jusqu’à la dernière miette. Elle attendit donc qu’il lance le dvd et revienne s’asseoir près d’elle pour le remercier encore une fois. « Encore merci de tout ce que tu fais pour moi. Tu n’étais pas forcé de le faire, alors encore une fois… Merci. ». Elle sourit timidement, soutenant son regard puis mordit à nouveau dans sa pizza, se blottissant contre son épaule pour regarder le film tranquillement.
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Jiminy Myrivilis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyVen 30 Déc - 5:03

Il était prêt à commander, le téléphone en main quand il lui demandai ce qu'elle désirait comme garniture de pizza, ce à quoi elle lui répondit « Une pizza au thon, avec beaucoup de mozzarella. Et du thé glacé ça ira très bien, pas besoin de frites mais si tu en veux j’en piquerai une ou deux. ». Il lui sourit alors, satisfait car lui aussi adorait les pizzas au thon puis commanda en prenant malgré tout une frite car il se doutait bien qu'elle allait en prendre plus qu'une ou deux. Il l'a connaissait quand même assez bien, son Athénaïs!

Cela prit à peine trente minutes que le livreur arrivai avec leurs nourritures. Jiminy, qui l'avait vue entrée dans sa cour par la fenêtre, s'empressa alors de descendre en laissant son amie choisir un film pour lui, en son absence. Il revint quelques instants plus tard, les bras chargés de bonnes choses à manger et les déposai sur son lit, ravit. Il servit son invité en premier et se prit une bonne pointe en y mettant des frites dans son assiette, comme accompagnement. Intrigué, il lui demandai quel film avait-elle choisi, et elle lui dit « Galaxy Quest. J’ai toujours eu un faible pour Alan Rickman… ». Les yeux de Jiminy s’illuminèrent alors rapidement en entendant ce titre. Il adorait ce film! Il faisait parti de son top dix des meilleurs films geeks!

Souriant, il dit «Parfait, c'est un de mes films préférés!» et il croquai à pleine dents dans sa pizza au moment où celle-ci reprit parole en disant « Encore merci de tout ce que tu fais pour moi. Tu n’étais pas forcé de le faire, alors encore une fois… Merci. » avant de se blottir contre son épaule pour regarder le film.

Une femme ...blottit sur lui. Une.Femme.Blottit.Contre.Son.Épaule. Seigneur. Son regard se fixai sur le film et du coup, sa pizza restai stagner dans sa main. Il n'avait pas remarqué que la garniture glissa lentement pour s'échouer finalement sur sa chemise. Il allait lui répondre au moment où il sentit l'humidité et la chaleur de celle-ci. Il baissai donc ses yeux vers son ventre et rougit rapidement. «Nom de ...!» Il s'assit ensuite en tentant d'enlever le plus possible d'aliments sur son vêtement mais rien n'y faisait. Sans trop réfléchir, il enlevai alors sa chemise d'un geste vif avant de se lever et d'aller la déposer dans son panier à linges sales.

C'est en remarquant son reflet dans la glace qu'il se rendit compte qu'il se trouvait maintenant torse nu devant une femme ...Une femme pour qui il ressentait des sentiments autre que ceux de l'amitié. Rougissant de plus belle, il se tournai lentement vers elle en se frottant la nuque, mal à l'aise et dit en se frottant le ventre de son autre main «Pardonne-moi ...Ça commençait à devenir chaud et ...» il pinçai ses lèvres en regardant au sol «Je vais me mettre une autre chemise ...» Il se mit donc à chercher une chemise à se mettre sur le dos, dans ses tiroirs et en enfilai une tout en se rapprochant du lit.

Il avait presque terminé de se boutonner quand il reprit place aux côtés d'Athénaïs, la gêne encore au visage et un sourire embêté au coin des lèvres. Il avait honte et se sentait maintenant idiot. Et si son amie pensait qu'il l'avait fait par exprès pour l'attiser??? Rien que cette pensée le troublait et suffisait à lui couper la faim. Il ne voulait plus manger, que se concentrer sur le film! Ses mains s'étaient même mises à trembler et il avait du mal à attacher les derniers boutons qui lui restait. Il avait même peine à la regarder droit dans les yeux maintenant, tant tout cela le préoccupait et le perturbait!
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Athénaïs D. Galifianakis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyDim 1 Jan - 22:30

Il avait beau la connaître, ce soir, elle n'avait pas réellement faim. Le cœur n'y était tout simplement pas. Elle n'avalerait pas grand chose mais pour lui faire plaisir elle se forcerait un peu. Il mettait tellement de gentillesse dans ce qu'il faisait pour lui remonter le moral qu'elle ne voulait pas le couper dans son élan. Pour elle, la douche et une bonne nuit d'un sommeil de plomb aurait suffit. Elle n'aspirait à rien de mieux mais un petit film au passage ne pouvait pas faire de mal. Elle parcourait donc les rayonnages de dvd tandis qu'il descendait chercher leur repas chez le livreur. Bon nombre d'entre eux trônaient aussi dans sa propre collection. Fausses Blondes Infiltrés, les Police Academy, Ghost Busters, les adaptations ciné de tous les comics répertoriés à ce jour et quelques Burton. Mais son choix s'arrêta sur un film 200% geek, pour son petit faible pour ce cher Professeur Rogue. Un film pour geek (car eux comprendraient de suite certaines références faite dans ce film...) mais aussi justement pour montrer que les geeks ne sont pas que des asociaux. Et puis le casting était juste un régal pour les aficionados de cette culture là. Tim Allen (l(inoubliable Papa Bricole), Alan Rickman (qu'on ne présente plus), Sigourney Weaver (Madame Alien), Tony Shaloub (l'inimitable Monk) et Sam Rockwell (le guide galactique le plus déjanté qui soit.
Quand il remonta, il lui demanda donc quel film elle avait choisi et s'empressa de préciser que c'était l'un de ses préférés et elle n'en fut pas surprise. Jiminy avait presque tout du geek. Sauf la tenue vestimentaire en fait. Mais là, c'était plus les exigences de son métier qui voulaient ça. Accueillir une famille en deuil avec un t-shirt PacMan ou humoristique, ça le faisait moyen. Même si ça rendrait peut-être parfois les choses plus détendues au contraire. Mais bon, tout le monde ne pouvait pas avoir le tact limité d'un Sheldon Cooper par vrai ? Il lançait donc le film tandis qu'elle se recouchait dans le lit, son assiette en main. Une fois rejointe par Jimy, elle se blottit contre lui en le remerciant à nouveau de faire tout ça pour elle. Ne réalisant pas vraiment qu'en faisant ça elle le mettait mal à l'aise au plus haut point.

Au point que visiblement il en avait oublié de manger. En temps normal, elle l'aurait remarqué immédiatement, mais elle était ce soir dans un état second dirons-nous. Elle le regarda donc se relevé en position assise dans un premier temps, pestant contre je ne sais quoi, puis carrément se lever pour retirer sa chemise. Elle compris alors qu'il avait du se salir, elle connaissait sa maniaquerie de ce côté là. Mais elle ne rit pas pour autant, même si la scène pouvait prêter à rire vu la réaction presque épidermique qu'il avait eut pour si peu. Elle se redressa donc à son tour, elle qui avait à peine entamé sa propre part. « Ne t'excuses pas, ça peut arivé. Tu ne t'es pas brûlé au moins ? » demanda-t-elle simplement car après tout la pizza était brûlante. « Puis tu sais, tu n'es pas le premier que je vois torse nu, tu n'as pas à te sentir gêné devant moi. On est entre amis pas vrai ? » lança-t-elle en émettant un léger sourire. Il alla donc se chercher une autre chemise dans son armoire.
En temps normal, oui, Athénaïs aurait pu penser qu'il l'avait fait exprès, pour jouer avec elle, mais elle ne tiquait même pas, bien trop assommée par la douleur et la tristesse. Il avait avec lui une Athé anesthésiée, qui ne voulait qu'une chose, s'endormir paisiblement et ne plus penser à rien l'espace d'un instant. Aucun d'entre eux n'avaient plus faim visiblement puisque ni lui ni elle ne toucha plus à sa pizza ensuite. Elle déposa son assiette sur la table de chevet à côté d'elle puis repris sa position précédente, la tête collée sur son épaule. C'est en reprenant sa place qu'elle vit qu'il tremblait. Elle lui pris donc la main, glissant ses doigts entre les siens sans rien dire. Elle espérait ainsi l'apaiser, en lui faisant comprendre par ce geste qu'il n'avait pas à se sentir nerveux ou gêné.

Ils restèrent ainsi à regarder le film, sans rien dire, riant de temps à autres, elle reprenant les phrases du film qu'elle connaissait par cœur. Mais peu à peu, elle se sentit partir. Doucement, elle ne parvenait plus à rouvrir les yeux malgré sa volonté de regarder le film jusqu'au bout. Morphée avait gagné, elle dormait à présent dans ses bras...et dans ceux de Jiminy. Elle tenait toujours sa main dans la sienne, un peu comme un enfant qui garderait son doudou contre lui. Ce soir oui, il aurait un peu les supers pouvoirs d'un doudou pour elle. Rassurant, câlin et doux. Après une telle journée, c'était tout ce dont elle avait besoin à vrai dire et il avait su lui apporter, de façon bien involontaire mais tout de même.
Au petit matin, elle rouvrit les yeux. Durant une seconde elle essaya de se souvenir de la soirée passée car elle ne reconnaissait pas le décor de sa chambre. Elle vit alors Jiminy allongé à côté d'elle endormi. Elle sourit tout en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille. Endormi il semblait si paisible, bien loin du Jiminy toujours nerveux qu'elle connaissait habituellement. Elle réalisa alors une chose. Une chose un peu déstabilisante pour elle. Pourquoi est-ce qu'elle se sentait si sereine avec Jiminy à ses côtés ? Non, non, elle se faisait simplement des idées. Mais à vrai dire, elle y avait déjà pensé. Mais à chaque fois elle avait fini par se dire qu'il devait simplement la considérer comme une amie, rien de plus. Mais d'un coup la scène de la veille lui revint en mémoire et elle constata sa tenue en soulevant le drap. Il ne s'était rien passé, elle en était sûre alors pourquoi dans le fond se sentait-elle un peu déçu de cet état de fait ? Elle secoua la tête doucement et se pencha alors pour le réveiller doucement en déposant un baiser sur sa joue. « Debout la Belle aux Bois Dormants... »
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Jiminy Myrivilis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyLun 2 Jan - 7:15

Déjà, avoir une femme dans sa maison, autre qu'une cliente détenait du miracle ...mais alors là, si cette dite femme était assise à ses côtés, dans son lit ...pizza à la main et devant un de ses films préférés ...C'était le paradis. Seulement, si cette femme ajoutait le fait de se blottir tout contre lui pour regarder le film ...Alors là c'était le trouble total. Son cerveau s'arrêta de penser pendant un moment ...assez longtemps pour en oublier sa pointe de pizza qu'il tenait encore dans sa main et dont la garniture venait de s'étaler sur sa chemise. C'est l'humidité et la chaleur de celle-ci qui le refit prendre conscience de l'endroit où il se trouvait, et avec qui il était.

Il bondit alors rapidement hors du lit pour enlever sa chemise et en trouver une autre quand il entendit Athénaïs dire « Ne t'excuses pas, ça peut arrivé. Tu ne t'es pas brûlé au moins ? Puis tu sais, tu n'es pas le premier que je vois torse nu, tu n'as pas à te sentir gêné devant moi. On est entre amis pas vrai ? » et étonnamment, cette dernière phrase ...Le fait d'apprendre qu'il n'était pas le premier torse qu'elle avait vue dans sa vie, bien que cela ne l'étonnait pas, le rendit quelque peu ...jaloux. D'entendre aussi le mot ami le rendit mal. Oui, bien sur ils étaient amis ...mais ...Il aurait-il voulu plus, de cette relation? Sans doute. D'où le fait qu'il serrai les dents en remettant une chemise propre et en souriant difficilement tout en disant «Non, ça va ...et ...Je me doutais bien voyons pour le torse ...C'est juste, enfin ...Tu sais? » et il se remit à rougir. Il ne voulait pas embarquer dans ce sujet là ce soir. Il était trop mal à l'aise pour gérer son stress et de toute façon, Athénaïs vivait déjà beaucoup trop d'émotions en ce moment pour en rajouter une couche.

Pour contrer l'effet de malaise qui commençait à monter en lui, il se mit une grosse poignée de frites en bouche pour ensuite continuer à se boutonner et se calai contre les oreillers afin d'être plus confortable pour regarder ce fameux film. Cependant, un geste vint raviver son trouble précédent. Elle venait d'enlacer ses doigts avec les siens! Sans doute avait-elle remarqué qu'il s'était mit à trembler de nervosité? Il ouvrit donc de grands yeux en regardant le film, et avalai assez bruyamment pour ravaler son angoisse. Seigneur qu'il était intimidé, à cet instant!

Le temps filai ...jusqu'à ce qu'elle s'endorme dans ses bras, serrant toujours sa main dans la sienne, un peu comme un doudou. Jiminy posai alors son regard sur elle et, bien malgré lui, sourit de bonheur. Il prit une grande respiration de joie et fermai la télévision pour la nuit. Lui aussi sentait ses paupières devenir de plus en plus lourdes! Il se glissai alors en position couché, entraînant lentement Athénaïs avec lui et recouvrai leurs corps de sa couverture chaude et douce.

Mordillant sa lèvre, il tendit son bras vers la lampe et éteignit la lumière, les plongeant dans le noir presque total où seulement la lune pouvait éclairer leur visage. Il se prit donc à la détailler du regard. Elle était magnifique ...Plus belle que jamais ...Le fait qu'elle avait les yeux bouffit à cause de son chagrin ne le dérangeait en rien ...Elle était belle, point barre. D'un sourire fatigué, il déposai un doux baiser sur la tempe de celle ci avant de lui murmurer «Bonne nuit, Athénaïs ...» et de fermer ses yeux à son tour afin de la rejoindre dans les bras de Morphé.

Vint le matin ...Il dormait encore à poing fermé quand il sentit un doux contact sur sa joue et entendit une voix féminine dire « Debout la Belle aux Bois Dormants... » Il rouvrit alors lentement ses yeux en les refermant presque immédiatement en chignant doucement. «Mmmh ...le soleil fait mal aux yeux ...» Il se les frottai ensuite avec ses poings fermés et les rouvrit pour déposer son regard sur Athénaïs. Rêvait-il encore? Il clignai des paupières quelques secondes pour rajuster sa vue et plissai les yeux, incertain en souriant timidement en coin et dit «Bon matin ...?»

Il tournai ensuite son regard vers l'heure et décidai de s'étirer de tout son long, en faisant bien attention de ne pas gêner son amie à ses côtés. «Mmmhhh ...» Laissai t-il échapper par la suite avant de se gratter le ventre en refermant un oeil. D'une voix toujours endormi mais rauque du matin, il dit «T'as faim?» Il n'avait pas réellement envi de se lever pour l'instant ...Il était trop bien sous ses couvertures et surtout, tout près d'elle. Seulement, il le fit malgré tout et une fois debout, lui tendit sa main pour qu'elle se lève à son tour. «Je fais de très bonnes crêpes et gaufres! ...mais si tu préfères les oeufs, tu as l'embarras du choix! Il se trouve que je suis un excellent chef cuisinier!» et lui sourit gentiment. Il ne disait pas cela pour la séduire ni rien ...C'était seulement la pure vérité. Il savait faire de la cuisine moléculaire alors forcément, il avait un don en cette matière!
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Athénaïs D. Galifianakis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyMer 4 Jan - 22:39

Bien évidemment qu'il n'était pas le premier qu'elle avait pu voir torse nu. Elle menait une vite remplie mais elle n'en restait pas moins une femme, qui oui, elle aussi pouvait s'amuser de temps en temps. Pourquoi les mecs auraient la jouissance de ce privilège du "je couches et je largues" ? Surtout que de nos jours, qui pouvait encore s'offusquer de ce genre de coups d'un soir ? Alors oui, il n'était pas le premier qu'elle avait vu dans cette tenue, mais peut-être le dernier, allez savoir... Mais oui, pour le moment, ils n'étaient que des amis pas vrai ? Et bien entendu elle n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait éprouver pour elle. Donc pour elle, elle n'avait rien dit de mal. Elle mettait donc sa gêne sur le compte de sa timidité, mais certainement pas sur celui de la jalousie. Il faut dire que ce soir elle n'était pas tout à fait elle-même. Sinon son flair lui aurait fait comprendre...
Émettant un léger sourire en le voyant se goinfrer de frites à ressembler à un hamster avec les bajoues pleines, elle remarqua en effet sa main qui tremblait. Elle était mal mais elle ne voulait pas qu'il se sente si oppressé par sa présence. Car elle se doutait bien que c'était sa présence dans sa chambre, dans son lit qui le rendait si nerveux. Ainsi elle lui faisait comprendre qu'il n'avait pas à s'en faire. Et ils regardèrent tranquillement leur film. Petit à petit notre chère rouquine sombra dans le sommeil, épuisée plus moralement que physiquement bien sûr, mais elle ne se sentit même pas partir, ni même avoir gardé la main de Jiminy dans la sienne. Mais allez savoir, peut-être qu'inconsciemment elle était bien comme ça, dans sa main, dans ses bras. Tout simplement.

Elle ne réalisa donc pas un instant qu'une fois qu'il eut éteint les lumières -non sans mal- il l'observa à la lueur de la lune. Par contre il lui sembla sentir et entendre quelque chose, de façon lointaine. Un peu comme un rêve que l'on fait sous anesthésie quand on vous opère à l'hôpital. C'est cotonneux et on ne s'en souvient pas toujours au réveil... La nuit passa et Athé fut la première à ouvrir l'oeil. Et du coup à faire pareil que lui la veille, détaillant son visage avant de doucement le réveiller en lui faisait une bise sur la joue. Il était comme un grand enfant se réveillant après une grosse sieste. Ce qui la fit sourire. Et son sourire s'élargit un peu plus quand il demanda d'une voix endormie bon matin. « Tu n'as pas l'air très sûr de toi dis donc... » dit-elle en se moquant un peu de lui et de sa voix cassée.
Elle le regarda s'étirer de tout son long, c'était une scène très drôle à vrai dire. Vu la grande taille de Jimy. Il se leva après coup et lui posa la question fatidique. Est-ce qu'elle avait faim ? Hum, à vrai dire, pas vraiment, mais il lui avoua alors qu'il faisait des gaufres, lui précisant qu'il était un très bon cuisinier, lui tendant la main pour qu'elle se lève à son tour. Elle la prit donc et une fois debout passa ses bras autour de son cou. « Si tu me prends par les sentiments... Je prendrais bien une gaufre. Avec du sirop d'érable, et un grand café noir. » Oui oui, du café. Si elle voulait tenir toute la journée, pour régler les papiers et tout le reste, elle devait tenir les yeux ouverts. Elle sourit puis recula, regardant sa tenue. Elle redressa alors la tête vers lui et regarda les alentours à la recherche de ses vêtements. « Euh... je devrais peut-être aller me rhabiller... Où sont mes vêtements ? Je te rendrais ta chemise une fois que je l'aurai emmené au pressing, t'en fais pas, elle sera comme neuve. »

Elle attendit donc qu'il lui indique où se trouvait ses vêtements et retourna dans la salle de bains le laissant aller s'occuper de préparer à manger. Une fois changée, elle essaya tant bien que mal de se refaire figure humaine. Ses yeux n'étaient plus rouges et malgré de petites cernes sous les yeux, elle trouvait le résultat plutôt acceptable. Elle descendit donc ensuite le rejoindre dans la cuisine, se glissant dans son dos, déposant son menton sur son épaule. « Ca sent fichtrement bon. » lança-t-elle alors en reniflant l'odeur qui s'échappait de la poële dans laquelle dorait les pancakes et autres gaufres.
A les voir ainsi, n'importe qui en entrant dans la pièce aurait pu les croire ensemble, et pourtant... Il n'en était rien pourtant. Et pour Athénaïs ce geste était plus amical et pour le remercier qu'autre chose. A ce rythme là, c'est certain, ils en seraient toujours au même point dans un an mais bon... Parfois les signes sont trop imprécis, difficile à saisir quand ils revêtent l'apparence d'un autre sentiment. Voilà pourquoi ces deux là ne s'étaient pas encore trouvés depuis le temps... Mais qui sait, au final, la mort d'Alistair serait un un mal pour un bien...
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Jiminy Myrivilis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyJeu 5 Jan - 19:21

En se réveillant, Jiminy eu un peu de mal à réaliser ce qui se passait pour lui en ce moment. C'est en voyant Athénaïs qu'il se rappelai instantanément de la veille. Il l'avait invité à dormir gentiment chez lui car il tolérait pas de la savoir seule, surtout après la mort d'un de ses proches. Ce qu'il n'avait pas prévu cependant, c'était de dormir dans le même lit qu'elle ...et pourtant, c'est ce qu'il s'était passé! Normalement, il aurait dû sortir du lit et rejoindre sa propre chambre ...mais son amie semblait si bien dans ses bras qu'il ne voulu pas risquer de la réveiller et donc, s'était lui aussi endormi à ses côtés.

Après qu'il lui ait souhaité maladroitement bon matin, Athénaïs lui répondit d'un ton moqueur «Tu n'as pas l'air très sûr de toi dis donc... » ce qui le fit sourire en haussant une épaule et en disant «Désolé je ...Je ne suis pas habitué de me réveiller aux côtés d'une femme ...» et il pinçai ses lèvres timidement avant de lui demander si elle avait faim.

Il se levai donc avant même d'avoir reçu la réponse de son amie et lui tendit les mains. Il était prêt à lui faire n'importe quoi comme déjeuner! Il adorait cuisiner ...C'était un de ses talents cachés, en plus! Cependant, son coeur s'arrêta de battre lorsque celle-ci entourai son cou de ses bras en se rapprochant légèrement vers lui et en disant « Si tu me prends par les sentiments... Je prendrais bien une gaufre. Avec du sirop d'érable, et un grand café noir. » Savait-elle au moins l'effet perturbant qu'elle lui donnait? Il eu du mal à se ressaisir, si bien qu'il ne fit que hocher de la tête en passant subtilement une langue sur ses propres lèvres afin de les humecter et de se redonner une certaine assurance avant de retourner son regard vers elle, plus timidement cette fois.

C'est alors qu'elle se reculai en regardant sa tenue et dit « Euh... je devrais peut-être aller me rhabiller... Où sont mes vêtements ? Je te rendrais ta chemise une fois que je l'aurai emmené au pressing, t'en fais pas, elle sera comme neuve. » Il fronçai alors les sourcils en se dirigeant vers sa commode où il prit la pile de vêtement qui appartenait à son amie en lui rendant tout en lui disant «Oublies pour le pressing, je le ferai moi-même! Ce n'est pas un problème ...Vas te changer et rejoint moi à la cuisine par la suite!» Il lui fit donc un de ses sourires les plus gentils avant de tourner les talons et de se rendre à la cuisine pour y commencer les gaufres.

En préparant le mélange maison, il ne pu repenser qu'à cette proximité soudaine lorsqu'elle mit ses bras autour de son cou. Il avait senti son ventre se chavirer et son coeur battre la chamade dans sa poitrine! Si bien qu'il avait eu très peur qu'elle puisse l'entendre! Il en aurait été intensément intimidé, si tel avait été le cas!

Au moment où il fit couler le mélange dans sa plaque à gaufre, il entendit les marches craquer. Elle descendait! Il tentai alors de se ressaisir en respirant profondément et en se disant intérieurement de relaxer, de se calmer ...quand il senti de nouveau une chaleur qui n'était pas la sienne, se glisser dans son dos. Ses yeux s'élargir un moment mais quand celle-ci dit « Ca sent fichtrement bon. » un sourire satisfait s'afficha alors au coin de ses lèvres et il tournai légèrement son visage vers celui d'Athénaïs qui avait déposé son menton sur son épaule.

Son regard se portai quelques secondes vers ses lèvres qui lui semblai si douce ...si délectable à embrasser ...mais un crépitement de cuisson vint le ramener à la réalité et il regardai sa gaufre qui devenait doré juste à point. Quelques instants plus tard, il servait la première assiette en mettant des petits fruits tout autour, un nuage de crème fouetté à côté de la gaufre et du sirop d'érable dans chacune des petites crevasses de celle-ci. Il déposai ensuite l'assiette sur la table avant de tirer la chaise à Athénaïs pour qu'elle y prenne place et lui versai une bonne tasse de café noir très chaud.

Il prit place devant elle par la suite après avoir vérifié trois fois si il avait bien éteint les ronds de poêle et dit «Bon appétit! J'espère que tu aimeras! Sinon je te ferai autre chose, ne t'en fais pas!» Tremblait-il encore? Eh bien oui ...Bon sang que cette femme le mettait dans tous ses états, soudainement!

En mangeant, il s'arrêta pour demander «Si tu as besoin d'aide aujourd'hui ...Pour quoique ce soit, je suis là pour toi, d'accord? Que ce soit paperasses ou autres je vais prendre ma journée pour être à tes côtés. De toute façon, je ne suis heureusement pas seul dans cette bâtisse à travailler! Mes employés se chargeront des demandes, des appelles et autres.» Il lui sourit ensuite doucement et sans réfléchir, prit la main d'Athénaïs dans la sienne en la serrant un peu, afin de la rassurer, comme il l'avait fait la veille.
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Athénaïs D. Galifianakis
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MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyDim 8 Jan - 18:35

En la saluant, se réveillant à peine, il parla d'un ton qui laissait planer le doute, voilà pourquoi elle le taquina doucement. Signe qu'elle commençait déjà un peu à reprendre pied. Il confessa alors qu'il n'avait pas vraiment l'habitude de se réveiller aux côtés d'une femme. Elle préférait largement entendre ça -et qu'elle savait être la vérité- qu'une phrase toute prête que n'importe quel autre mec aurait sorti à ce moment là. « Si tu continues à me traiter comme une princesse, ça arrivera plus souvent tu sais. » dit-elle en plaisantant bien sûr. Elle était indépendante depuis longtemps, mais avouez que se faire chouchouter une fois de temps à autre et avec tant de gentillesse, ça fait du bien ? La précédant en quittant le lit le premier, son chevalier servant lui tendait les mains pour qu'elle en fasse autant, lui annonçant qu'elle pouvait avoir tout ce qu'elle voulait pour le petit déjeuner parce qu'il était un bon cuisinier et qu'il adorait cuisiner. Elle sauta sur l'occasion, fidèle à la Athénaïs des grands jours, pour passer ses bras autour de son cou, ne réalisant pas vraiment que ce geste pourrait le gêner. Il avait toujours l'air plus ou moins gêné en sa présence de toute façon, alors à force, faire la part des choses entre ce dont elle était la cause ou non, elle avait abandonné.
Elle réalisa par contre qu'elle n'avait pas vraiment une tenue correcte et de rigueur, mais bon, elle ne savait pas où il avait bien pu fourrer ses vêtements et aller fouiner partout pour mettre la main dessus ne l'enchantait guère. C'était même une chose qu'elle ne ferait jamais, sans avoir la permission ou une bonne raison de le faire. Comme chercher un cadeau d'anniversaire planqué... Sa soeur faisait toujours ça, prenant un malin plaisir de la laisser faire sa petite chasse au trésor chaque année. Elle s'écartait donc, attendant qu'il lui rende ses fringues, docilement près du lit. Elle pencha légèrement la tête sur le côté pour l'observer de dos et la vue d'ensemble était ma foi très appréciable. Elle se reprit en une micro-seconde et sourit quand il lui assura qu'elle ne devait pas se faire de soucis pour sa chemise, il en avait suffisamment pour ne pas s'en faire. Elle s'en alla alors vers le salle de bains, le laissant descendre pour s'occuper de leur repas.

En se changeant, elle se disait vraiment qu'il faudrait qu'elle le remercie d'une autre façon, car un sourire et un merci ça lui semblait bien peu face à ce qu'il avait fait pour elle la veille et ce matin encore. Il était si prévenant avec elle et surtout sans la moindre arrière pensée. D'autres auraient aussi pu en faire autant, mais en espérant obtenir quelque chose derrière, mais pas Jiminy. Elle s'arrêta une seconde en se repassant ce qui venait tout juste de se passer. Elle se demandait juste s'il ne la prenait pas juste pour une dingue du coup, de s'autoriser un tel comportement... Mais bon, il n'avait pas l'air de s'en offusquer plus que ça en définitive, c'est donc qu'il n'en faisait pas un drame. Du moins pas en apparence, puisqu'au contraire, il était chamboulé de tant de proximité avec elle. Elle avait bien cru sentir son pouls accéléré tout à l'heure, mais elle avait mis ça sur le compte de tout sauf d'elle. Après tout pourquoi serait-elle la cause de ses palpitations ?
Une fois changée et après avoir jugé son allure globale à peu près correcte dans de telles circonstances, elle descendit le rejoindre dans la cuisine. Le fumet se dégageant de la pièce donnait déjà l'eau à la bouche à notre jeune rouquine. Une bonne odeur de gaufre qui dore doucement. Elle avait faim, bon signe, il lui faudrait des forces pour aujourd'hui. Se glissant dans son dos, elle huma l'odeur s'échappant du moule et sourit, complimentant déjà le chef. Ce qui le fit sourire presque autant qu'elle. Elle sourit un peu plus quand il tourna la tête vers elle, se figeant l'espace d'un instant, presque comme s'il se perdait quelque part dans son regard. Elle recula par après, allant s'installer à table. Elle recroquvilla ses jambes vers elle, appuyant ses talons sur la chaise, se mordillant le pouce en attendant, d'impatience mais aussi de gêne. Elle n'avait pas vraiment l'habitude qu'on la serve, contrairement à ce qu'on pouvait penser. Ok, elle était fille d'ambassadeur, mais elle se servait son petit déjeuner elle-même -même s'il était déjà préparé sur un buffet...-.

Il mettait les petits plats dans les grands décidément. Des fruits, du sirop d'érable à profusion et surtout de la chantilly. La grande gourmande qu'elle était appréciait déjà ce petit nuage de crème blanche, trempant son index dedans quand il posa l'assiette devant elle, le portant à sa bouche ensuite. Ah la chantilly... Son remède après avoir regardé un film à l'eau de rose, sa consolation d'être une "célibattante". Elle sentit les arômes du café venir jusqu'à ses narines. Elle n'aimait pas en boire en temps normal, mais là elle en aurait besoin et le sien sentait si bon... Elle prit son couvert et coupa un bout de gaufre, l'engloutissant presque aussitôt, souriant à sa réponse. « Hummm... Non non, c'est parfait, ne t'en fais pas. » articula-t-elle tandis qu'elle avalait le reste de sa bouchée. Il se joignit après à table, mangeant à son tour. Nouveau silence et séance de regards échangés. Puis Jim fini par reprendre la parole. Les obsèques... Il lui proposait à nouveau son aide. Quitte même à prendre une journée pour ça. Elle releva son regard de sa tasse de café, la tête légèrement penchée sur le côté, émue de ce nouveau geste envers elle et peut-être aussi un peu parce qu'elle sentait sa main sur la sienne, une chaleur réconfortante et douce.
« Je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu as fait pour moi Jimy. Vraiment. Merci, tu es un ange. ». Elle se pencha vers lui, déposant sur ses lèvres un simple baiser, qui symbolisait sa reconnaissance. Enfin c'était clair pour elle, mais évidemment, sous un autre angle, si on observait la scène sans le savoir, ça ressemblait à tout autre chose. Elle le réalisa en reculant, posant sa main sur sa bouche, l'air confuse. « Excuse-moi je... C'était déplacé. Pardon. » Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? Elle commençait à croire qu'elle devait réellement penser à consulter... Elle plongea son regard dans le fond de sa tasse, semblant soudainement trouver les reflets de lumière sur la surface du liquide noir fascinants... Mon dieu, si elle aurait pu se transformer en souris à l'instant, elle se faufilerait déjà dans un trou...
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Jiminy Myrivilis
Jiminy Myrivilis

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And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- Vide
MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyMer 11 Jan - 6:25

Il était réellement très rare pour lui de se réveiller aux côtés d'une femme ...Ce pourquoi il avait semblé si perturbé à son réveil. Cependant, un doux sourire timide s'afficha sur ses lèvres lorsque son amie lui dit « Si tu continues à me traiter comme une princesse, ça arrivera plus souvent tu sais. » mais bien vite, il prit de la couleur en disant à son tour «Ça ne me dérangerait pas du tout ...» Il avait réalisé que ce qu'il venait de dire ne lui ressemblait pas, ce pourquoi il se levai en ouvrant de grands yeux outrés par son attitude avant de se ressaisir et l'inviter à se lever aussi pour le petit déjeuner.

Il se devait de garder une certaine contenance ...et il y parvint assez bien disons, malgré sa grande gêne habituelle. Il lui avait donné ses vêtements pour qu'elle puisse se changer, et pendant se temps, était descendu à la cuisine pour commencer le repas. Des gaufres! Sans s'en rendre vraiment compte, il avait sorti le grand jeu avec ces plats! Tout était parfait dans les assiettes. Le sirops, la chantilly, les petits fruits ...Ont auraient dit les plats d'un célèbre gastronome! L'odeur qui s'en dégageait était tout aussi appétissante, disons, et Athénaïs ne manquai pas de lui faire savoir en le disant elle même lorsqu'elle s'était collée à lui, dans son dos pour admirer son travail de chef cuisinier. Évènement qui réussi à perturber encore une fois notre très cher Jiminy qui, durant un moment, fit obnubilé par la splendeur de ses traits et ses lèvres qui semblaient l'appeler pour un baiser! Sa bulle se brisai lorsqu'elle se reculai pour gagner la table et s'asseoir sur une chaise en continuant de le regarder faire.

Étonnamment, il s'était prit à regretter qu'elle l'ait quitté ainsi, aussi rapidement. Il aurait aimé la garder tout contre lui encore un long moment ...Il s'était senti bien. Comme envelopper dans un certain bonheur indescriptible et indéchiffrable. Il se mit donc à déposer les plats sur la table et prit place devant elle en lui souhaitant bon appétit tout en lui disant que si elle n'aimait pas, il ferait autre chose, mais elle s'enquit rapidement de lui dire «Hummm... Non non, c'est parfait, ne t'en fais pas. » Rassuré, il pu sourire de nouveau et commencer à manger à son tour. Elle semblait réellement aimer son plat puisqu'elle continuait à manger, les yeux brillants.

Au bout d'un moment, Jiminy décidai de revenir sur le sujet de la mort en lui affirmant qu'il prendrait sa journée de congé pour l'aider dans ses papiers, ou à tout ce qu'elle aura besoin et ce, tout en lui prenant la main doucement, de façon réconfortante. Il voulait la soutenir dans ce processus. Elle était très importante pour lui donc dans un sens, c'était normal d'agir ainsi. Il le faisait de bon coeur mais aussi car il ne tolèrerait pas qu'elle soit obligée de vivre cela toute seule.

Elle semblai émue par ces paroles et dit alors « Je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu as fait pour moi Jimy. Vraiment. Merci, tu es un ange. » pour ensuite lui déposer un tendre baiser sur les lèvres. Tout s'était passé extrêmement vite pour lui. Il n'avait pas eu le temps de refermer ses yeux à ce contact. Son coeur avait cessé de battre pendant deux secondes et toute un raz de marée de sensations étranges mais agréables vint traverser son estomac.

Au moment où Athénaïs se reculai, l'air définitivement intimidé par la situation, confuse elle lui dit « Excuse-moi je... C'était déplacé. Pardon. » Il la regardai alors contempler le fond de sa tasse et cru voir devant lui une gamine attristée d'avoir fait une bêtise. C'est alors que, sans trop réfléchir, il relevai doucement son menton pour qu'elle le regarde droit dans les yeux et vint déposer à son tour, un doux et tendre baiser sur ses lèvres. Sa main qui n'avait pas lâcher la sienne, la serrai un peu plus en guise d'affection, et son autre main se déposai lentement sur sa joue gauche. Ce nouveau contact avec ses lèvres lui dictai de ne pas s'arrêter. Avec plus de passion alors il s'avança sur le bout de sa chaise et cette fois ci, l'embrassai de façon toujours aussi tendre, mais un peu plus passionné. Comme si une décharge électrique nommée amour venait de lui traverser le corps à cet instant. Il n'allait pas arrêter ...Il allait user ses lèvres jusqu'à ce qu'elles lui fassent mal! Cette sensation lui était beaucoup trop agréable pour qu'il n'arrête en si bon chemin!

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Athénaïs D. Galifianakis
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And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- Vide
MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyJeu 12 Jan - 21:58

Il n'avait fait que dire ce qu'elle pensait. A se faire traiter comme une princesse sans arrêt, elle finirait forcément par y prendre goût et il devrait la supporter dans son lit bien plus souvent. Même si à la base elle plaisantait en disant ça bien sûr. Jiminy confessa alors que ça ne lui déplairait pas en réalité, qu'elle squatte son lit. Ce qui la fit sourire, car presque immédiatement après il se mit à rougir comme une pivoine surtout quand elle rajouta un « [color=purple] Moi non plus. » par la suite. Elle demanda alors une fois debout où se trouvait ses vêtements. Il s'empressa de les lui remettre et descendit à la cuisine préparer le petit déjeuner. Tandis qu'elle se changeait elle réfléchit un moment. Elle savait qu'il avait plus ou moins l'habitude qu'elle agisse comme ça, aussi... directement avec lui ? Car elle savait bien que lui n'était pas comme le mâle moyen, à prendre ces gestes là pour des invitations qui n'en étaient pas. Mais elle n'avait jamais vraiment réalisé à quel point cela pouvait l'impacter. Là, face à face, elle l'avait pourtant bien vu... Ce qui expliquait aussi pas mal de choses à vrai dire. Et qui lui en faisait comprendre d'autres longtemps ignorées ou plutôt rangées bien proprement dans un coin lointain de son esprit.
une fois décemment vêtue elle descendit donc le rejoindre dans la cuisine, le félicitant tout en l'enlaçant de dos pour la délicieuse odeur qui se dégageait de ses fourneaux. Ensuite elle recula pour aller prendre place à la table. Il déposait les assiette sur cette dernière, lui assurant qu'au besoin si ce qu'il avait préparé ne convenait pas, il pouvait refaire autre chose. Se mettre en quatre pour elle comme ça c'était adorable, mais les gaufres lui convenait très bien, elles étaient même délicieuses. Elle le rassura donc sur le sujet et continua de manger en sa compagnie. Oui, une gaufre et un peu de sirop d'érable pouvaient faire des miracles sur elle parfois...

Après un moment de silence, il lui proposa donc à nouveau son aide. Pour toute la procédure qu'elle allait devoir suivre. Les papiers, les différents choix pour les obsèques, l'organisation de la cérémonie et tout le reste. Chose qu'elle appréciait vraiment, car elle ne se sentait pas la force d'affronter ça seule. Car même si elle ne doutait pas une seconde que Milicent l'aurait aidé, elle ne voulait pas lui imposer ça. Elle avait déjà tant fait pour elle tout au long de ces années... Elle savait bien sûr qu'il ne le proposait pas parce qu'il s'attendait à ce qu'elle refuse son aide, en clair, juste par politesse. Jimy était toujours très sincère avec elle, elle le savait. Comme s'il était incapable de lui mentir. Ce nouveau geste envers elle la touchait beaucoup, car elle savait bien que même s'il avait un personnel tout à fait qualifié à sa charge, prendre un jour de repos pour se consacrer à elle n'était pas rien pour lui. Oui, un peu comme elle, le boulot était sa vie, dévoués corps et âmes... Elle voulait donc le remercier d'une façon particulière. Ce qu'elle fit en déposant un baiser sur ses lèvres. Sans pour autant réaliser ce que ce dernier pourrait véhiculer comme message. Confuse, elle se reprit aussi et se mua dans le silence.
Non mais à quoi avait-elle penser ? On parlait de Jiminy. Pas de n'importe quel premier venu. Elle se maudissait de ne plus être en mesure de réfléchir avant d'agir depuis la veille. Elle qui avait pourtant tant l'habitude de contrôler ce qu'elle ressentait et ce qu'elle faisait. Devait-elle y voir là un signe ? Depuis tout à l'heure elle n'avait pas vraiment cessé de retourner les choses dans sa tête. Non, elle n'avait rien oublié, la pizza, le câlin avant de s'endormir, l'étrange sensation qu'on la regardait dormir... Et si... Non... Non, elle devait simplement être encore sous le choc, elle analysait les choses de façon erronée. Mais si ce n'était pas le cas ? Tandis donc qu'elle réfléchissait en contemplant le fond de sa tasse de café, elle ne le vit pas tendre la main pour qu'elle relève son menton, comme l'on ferait avec un enfant qui boude pour lui faire la leçon.

Et là, sans trop comprendre ce qui se passait, ses yeux s'étaient clos. A la seconde même où il déposait ses lèvres contre les siennes. Elle ne s'était certainement pas attendu à ce qu'il fasse ça. Elle s'attendait plutôt à ce qu'il lui parle, la réconforte, mais ça... Elle n'aurait pas parier là dessus, ah ça non. C'était tellement inhabituel venant de sa part... Mais c'était cependant loin, très loin d'être désagréable. Sentant une douce chaleur sur sa joue, elle en conclu qu'il devait s'agir de son autre main puisque la première était encore dans la sienne, la serrant un peu plus fort d'ailleurs, à mesure que le baiser gagnait en intensité à vrai dire. Si on lui avait dit un jour qu'il pouvait se montrer si fougueux... Elle ne l'aurait pas cru. Sa main libre vint se poser sur son flanc, l'attirant un peu plus vers elle. Mais qu'est-ce qui lui prenait ? Elle était là, dans sa cuisine, en train de l'embrasser alors que la veille encore elle pleurait la mort de celui qui pour elle avait été comme un père ? La douleur lui faisait perdre la tête assurément. Mais ce baiser était bien trop captivant pour qu'elle se soucie de quoi que ce soit d'autre pour le moment.
Après quelques secondes, elle recula tout de même, légèrement essoufflée. Elle le dévisageait avec insistance, essayant de chercher sur son visage une quelconque explication à ce soudain revirement de comportement de sa part. Pas qu'elle l'en blâme, au contraire. Dire qu'elle n'avait pas apprécié serait un mensonge. Mais elle voulait simplement comprendre... « C'était... Wow. Euh... » dit-elle en se pinçant une lèvre entre ses doigts, comme pour se convaincre qu'elle ne venait pas tout simplement d'halluciner. « Tu cuisines bien, tu embrasses bien... Tu me caches encore beaucoup d'autres talents dis moi ? Parce que là... » Mais elle ne lui laissa pas vraiment l'opportunité de répondre car se fut à son tour de répondre à ce baiser endiablé. Oui, c'était officiel, elle avait craqué. Craqué pour son petit croque-mort...
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Jiminy Myrivilis
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And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- Vide
MessageSujet: Re: And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- And suddenly it's hard to breathe -r.Jiminy- EmptyLun 16 Jan - 6:13

Sans trop réfléchir, Jiminy n'avait pas su résister à l'appelle de ses sentiments et peu de temps après qu'elle lui ait déposée un doux baiser sur la joue, il l'embrassai fougueusement. Cela n'avait jamais réellement été dans sa nature de prendre les devants ainsi, cependant, ce fut plus fort que lui. Son doux parfum, la caresse de ses lèvres sur sa joue, son approche ...le fait qu'elle soit simplement là, se tenant à côté de lui ...Jiminy s'était emporté. Il avait, pour une fois, saisit l'opportunité qui lui avait été donné.

Les lèvres sellés aux siennes, une main sur son flanc et l'autre sur la joue, Jiminy l'embrassait de façon aussi passionnée qu'amoureuse. Ce baiser, ce moment était ampli d'émotions, de révélations pour ces deux jeunes gens. Il avait perdu la conscience du temps. Il avait même peine à penser! Son esprit était occupé que par ses gestes, cette soudaine affection qui lui avait tant manqué depuis des années. Il embrassait une femme ...et pas n'importe laquelle! C'était Aathénaïs ...Une amie! Du moins ...Était?

Le baiser se fit cependant interrompre par celle-ci qui se reculai afin de reprendre son souffle. Instantanément, la logique de Jiminy revint, ainsi que sa timidité absolu. Lorsqu'elle lui dit en pinçant une de ses lèvres « C'était... Wow. Euh... » il baissai rapidement la tête, n'osant plus la regarder droit dans les yeux. Il avait sans doute dépasser les bornes! Il était clair pour lui qu'elle allait prendre ses jambes à son cou maintenant, et partir de chez lui en hurlant! Cette scène imagé le terrifiai mais vint subitement s'effacer lorsqu'elle reprit parole en disant « Tu cuisines bien, tu embrasses bien... Tu me caches encore beaucoup d'autres talents dis moi ? Parce que là... » Il relevai ensuite sa tête, les yeux brillants d'espoir et un petit sourire vint même se dessiner au coin de ses lèvres lorsqu'il comprit ce qu'elle voulait dire par là.

Il allait parler au moment où elle l'embrassai de nouveau, lui faisant complètement du même fait, perdre le fil de ses pensées. Ses yeux se refermèrent et il haussai un moment les sourcils de surprise, avant de prendre son visage à deux mains et de la tirer doucement vers lui pour qu'elle s'assoit sur ses jambes. Ainsi, dans cette position ils pouvaient s'embrasser à leur guise sans se faire mal au dos ou se cogner les genoux ensemble! Il glissai par la suite une main dans ses cheveux afin de les caresser lentement et s'interrompit à son tour au bout d'un moment afin de reprendre son souffle.

Toussotant de nervosité en mettant son poing devant sa bouche pour être poli, il dit d'une voix tremblante qui lui était propre quand il était nerveux «Je ...Je sais jongler et ...imité le bruit de Chubaka ...» et à ces mots il se mit à rougir en souriant tel un gamin prit en faute. Il baissai ensuite la tête et vint coller son front contre l'épaule d'Athénaïs en reprenant son air peu à peu. Il s'était remit à trembler dû à l'adrénaline qui était monté en lui mais il en était heureux. Il se sentait bien ...Plus que bien, même ...Pour une fois dans sa vie, tout lui semblait être parfait.

Relevant sa tête au bout de quelques secondes, Jiminy la regardai droit dans les yeux cette fois. Son sourire enfantin était toujours là, à la commissure de ses lèvres et ses joues rouge n'avaient pas diminuées de couleur. Il était toujours écarlate ...mais ressemblait maintenant au petit Simplet de Blanche-Neige. Difficilement, il réussit à lui avouer «Ça faisait un moment que je pensais t'embrasser, Athénaïs ...mais j'en avais jamais eu le courage ...» et il baissai de nouveau ses yeux, ne pouvant plus supporter de soutenir son regard. Il craignait toujours une mauvaise réaction. Qu'elle le repousse ou qu'elle se moque de lui. Pas qu'il l'a croyait capable de faire de telles choses! mais il était toujours aussi craintif au moment où les relations montaient d'un niveau, comme maintenant.

Intimidé, il se mit à mordiller sa lèvre et prit la main d'Athénaïs pour jouer avec ses doigts, lentement. Il tentait de se ressaisir. Si elle l'avait embrassé en retour, c'était car elle le voulait bien, non? et si elle lui avait même mentionnée qu'il embrassait bien ...C'est qu'elle le croyait, pas vrai? Il prit donc une grande respiration en relevant de nouveau son regard vers elle et dit «Je ne suis pas très doué dans les relations personnelles, Athénaïs ...» et poussai un petit rire en hochant de la tête, comme si il était découragé, avant de reprendre «Je crois que tu devras m'aider un peu sur ce coup ...J'ai peur de ne pas trop savoir comment m'y prendre, malheureusement ...Je suis sans doute meilleur avec les morts qu'avec les vivants ...» et il rigolai nerveusement avant de baisser sa tête et de se taire. Il avait peur d'en avoir trop dit ...Sérieusement, parler de mort, là? Maintenant? Alors dans un geste ultime pour tenter de regagner un point, délicatement il portai la main d'Athénaïs à sa bouche et y déposai un doux baiser dessus, en regardant son geste, les yeux baissés ...Toujours comme si il avait peur d'une quelconque réaction négative de sa part.
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