Confortablement installé dans son fauteuil devant son écran géant, Dionysos regarde un match de foot de son équipe préféré, il n’entend donc pas la porte de son loft s’ouvrir. Emma vient de rentrer, elle devait passer des entretiens aujourd’hui. Elle se met à rire comme un abrutie toute seule dans le couloir & cette fois, Dionysos de réveille, il passe par-dessus son canapé et la rejoint dans le couloir ou elle tente encore de retirer ses chaussures. Il soupire bruyamment. « Oh Dio… Ne m’en veut pas !... Tu sais, ils étaient pas cools là-haut… Trop de responsabilités… Trop de gens aussi…Enfin… J’ai été boire un verre quoi… Peut-être même plus qu’un verre d’ailleurs… » Elle explose de rire alors que son frère bouillon intérieurement. Sa petite sœur est un cadavre, mais bon, elle ne semble pas avoir pris de drogues, elle semble avoir juste bu, mais c’est tout de même de trop. Il s’approche d’elle sans un mot et l’aide à retirer ses chaussures. Il la prend par le bras et l’emmène dans sa chambre ou il la pose sur le lit. Il l’abandonne deux minutes pour préparer un verre d’eau de l’aspirine.

Voilà le quotidien des deux, enfin. Quelques jours plus tard, Dionysos est à bon bureau à Larissa en train de terminer des dossiers qu’il doit envoyer à Bruxelles quand son téléphone se met à sonner. « Dio, C’est Manue… Je… Ça va pas du tout…Je t’en supplie, viens me chercher… » Rien de plus, il sait où elle est. Il quitte son bureau en courant, juste assez de temps pour prendre une veste, il dévale les escaliers le cœur battant la chamade. Il ne supporterait qu’il arrive quelque chose à sa petite sœur, parce que malgré ses conneries, c’est sa petite sœur et il l’aime. Il prend sa voiture et roule pendant près de dix minutes avant d’arriver dans le quartier ouest de la ville, il se gare et sort. Il marche rapidement et surveille dans toutes les petites rues s’il voit sa petite sœur. Après quelques minutes de recherche, il la trouve assise dans un coin en train de sangloter. Soulagé, sa boule au ventre disparait. Il s’approche rapidement d’elle, l’enveloppe dans sa veste et la soulève pour la porter. Pas un mot, c’est leur deal. Elle n’est pas obligée de parler lorsqu’il vient la chercher, mais elle doit le faire dans le cours de la journée, c’est comme ça que ça marche entre eux.