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CATH&YAAN ∞ The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched - they must be felt with the heart

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Yaànnis A. Khrystopoulos
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MessageSujet: CATH&YAAN ∞ The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched - they must be felt with the heart CATH&YAAN ∞ The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched - they must be felt with the heart EmptyVen 2 Déc - 1:37



Rester ensemble était l’unique solution à mes yeux pour passer ce cap. Nous étions encore tous les deux sous le coup de cette décision. Dans moins de 24 heures, cet enfant n’existerait plus et face à un choix aussi cruel, je savais que Cathlyn aurait besoin de moi. Surement plus maintenant que jamais. On voulait voir notre couple s’en sortir grandi. Mais dans quelles statistiques nous nous trouvions à vrai dire ? Dans les moins de 5 pour cent de cette planète à devoir renoncer à être parents. Elle n’avait pas besoin que je lui rappelle combien cette décision me coûtait, elle savait pertinemment que rien n’avait plus d’importance qu’elle et notre famille. Autant certains couples se verraient préoccupé par leur situation financière, autant du jour où j’ai appris sa première grossesse, j’ai compris que rien ne compterait désormais plus que la famille que je construirais avec elle. Certes j’avais eu besoin de temps pour comprendre.

Elle avait besoin de moi, de mon soutien, de mon amour et j’étais là. Comme je l’ai toujours été. Je ne préfère pas lui rappeler. Le moment était mal choisi et puis elle savait. Elle me connaissait. On passerait la soirée à essayer de se changer les idées et peut être que j’arrivais à la faire sourire un peu et qu’elle reprenne quelques couleurs. Toutefois, un mince sourire vint traverser son visage à ma remarque que ça serait dommage qu’elle se trompe d’homme le jour du mariage. Ses doigts caressant ma joue, un timide sourire se peignit sur mes traits alors que je l’embrassais sur le front. « Aucun risque pour que je me trompe. » Elle avait plutôt intérêt, parce que je serais bien capable de lui remettre les idées en place si jamais, elle osait me faire un coup pareil.

Reprenant notre marche jusqu’à la voiture, je tentais un compromis pour notre soirée. A défaut de prendre l’air, ou même qu’on ne cuisine pas, je voulais toutefois qu’elle avale quelque chose. C’était nécessaire. On allait éviter les fruits de mers qui nous rendraient malade, mais toujours est-il qu’elle ne pourrait rester sans rien avaler jusqu’à demain voir encore plus longtemps. Lorsqu’elle finit par accepter, même si c’était à contrecœur et pour me faire plaisir. Tout ce qu’elle ingurgiterait, ça serait toujours ça de pris. Et puis, je serais présent. Je n’étais pas comme l’un de ses types qui foutent une fille enceinte et la jette après, ne voulant pas affronter les conséquences de ses actes. Surmonter cette épreuve ne serait pas de tout repos mais j’aimais à croire que c’était le pire et que les beaux jours ne tarderaient pas à venir dans notre vie.

Démarrant la voiture et m’enfilant dans la circulation, je pris tout de même sur moi pour changer de sujet. Au moins durant l’espace de quelques minutes, on ne songerait pas à nos problèmes. Notre relation avait mis du temps à s’épanouir. On avait toutefois rapidement emménagé ensemble, c’est vrai et peut aurions-nous dû être marié à cet instant même. Sauf que je voulais me prouver surement à moi-même que je pouvais être un compagnon solide et bon. Contrairement à celui qui fut mon père. Et puis, je voulais laisser à Cathlyn que cette idée mûrisse tranquillement dans son esprit. Même si notre mariage était visiblement bien attendu par sa mère.

La dernière rumeur en date semblaient se répandre et consistait à faire croire que j’étais un homme soumis. Ou du moins que Cath me contrôlait. La bonne blague. Comme si l’un de nous deux contrôlait l’autre. C’était tout simplement de la chose le plus ridicule que j’pouvais entendre depuis déjà plusieurs. Mais Cath’ savait que quelque part c’était plus ou moins un sujet qui me touchait. Pas que je me sente inférieur ou soumis, mais du fait que ma mère le fut. Cette rumeur m’affectait en grande partie parce que ça remontait de douloureux souvenirs. Ceux-là même que je tentais éperdument d’enfermer dans une boite pour ne plus jamais avoir à y songer. Paradoxalement, j’avais conscience que ma fiancée cherchait simplement à me taquiner. Dans le fond, elle était l’unique personne à savoir ce qui se trouvait au fond de mon cœur.
« Et comme je suis une fiancée pleine de bonne volonté, je vais admettre que je ne porte pas la culotte, contrairement à ce que certains pensent. » Un sourire en coin naquit sur mes lèvres, alors que je penchais la tête sur le côté et l’embrassais rapidement au coin des lèvres, sans quitter la route des yeux. « Voilà pourquoi je t’aime tant. Tu sais toujours quoi dire pour me remonter le moral et me faire plaisir. Si on n’était pas déjà fiancés, je te demanderais de m’épouser sur le champ ! » plaisantais-je à mon tour en cherchant sa main pour glisser mes doigts entre les siens. Oui, elle seule était capable de me faire oublier, les heures sombres que j’ai pu vivre par le passé. Levant sa main à mes lèvres où je déposais un baiser, je murmurais. « ça ira, on s’en sortira ensemble. » Il n’ y avait rien d’autre à ajouter. Elle savait de quoi je parlais et je lui avais fait la promesse d’être là. Et je le serais, parce qu’elle était tout ce qui comptait à mes yeux. Je coupais alors le contact alors que je me garais sur notre place de parking attitré. La soirée risquait bien d’être longue et morose, mais c’était toujours mieux d’être ensemble, plutôt que de remuer cette histoire chacun de son côté. Au moins, j’aurais toujours la satisfaction de la serrer dans mes bras et de sentir son corps contre le mien. Je ne serais pas seul. Plus jamais.

Le lendemain, Appartement de Cath’ & Yaàn

La sonnerie typique de mon portable programmé sur la chanson « Carry on my wayword son » me réveilla. Il était très tôt. L’écran du reveil n’affichait pas encore sept heures et je sautais pratiquement du lit pour répondre au téléphone, une boule se nouant dans mon ventre. Je jetais un œil à Cath’ qui semblait dormir. Elle avait remué un bon moment cette nuit et j’en savais la raison. Elle avait finit par se calmer lorsque je l’ai prise dans mes bras de ce geste si rassurant qui était devenue une habitude au fil de ses années. Je décrochais le téléphone, la voix enrouée en sortant de la chambre. J’étais encore à moitié dans les vapes. M’appeler à cette heure, alors que je ne travaillais et devais accompagner Cath à l’hopital pour cet intervention, c’était déjà une mauvaise journée en apparence. M’approchant de la cuisine j’écoutais mon interlocuteur qui n’était autre qu'un de mes amis des services de police locaux. Ce dernier restait vague, me demandant simplement de venir pour une identification. Car on avait retrouvé le corps d’une enfant. Collinn. Il ne m’en fallut pas plus pour me réveiller. J’avalais un café froid qui me fis grimacer et j’attrapais une chemise et un jean dans la chambre pour m’habiller en quatrième vitesse. Revenant dans la cuisine, j’accrochais un vulgaire post-it.

Citation :
Nikko m’a appelé, je dois passer au commissariat.
Je te retrouve à l’hôpital.
Je t’aime.
Y. <3

Ça n’était pas elle ! Dieu merci. Le visage de cette gamine avait été amoché, en plus d’être resté dans l’eau très longtemps. C’était pourquoi Nikko n’avait pu l’identifier et qu’il voulait ma confirmation. Maintenant que j’étais certain que ça n’était pas Collinn. Je me permettais enfin de respirer. Son absence se prolongeait et ça me faisait peur. Je m’inquiétais constamment. Le moindre bruit me faisait sursauter, même si je tentais de le cacher. Je prenais sur moi dans l’espoir que Cath ne s’en aperçoive pas et qu’elle puisse s’appuyer sur moi dans ces moments difficile. La matinée était déjà bien entamé quand lorsque je sortis du commissariat. Ce matin, je n’avais même pas pris le temps de me raser et encore moins de me coiffer. J’avais les cheveux en pétard et la tête d’un mec qui n’avait pas dormi ou presque. C’était ainsi, les traits tirés que je m’engageais dans le quartier Nord pour rejoindre l’hôpital.

C’était l’heure de pointe et la circulation était déjà pratiquement impossible à cette heure. En temps normal, déjà je prenais des précautions pour partir plus tôt. En l’occurrence, je n’avais pas d’autres choix que d’attendre de voir la circulation devenir plus fluide. Le temps s’égrenait. Je voyais les minutes défiler sur l’horloge de la voiture, tandis que le rendez-vous pour l’intervention de Cathlyn se rapprochait. Soupirant, je songeais que j’aurais peut-être meilleure compte d’y aller à pied. Avec de la chance je pourrais même être à l’heure. Sur cette pensée, la voitures devant moi commencèrent à avancer. Je dus contourner une grande partie du quartier à cause d’un accident important. Pompiers, secouristes et agents de police étaient déjà sur les lieux. Les flics délimitant déjà un périmètre pour la scène de l’accident. Néanmoins, j’étais déjà en retard lorsque je me précipitais dans le premier ascenseur qui me mènerait à l’obstétrique. Je débouchais d’un pas pressé dans le grand hall avant de m’avancer vers le bureau des infirmières.

« Cathlyn Hatzipanagis a une intervention de prévu. Je suis son fiancé- »
« Elle est en salle de préparation avec le médecin. Vous ne pouvez pas la voir- »
« Elle m’attend- »
« Je suis désolée. C’est le protocole monsieur- »
« Khrystopoulos ! » répliquais-je agacé. « Vous pouvez au moins lui dire que je suis là ? » insistais-je devant cette infirmière qui me prenait visiblement pour un abruti fini. Certes j’avais tout du type qui semblait avoir trainé dehors toute la nuit à faire je ne sais quoi. Mais quand même !
« La salle d’attente est sur votre gauche ! » me réplique-t-elle en me fustigeant d’un regard assassin. Je m’éloignant en pestant contre cette incapable. « qu’elle s’étouffe avec son sandwich cette vieille pie ! » A l’heure qu’il était, j’étais certain que Cathlyn penserait que je ne tiendrais pas ma promesse. Et ça me foutait en rogne. C’était peu dire. Mes mains commençaient déjà à trembler par la colère qui venait à couler dans mes veines. La mâchoire contractée, je me massais nerveusement les mains, commençant à faire les cents pas dans cette ridicule et minuscule salle d’attente, sous le regard impatients de femmes enceintes et de couples. Quoi ?! Ils n’avaient vu un type un brin agacé ?! Je les fustigeais un regard assassin alors qu’ils semblaient tous là à vouloir me juger. Oui, j’étais débraillé et alors ?! Eux n’avaient pas eu à identifier le corps d’une gamine morte de quatre ans à sept heures du matin. Je continuais à faire les cent pas dans cette pièce me passant une main dans les cheveux, puis sur ma nuque un peu raide. Les minutes filèrent comme m’apparaissant des heures entières, mon inquiétude s’amplifiait à chaque seconde qui s’écoulait. J’étais à bout de nerfs, prêt à exploser. Il me fallut près d’une bonne minute avant de réaliser que c’était la voix faiblarde de ma fiancée que j’entendais un peu plus loin, au bout d’un moment qui sembla être une éternité. Ça n’est qu’à cet instant que je relevais la tête pour croiser son regard. Sans jeter un regard aux alentours, je me pressais dans sa direction, ignorant la remarque d’une femme dans la salle.

« J’ai cru qu’il allait prendre racine ! » je n’avais cure de ces personnes. Non, tout ce qui comptait c’était Cathlyn. Alors que je me rapprochais sensiblement d’elle, j’attrapais sa main avant de l’entrainer dans mes bras. « Je suis désolé. Je voulais être là… c’est juste que… » Je me pinçais les lèvres. Avait-elle vu mon post-it sur le frigo ? Je secouais la tête. Ça n’était pas important, ni le moment. Tout ce qui comptait c’était maintenant et les jours qui viendront. Ensemble. « Je suis là. » finis-je alors par souffler en l’entourant d’une étreinte rassurante et déposant un baiser dans ses cheveux. « ça ira, ma puce. » tentais-je dans un dernier souffle autant pour la convaincre et me convaincre par la même occasion.


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Cathlyn S. Hatzipanagis
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MessageSujet: Re: CATH&YAAN ∞ The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched - they must be felt with the heart CATH&YAAN ∞ The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched - they must be felt with the heart EmptySam 10 Déc - 10:05

J'avais redouté ce moment pendant des semaines. La seule chose qui m'avait permis de tenir le coup, de ne pas craquer, ça avait été la présence de Yaànnis à mes côtés. Une présence sur laquelle j'avais beaucoup compté en ce jour fatidique, car il me l'avait promis : il resterait avec moi, pour le meilleur et pour le pire. Le pire, nous l'avions déjà vécu en Avril, et nous nous apprêtions à le revivre à nouveau. Le pire s'était déjà produit, s'apprêtait à se reproduire, et malgré tout, je ne cessais de penser au meilleur. A toutes ces belles choses qu'il nous restait à vivre ensemble, à ce mariage que l'on s'était promis, à cette famille que nous allions construire à deux. Une famille bien loin d'être celle que nous avions imaginée et attendue depuis plus d'un an déjà, mais dont nous devrions nous contenter malgré tout. Oui, je comptais sur le soutien de Yaànnis pour affronter cette épreuve. Un soutien qu'il n'était visiblement pas prêt à m'apporter. Devais-je lui en vouloir ? Je lui avais imposé une véritable torture, en lui demandant non seulement de renoncer à cette famille à laquelle il tenait tant, mais en plus en l'obligeant à m'accompagner pour l'intervention. J'avais su combien il était opposé à cette dernière, et j'aurais dû savoir qu'il ne supporterait pas de m'assister jusqu'au bout dans cette décision que je lui avais finalement imposée. Malgré tout, j'avais espéré. Espéré qu'il tiendrait sa promesse, qu'il serait là pour moi. Son absence me faisait mal. Pire encore, elle faisait ressurgir les doutes qui m'habitaient depuis plusieurs jours maintenant. Allongée sur la table d'examen, une infirmière à mes côtés, je luttais contre les larmes qui menaçaient de m'échapper.

« Le docteur ne devrait plus tarder. Je vais vous administrer un calmant, ça va vous aider à vous détendre, vous en avez besoin. », conclu-t-elle en me piquant le bras et en m'injectant le calmant qu'elle m'avait promis. « Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. » m'affirma-t-elle, en voyant l'angoisse dans mon regard.

Non, tout n'allait pas bien se passer. Je m'apprêtais à mettre un terme à ma grossesse, à renoncer à cette famille à laquelle je tenais tant. Je m'apprêtais à tuer mon enfant. Tout ne se passerait pas bien. Je me retins de lui dire ces mots, fermant un instant les yeux pour me calmer, et inspirant profondément. Les minutes s'écoulèrent, toutes aussi longues les unes que les autres, jusqu'à ce que, finalement, le docteur ne pénètre dans la pièce, vêtu de sa blouse blanche, un lent sourire se dessinant sur ses traits.

« Vous êtes prête ? » me lança-t-il, tandis qu'il me désignait un brancard, à l'entrée de la salle d'examen. « Si tout est bon, on va vous emmener au bloc sans plus tarder. Une fois sur place, on vous fera une anesthésie, et je procèderais à l'intervention. Ca ne devrait pas être bien long. L'affaire d'une heure, tout au plus. », m'indiqua-t-il, tandis que je me redressais légèrement.

Je ne me sentais pas très bien. J'avais l'esprit ailleurs, et je commençais à avoir des vertiges. J'essayais de me lever, péniblement, avant de renoncer.

« Je ne peux pas. » soufflai-je finalement, mon cœur tambourinant dans ma poitrine comme jamais.
« On va vous aider à vous relever, ce n'est pas un problè- »
« Non », le coupai-je brusquement. « Je ne peux pas le faire. L'intervention. Je ne veux plus la faire. »

Le médecin et l'infirmière s'échangèrent un drôle de regard, et finalement, mon obstétricien poussa un long soupir.

« C'est le stress qui vous fait parler, Melle Hatzipanagis. » tenta-t-il de me raisonner tandis que je secouai vigoureusement la tête. Ca n'avait rien à voir avec le stress, tout à voir avec l'amour. Je ne pouvais pas faire ça. Je ne pouvais pas tuer mon enfant. Pas après tout ce qui s'était passé en début d'année, pas en sachant que c'était peut-être ma seule chance d'être un jour maman.

Poussant un profond soupir, l'homme quitta la pièce sans un mot pour annuler la réservation du bloc, et annuler l'intervention. L'infirmière étant restée à mes côtés garda le silence quelques instants, avant d'oser me demander :

« Vous êtes sûre de ce que vous faites ? »

Je hochai la tête en guise de réponse. Oui, j'en étais sûre. J'en étais certaine. J'étais consciente de prendre une décision importante, une décision qui changerait à jamais ma vie et celle de Yaànnis. Une décision qui pourrait tout aussi bien détruire notre couple, si les choses venaient à mal se terminer et pourtant, j'avais envie d'y croire. Le médecin revint après quelques minutes, un air soucieux sur le visage.

« Vous savez quels sont les risques, Cathlyn ? »

Je hochai la tête à sa question. Oui, je connaissais les risques. Il me les avait suffisamment exposés par le passé pour me convaincre de renoncer à cette grossesse pourtant déjà bien entamée.

« Ils sont considérables. » insista-t-il, comme si je ne l'avais pas encore compris. « Les chances pour que vous et votre fils y surviviez sont minces. », ajouta-t-il, tandis qu'un mot retint mon attention.

« Mon fils ? »

Il hocha la tête.

« C'est un garçon. Je l'ai vu hier à l'échographie. Je ne pensais pas nécessaire de vous en parler avec l'intervention mais puisque vous y renoncez... »

Je n'écoutais plus ce qu'il disait. Ma main se posa instinctivement sur mon ventre, tandis qu'une joie immense m'habita. J'allais avoir un fils. Un doux sourire se dessina sur mes lèvres, tandis que mon médecin poursuivait avec ses quelques recommandations :

« (…) pas le moindre effort. Il vous faudra manger équilibrer aussi, veiller à vous reposer au maximum. Un repos strict serait idéal. Ce qui signifie un repos total jusqu'à l'accouchement. Evitez de marcher, n'envisagez même pas de courir, ne prenez pas le volant et ménagez vous. C'est important. Votre corps ne supportera pas la grossesse si vous continuer à agir normalement. Il vous faut être très prudente. »

Quelque chose me disait que cette grossesse ne serait peut-être pas aussi idéale que je l'avais imaginé. Malgré tout, j'acquiesçai à ses paroles, le laissant ainsi poursuivre :

« Une sage femme passera chez vous toutes les semaines pour s'assurer du bon déroulement de votre grossesse. Si elle estime que votre état nécessite une hospitalisation, il vous faudra venir ici. De même si vous avez un malaise, ou de fortes douleurs au ventre... En cas de problème, il vous faudra appeler les urgences. C'est important. Votre vie et celle de votre enfant en dépendent. », souligna-t-il, d'un ton grave, tandis que je continuais de caresser mon ventre avec douceur. « En ce qui me concerne, je souhaite vous revoir dans un mois, afin de vérifier de mon côté aussi que tout se passe bien. En attendant notre prochaine visite, je compte sur vous pour ne pas faire la moindre folie. »

Je souris légèrement avant de hocher la tête une nouvelle fois. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres également avant qu'il ne quitte la pièce pour préparer les ordonnances dont j'aurais besoin. L'infirmière présente dans la pièce m'aida à me rhabiller, avant de me raccompagner jusqu'à la salle d'attente. En chemin, elle m'indiqua :

« Votre compagnon est là. Il vous attend dans la salle d'attente. Vous devriez le rejoindre. » Elle m'adressa un léger sourire, relâcha mon bras, et me laissa faire les quelques mètres qui me séparaient de Yaànnis. Il tournait en rond dans la pièce, il avait l'air d'un lion en cage. Je pouvais lire l'inquiétude dans son regard. Mon cœur se serra, et je tentai de l'interpeller une première fois. Encore sous le coup de l'émotion, ma voix se voulait faible, presque inaudible. Je répétai son prénom, plus fort, et il redressa finalement la tête, croisant bien rapidement mon regard. Il se précipita sur moi, s'emparant bien rapidement de ma main et me serrant fort contre lui. Dans ses bras, je laissais retomber toute la pression accumulée ces derniers jours, laissant quelques larmes m'échapper. Je n'eus pas le temps de parler à Yaànn que déjà, il s'excusait :

« Je suis désolé. Je voulais être là… c’est juste que… Je suis là. » finit-il par dire en resserrant son étreinte et en déposant un doux baiser dans mes cheveux. « ça ira, ma puce. » reprit-il, tandis que j'éloignai mon visage de son cou, pour lui souffler, entre deux sanglots :

« Je... l'ai pas... fait. » Il semblait ne pas comprendre où je voulais en venir. Ou alors, il était sous le choc. Je n'en savais rien. Toujours est il que je repris, afin qu'il comprenne, « J'pouvais pas faire ça, Yaànn'. Ce bébé, c'est une partie de nous, c'est notre seule chance... » J'ignorais quelle serait sa réaction. S'il sauterait de joie ou non. Quelque part, j'avais envie de croire que oui. Car il tenait autant à cet enfant que moi. Les sanglots me submergèrent de plus belle, et je me blottissais à nouveau dans ses bras à la recherche de réconfort. Tandis que je nichais ma tête dans son cou, je soufflais finalement, « C'est un garçon. On va avoir un fils. »
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Yaànnis A. Khrystopoulos
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MessageSujet: Re: CATH&YAAN ∞ The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched - they must be felt with the heart CATH&YAAN ∞ The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched - they must be felt with the heart EmptyJeu 22 Déc - 14:37

Je me sentais comme le plus grand crétin du monde. Incapable d’arriver à l’heure à un rendez-vous médical important. Sans parler de Cath qui pourrait songer que je l’ai abandonné. Surtout en ce jour. Elle avait fait l’effort de me demander de l’aider et mon soutien et comme un bon crétin, j’arrivais en retard. Le staff hospitalier refusait de me laisser la voir alors qu’elle devait la décision la plus difficile de son existence. Sans moi. Je me détestais pour ne pas être à la hauteur de ses espérances. Je ne l’ai jamais vraiment été. Je suis bon pour fuir ma vie et me faire de faux espoir. Pour le reste, je suis un raté. Un looser comme dirait mon père, un bâtard comme dirait mon oncle. Tout le contraire de mon grand-père qui pensait que du bien de l’homme que je deviendrais. C’était si étrange, toujours être rabaissé par les hommes qui sont ma plus proche famille et être adoré et littéralement aimé par des personnes qu’on ne m’autorisait pas à fréquenter. Ça encore c’était un chapitre que je n’avais pas abordé avec Cathlyn. Je le ferais, je lui parlerais de mes grands-parents un jour, mais peut-être pas aujourd’hui. Pas alors que je suis presque certain qu’elle est en train de me détester pour ne pas être dans cette chambre avec elle.

Cette salle d’attente pleine de futurs parents me rendait malade. On devait mettre un terme à cette grossesse alors que notre vœu le plus cher est justement d’avoir un enfant. La vie pourrait-elle être encore plus cruelle à notre égard ? Rester assis sur cette chaise à ne rien faire me rend dingue. Sans parler de cette infirmière qui gobe son sandwich et qui me garde à l’œil. J’espère bien qu’elle s’étouffera avec pour la peine. Cette situation m’agace et me rend nerveux. Mes jambes sont prises de spasmes nerveux alors que mon regard reste planté dans le vide. La minute suivante, je suis debout à faire les cent pas, attendant désespérément qu’on m’appelle. Mais non, il n’y a quelques personnes du staff médical qui passe, rien de plus. J’ai cette sensation de bouillir de l’intérieur et que rien ne parviendra à calmer toutes les pensées parasites qui traverse mon esprit. Et si l’intervention se passait mal ?

Je n’ai guère le temps de songer un peu plus longtemps à ça lorsque j’entends une voix faible prononcer mon prénom. Deux fois. Moins de dix secondes plus tard, je la serrais contre moi, m’excusant. J’ignorais ce qui pouvait bien se tramer dans son esprit mais tout ce que j’espérais c’était qu’elle ne songeait pas à l’éventualité que j’ai voulu éviter ce rendez-vous. Car ça n’a jamais été mon intention. Son visage glissé dans mon cou, je resserrais notre étreindre alors qu’elle laissait échapper quelques sanglots, avant de détacher son visage de mon corps. « Je... l'ai pas... fait. » Je ne sais pas combien de secondes se sont écoulées, mon regard rivé au sien, j’avais envie de sauter de joie et en même temps, c’était une peur puissante qui naissait au creux de mon estomac. « Attends, je… » j’étais pas certain de comprendre mais alors qu’elle reprenait, je sus que l’enjeu serait risqué. Très risqué. On pourrait être une famille… comme cette famille pourrait se résumer à moi, tout seul. Cette pensée était difficile à digérer tout compte fait. « J'pouvais pas faire ça, Yaànn'. Ce bébé, c'est une partie de nous, c'est notre seule chance... » Mes mains se portant en coupe sur son visage, un lent sourire se dessina sur mon visage. Quand bien même ses mois à venir seraient compliqué, on s’en sortirait. Elle ne me quittera pas. Fiancés ou mariés, j’ai appris une chose, c’est qu’il n’y a qu’à la frontière de la mort qu’on trouve la force de se battre, de survivre. Et jamais, elle ne me laisserait seul dans un monde aussi pourri. « Je croyais… » murmurais-je dans un premier temps avant de secouer la tête et de plonger mon regard dans ses prunelles d’un bleu profond. « Et tu feras une super maman poule ! » laissant progressivement la joie me transporter. Peut-être que si la chance tournait en notre faveur, j’aurais le droit d’élever notre enfant et d’avoir ma fiancé à mes côtés, jusqu’au bout. « Au moins, je sais comment te convaincre maintenant. » ironisais-je. « J’me contenterais de la fermer, ça te fera cogiter. » Poursuivis-je avec un petit sourire narquois sur le visage alors qu’elle se blottissait dans mes bras. Finalement c’était peut-être une bonne journée. Ça l’était. On finirait par être parent. Elle me redonnait de l’espoir lorsque je commençais à sombrer. Elle était toujours là pour moi. Pour le meilleur et pour le pire. « C'est un garçon. On va avoir un fils. » Déposant un baiser sur son front, je ris doucement. « Un garçon hein ? ça c’est l’effet cornichon ! Il doit déjà avoir une préférence pour les Amora. » en rajoutais-je de plus belle en croisant son regard puis déposant un baiser au coin de ses lèvres. « Et pendant que toi, tu cogiteras au prénom – et par pitié évite moi, c’est foutu nom de Dieu grecs – Apollon en deuxième prénom, c’est de la torture !... moi je m’occuperais du côté matériel pour que tout soit prêt pour l’arrivé de notre petit ange. » achevais-je contre ses lèvres, alors qu’on était toujours en plein milieu du couloir, sans même se préoccuper des personnes qui nous dépassait. « On récupère ton ordonnance et on va fêter ça à la maison ! » l’entrainais-je sans attendre lorsque machinalement ma main glissa sur son ventre. « Entre toi et moi, on sait déjà que ce bonhomme sera déjà à moitié cinglé. Pas de regrets ? » demandais-je alors une dernière fois alors qu’on s’approchait du bureau des infirmières, où l’infirmière en chef m’assassinait du regard. « Une ordonnance a dû être préparée pour Mlle Hatzipanagis. » fis-je sans quitter l’infirmière des yeux qui pris tout son temps pour chercher, tandis que mon bras descendait autour de la taille de Cath. Autant la décision de Cath me ravissait que j’avais cruellement envie de tordre le cou à cette vieille bique qui me regardait comme un poisson hors de l’eau. Alors qu’on patientait, je déposais un baiser sur sa joue. « Merci… » soufflais-je du bout des lèvres, elle savait combien ce geste représentait à mes yeux. Et je ne pouvais pas lui demander d’avorter. Même si on est fiancés et que je l’aime, je ne pouvais pas aller à l’encontre de sa décision. Nos avis divergeaient mais je comprenais qu’elle choisisse de vivre plutôt que de mettre leurs deux vies en péril. Et pourtant, aujourd’hui, elle était prête à prendre le risque.

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Cathlyn S. Hatzipanagis
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CATH&YAAN ∞ The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched - they must be felt with the heart Vide
MessageSujet: Re: CATH&YAAN ∞ The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched - they must be felt with the heart CATH&YAAN ∞ The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched - they must be felt with the heart EmptyLun 9 Jan - 17:02

Blottie dans les bras de Yaànnis, je tentais de reprendre mes esprits, laissant l'angoisse que j'avais accumulée au cours de ces dernières heures s'échapper au travers de mes larmes. Il fallait que je lui dise, il fallait qu'il sache que je n'avais pas pu aller jusqu'au bout. Il fallait qu'il sache que d'ici quelques mois, nous aurions peut-être la chance d'être parents. Tout comme nous risquerions éventuellement de revivre ce que nous avions dû traverser quelques mois plus tôt. A cet instant, je préférais ne pas penser à tout cela. Ne pas me concentrer sur les risques que j'encourais à cause de la décision que j'avais prise. Je préférais de loin imaginer que les choses se passeraient bien, et que Yaànn et moi pourrions obtenir ce que nous avions tant désiré ces derniers mois. Je préférais garder l'espoir, en me persuadant que tout se passerait bien, tant que Yaànn resterait à mes côtés.
A son regard, ses paroles quelque peu confuses, je compris bien rapidement que la nouvelle était un choc, malgré tout, et qu'il lui faudrait quelques secondes pour assimiler ce que je venais de lui expliquer. Ses mains sur mon visage, il m'adressa finalement un doux sourire, et, son regard ancré dans le mien, il m'assura bien rapidement :

« Et tu feras une super maman poule ! »

J'esquissai un léger sourire, avant de déposer mes lèvres sur les siennes.

« Et tu seras un père formidable », rétorquai-je, avant de déposer un nouveau baiser sur sa mâchoire, puis dans son cou.

L'angoisse de ces dernières heures s'évaporait déjà, la joie de Yaànn me contaminant dans la seconde.

« Au moins, je sais comment te convaincre maintenant. » poursuivit-il. « J’me contenterais de la fermer, ça te fera cogiter. »

Je secouai légèrement la tête, comme pour lui faire comprendre que c'était absurde. Son absence n'avait pas été l'élément déclencheur de ma décision, bien qu'il y ait en partie contribué. Me blottissant de nouveau dans ses bras, je lui révélais que notre enfant était un garçon, et que nous aurions donc un fils. Une nouvelle qui le réjouirait certainement autant que moi même si, au final, tout ce qui comptait, pour l'un, comme pour l'autre, c'était que cet enfant soit vivant et en bonne santé. C'était tout ce qui m'importait, à vrai dire. Garçon ou fille, peu importe. Yaànn et moi aimerions cet enfant, quel qu'il soit. Déposant un baiser sur mon front, Yaànn rit légèrement, avant de rétorquer :

« Un garçon hein ? ça c’est l’effet cornichon ! Il doit déjà avoir une préférence pour les Amora. »

Je lui tirai la langue en guise de réponse, sachant pertinemment qu'il n'aimait pas cette nouvelle addiction que j'avais développée depuis le début de ma grossesse.

« Les cornichons n'ont rien à voir là dedans. Mets ça sur le compte de tes super-spermatozoïdes », lançai-je, avec un sourire taquin, avant de reprendre, « Pour ce qui est de ses préférences, elles ne sont pas encore définies. Ca me laisse le temps de déguster encore bien d'autres bocaux, histoire que le bébé puisse se décider pour une marque ou pour une autre ! »

Déposant un baiser au coin de mes lèvres, Yaànn reprit bien vite :

« Et pendant que toi, tu cogiteras au prénom – et par pitié évite moi, c’est foutu nom de Dieu grecs – Apollon en deuxième prénom, c’est de la torture !... moi je m’occuperais du côté matériel pour que tout soit prêt pour l’arrivé de notre petit ange. »

Si ses paroles avaient pour but de me rassurer en partie, ça n'était pas vraiment le cas. La dernière fois que l'on avait fait des préparatifs, tout s'était terminé dans les larmes. Je n'étais pas sûre d'être prête à cela, d'être prête à devoir me replonger dans les préparatifs pour l'arrivée du bébé. J'avais peur de précipiter les choses, et d'être une nouvelle fois déçue. J'avais peur d'avoir une nouvelle fois le cœur brisé. Chose que Yaànn pourrait facilement comprendre, puisqu'il était lui aussi passé par là. Il était le seul à pouvoir comprendre ces choses là.

« On a encore du temps pour tout ça, tu ne crois pas ? », demandai-je, dans un triste sourire, avant d'ajouter, « J'ai pas envie qu'on se précipite dans les préparatifs. Je sais que tout ça te tient à cœur mais... Je ne veux pas qu'on soit déçus une nouvelle fois. »

Il comprendrait ça, me soufflait une voix dans ma tête, persuadée que Yaànn ferait preuve d'une compréhension exemplaire. Je comprenais son enthousiasme, mais ce dernier ne devait pas être synonyme de précipitation, ni même de déception.

« On récupère ton ordonnance et on va fêter ça à la maison ! », lança-t-il alors en m'entrainant en direction du bureau des infirmières. Sa main se posa machinalement sur mon ventre, et tandis que je relevais la tête dans sa direction, je lui demandais :

« Fêter ça ? Comment ? Tu es conscient que l'alcool et le sexe me sont interdits jusqu'à l'accouchement, hein ? T'as intérêt d'avoir un excellent plan pour 'fêter' ça. », le prévins-je, tandis que nous continuions de marcher, et qu'il enchainait déjà :

« Entre toi et moi, on sait déjà que ce bonhomme sera déjà à moitié cinglé. Pas de regrets ? »

Je secouai vigoureusement la tête en guise de réponse, avant de souffler, d'un air qui se voulait taquin :

« Je te supporte déjà, alors que cet enfant soit le portrait craché de son père ne m'effraie pas le moins du monde. »

Je passai mon bras autour de la taille de Yaànn, qui réclama mon ordonnance aux infirmières. Passant à son tour son bras autour de ma taille, il déposa un baiser sur ma joue, avant de me souffler un « Merci », du bout des lèvres. Je lui souris tendrement avant de déposer tendrement mes lèvres dans son cou.

« Merci à toi. » Oui, car sans lui, j'aurais été incapable de prendre le risque, incapable d'oser même envisager fonder un jour une famille. Je resserrai mon étreinte autour de la taille de Yaànn, tandis qu'une infirmière revenait avec mon ordonnance, avant de me faire les dernières recommandations. Je hochai la tête à chacun de ses mots, ne me souciant que très peu de ce repos qu'on me recommandait pour la énième fois. Du repos, j'allais en avoir. Comment je le savais ? Parce que j'étais certaine que celui qui me servait de fiancé s'en assurerait, à mon plus grand regret. Tandis que nous prenions la direction de la sortie, je relevai la tête en direction de Yaànn, avant de lui faire remarquer, dans un demi-sourire : « Qui aurait cru, quelques années plus tôt, qu'on en serait là, tous les deux ? » Oui, qui aurait cru que notre amour nous donnerait la force de traverser toutes ces épreuves ? Qui aurait cru qu'il nous pousserait à prendre des risques, simplement pour le bonheur éventuel de fonder une famille ? On avait fait tellement de chemin, tous les deux. Nous avions bien changé, depuis le jour de notre rencontre. Changé, en bien. Parce que nous étions tous les deux, de meilleures personnes. Nous étions des adultes. « Sans toi, je ne serais jamais devenue celle que je suis aujourd'hui. », lui confiai-je, avant de laisser ma tête reposer contre son épaule. « Tu es l'homme de ma vie, Yaànn, et je sais que quoi qu'il arrive, tout se passera bien. » J'en étais persuadée. Quel que soit notre avenir, j'étais certaine que Yaànn saurait être un père exemplaire, que je sois ou non à ses côtés pour m'en assurer. Parce que c'était un homme exceptionnel, prêt à tout pour ceux qu'il aimait. Pour preuve, il avait récemment été prêt à renoncer à son rêve, prêt à renoncer à fonder une famille, simplement par amour pour moi.
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