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CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil

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MessageSujet: CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil EmptySam 3 Déc - 17:37



La porte des urgences s’ouvrent dans un fracas. Le brancard des pompiers roulent avec délicatesse et précision alors que des médecins viennent immédiatement entourer le patient.

« Homme 25 ans, écrasé par une voiture. Saturation inférieure à 90, pouls filant. Réanimation sur place. Tension à 9 sur 5. La rate semble être gravement touché, au moins un poumon de perforés, des cotés brisées, suspicions d’hémorragie interne, nez fracturé… » débite le secouriste habitué à voir de nombreux cas où la mort s’en suit régulièrement.

« il a reprit connaissance quelques secondes dans l’ambulance. Son ami et sa fiancée nous suivaient. »
« Intubez-le et qu’on l’emmène au bloc. » déclare le médecin sans même hésiter un instant. « Une idée de comment ça s’est produit ? »
« Le cric sous la voiture a lâché- »
« Un cric qui lâche, comme ça ? »
« On en sait rien. Son ami l’avait déjà dégagé quand on est arrivé sur place. Les dégâts étaient déjà fait et il était inconscient. Les flics ont ouverts une enquête. »
« Ils vont pas tarder à débarquer alors. » achève le médecin en poussant la porte qui menait à la zone réservé au staff médical. « En tout cas, bon boulot. » rajoute-t-il espérant simplement qu’une fois au bloc, tout se passerait bien.

Cinq heures plus tard

L’intervention avait été longue et fastidieuse. Les dommages étaient nombreux. Le chirurgien jeta sa blouse et son calot en sortant du bloc. Il avait fait de son mieux. Les cotes se consolideraient au fil du temps, il avait retiré la rate au jeune homme, réparé son poumon. Enfin il éprouvera toujours une gêne effroyable à son réveil. Il avait réussi à stopper l’hémorragie interne, ce n’était pas rien. Ce type saignait de partout. La fracture de son nez avait été réduite. Il en aurait bien pour plusieurs semaines de convalescence avant de pouvoir reprendre une quelconque activité professionnelle. C’était même miraculeux qu’il soit encore en vie. Restait maintenant à parler à la famille. Dans ce boulot c’était la partie la plus désagréable. Parfois, il était nécessaire de ne pas tout révéler. Or, cet homme leur avait fait deux arrêts cardiaques une fois en salle d’opération. Ce Khrystopoulos était bien son miraculé de la journée.

Passant la porte menant à la salle d’attente son regard balaie la pièce alors qu’il déclare, le dossier de son patient entre les mains : « La famille de Yaànnis Khrystopoulos ? »

L’heure de vérité à vite fait d’approcher lorsque deux silhouette viennent se planter devant lui, donc une femme enceinte. Cette vision a vite fait de le faire redescendre sur terre. Il allait devoir être délicat. Leur indiquant un coin tranquille du menton, il attendit que la jeune femme soit assise pour s’installer à son tour sur le bras d’un fauteuil.

« Votre ami a été sévèrement touché au cours de l’accident. Nous avons dû le plonger dans un coma artificiel, afin de pouvoir panser ses blessures au maximum. » commence-t-il en évitant le charabia médical. « Nous avons dû lui retirer la rate, il a de nombreuses cotes cassé et dans les jours à venir il aura de nombreuses difficulté à respirer en partie à cause d’un poumon perforé sous le choc de l’accident. » Enchaine-t-il en croisant le regard azuré de la jeune femme, qui lui fit froid dans le dos. « Il vivra. Il a besoin de temps pour récupérer. Il devrait se réveiller dans deux jours… Il a également quelques coupures et hématomes sur le visage, ainsi qu’une fracture du nez mais rien d’inquiétant. » Il omettait de parler des autres soucis rencontrés au cours du bloc. En partie parce que cette femme serait capable de l’égorger. Se pinçant les lèvres, il enchaina naturellement.

« Il est aux soins intensifs en ce moment même. Vous pouvez le voir mais pas trop longtemps. Il a besoin de repos… » leur suggère-t-il. « Une infirmière va vous accompagner pour le voir, d’ici quelques minutes… » explique-t-il posément avant de les regarder tour à tour. « Si vous avez la moindre question n’hésitez à me demander. » les informe-t-il avant de poser une sur l’épaule de la jeune. « Il est robuste. Essayez de ne pas être effrayer devant ses blessures… il ira bien. » les rassure-t-il une nouvelle fois, alors qu’on l’appelait à travers le haut-parleur de l’hôpital. « On m’appelle. Je dois y aller. Mais n’oubliez pas, si vous avez besoin, faites-moi appeler. » Il termine à peine cette phrase qu’une jeune infirmière au visage apaisant, apparut près de lui, pour les mener jusqu’à la chambre du patient.



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Cathlyn S. Hatzipanagis
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MessageSujet: Re: CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil EmptyLun 5 Déc - 22:48

Aux yeux de bien des personnes, Cathlyn Hatzipanagis était une femme de caractère, peut-être parfois un peu trop autoritaire, un peu trop sérieuse, intransigeante, et froide. Pour bien des personnes, j'étais une femme forte. Et je l'étais, la plupart du temps. Sauf lorsque mes proches entraient en compte. Depuis l'incendie, la mort de notre fils, j'avais perdu de cette hargne qui m'avait autrefois caractérisée. Une chose que peu de personnes savaient, en dehors de Yaànnis. Mon compagnon et désormais fiancé était à vrai dire la seule personne à savoir qui j'étais réellement, quelles failles se cachaient derrière mes sourires, et combien ma vie avait perdu son sens depuis ce jour fatidique où notre famille s'était vue voler en éclats. Aujourd'hui encore, malgré cette nouvelle grossesse, cette nouvelle chance que nous avions de pouvoir former un jour cette famille à laquelle nous tenions tant, ma joie de vivre n'était pas totalement revenue. Peut-être parce que, intérieurement, je sentais que tout notre bonheur ne tenait qu'à un fil, et qu'un seul événement pouvait venir tout bouleverser.

Cet événement s'était finalement produit. Assise dans la salle d'attente de l'hôpital, je gardais la tête baissée, retenant les quelques larmes qui menaçaient de s'ajouter aux précédentes que j'avais déjà versées dans le trajet jusqu'à l'hôpital. La vie de Yaànnis n'avait tenu qu'à un fil. Un coup de fil, à vrai dire. Sans Cappie, assis à mes côtés, Yaànnis serait peut-être mort. Mais il irait bien. C'était ce que l'on cessait de me répéter, du moins. Il était entre les mains de médecins qui feraient tout pour le sauver. Ca aurait dû me rassurer, et pourtant, je ne pouvais me séparer de ce sentiment d'angoisse qui m'oppressait et qui ne me quitterait pas tant que je ne serais pas certaine de l'état de santé de mon fiancé. Secouée par les sanglots, je gardais le silence, écoutant à peine les mots rassurants que me soufflait Cappie. Mes pensées se tournaient toutes vers ma famille : Vers Yaànnis, vers Collinn, vers ce bébé que je portais, vers cette famille que nous nous apprêtions à former et qui reposait à présent entre les mains des médecins.

« Il va s'en sortir. Il va s'en sortir. Il va s'en sortir. Il va s'en sortir. Il va s'en... » me répétai-je, inlassablement en caressant mon ventre avec tendresse, comme pour me convaincre de ce que j'avançais.

Mes mots résonnaient comme une prière. Pire, comme une supplication. Yaànnis devait s'en sortir. Parce que je n'imaginais pas une seule seconde ma vie sans lui. Parce que je ne voulais pas avoir à rentrer à l'appartement pour annoncer à Collinn que son Daddy n'était plus de ce monde. Je ne survivrais pas à de telles épreuves. J'en étais certaine. J'avais cru mourir, à la perte de notre premier enfant. S'il y avait bien une chose dont j'étais certaine, c'était bien que la mort de Yaàn' m'anéantirait définitivement.

Les heures défilaient, et mon inquiétude grandissait. Mes sanglots s'étaient calmés, mais mes yeux étaient toujours autant rougis par les larmes, mais également par la fatigue qui commençait à s'abattre sur moi. Fermant les yeux quelques instants, je les rouvris après un moment pour enfin m'adresser à Cappie – mes premiers mots en deux heures d'une insupportable attente :

« C'est normal, que ça leur prenne autant de temps ? » demandai-je, laissant mon angoisse prendre le dessus, et jetant un rapide coup d'oeil aux portes battantes à quelques mètres de là. « Tu crois que c'est normal ? Que c'est bon signe ? S'il était... Si... si son état avait empiré... Ils nous l'auraient déjà dit, non ? »

J'étais terrifiée. Terrifiée à l'idée de le perdre, de ne pas savoir, de ne rien pouvoir contrôler. Terrifiée à l'idée que l'on m'arrache l'homme que j'aimais sans que j'aie pu faire quoi que ce soit pour l'en empêcher.

« Je peux pas le perdre. » soufflai-je finalement, comme dans un aveu. « C'est l'homme de ma vie. S'il n'est plus de ce monde... Je ne suis plus rien. », confiai-je à son ami, avant de baisser la tête, sentant les larmes monter à mes yeux. Oui, j'aimais Yaànn plus que tout. Je l'aimais tellement que l'idée même qu'il souffre me faisait souffrir atrocement. Je l'aimais comme je n'avais jamais aimé personne. Et comme personne en ce monde n'avait certainement jamais aimé.

« Il faut qu'il s'en sorte. » repris-je, à voix basse, plus pour moi-même, avant de me replonger dans ce mutisme qui me caractérisait tant en cas de problème. Un mutisme que j'utilisais comme un moyen de protection contre le monde extérieur. Un mutisme dont je ne sortirais pas tant que l'on ne m'aurait pas rassurée sur l'état de santé de mon compagnon.

Trois heures plus tard...

La fatigue me gagnait de plus en plus. Par moments, mes yeux se fermaient, se faisant de plus en plus lourds, mais se rouvraient bien vite. Après une attente qui m'avait semblé interminable, un médecin entra enfin dans la salle d'attente.

« La famille de Yaànnis Khrystopoulos ? »

Ni une ni deux, je me relevai brutalement, sans tenir compte des quelques étoiles qui dansaient à présent devant mes yeux après ma réaction un peu trop vive. Nous indiquant un endroit quelque peu à l'écart, le médecin m'invita à m'asseoir avant de prendre place sur le bras du fauteuil sur lequel j'étais, et qu'il ne m'explique ce qu'ils avaient fait à Yaànn, à savoir, l'avoir plongé dans un coma artificiel avant de lui retirer la rate, et de soigner les quelques autres complications qu'il avait eues. J'écoutais à peine les mots du médecins. Seuls quelques uns parvenaient jusqu'à mes oreilles, avec entre autres, cotes cassées, poumon perforé, fracture du nez... Je ne me sentais pas bien, et le blabla médical que me sortais l'homme en face de moi n'arrangeait pas les choses. Ne pouvait-il pas commencer par le plus important, à savoir, l'état de santé actuel de mon fiancé ? C'était tout ce qui m'importait. Les dégâts qu'il avait eu passaient après. Bien après. Tout ce que je voulais à cet instant, c'était l'entendre me dire que les choses se passeraient bien, et que Yaànn s'en sortirait.

« Il vivra. » souffla-t-il finalement, libérant mon cœur d'un énorme poids. « Il a besoin de temps pour récupérer. Il devrait se réveiller dans deux jours… Il a également quelques coupures et hématomes sur le visage, ainsi qu’une fracture du nez mais rien d’inquiétant. Il est aux soins intensifs en ce moment même. Vous pouvez le voir mais pas trop longtemps. Il a besoin de repos…Une infirmière va vous accompagner pour le voir, d’ici quelques minutes… »

J'allais le voir. J'allais voir Yaànnis. Je sentis de nouveau les larmes me monter aux yeux, des larmes que je ne pensais pas capable de verser après toutes celles qui m'avaient déjà échappées au cours de ces dernières heures, et pourtant...

Déjà, le médecin enchainait, nous précisant qu'à la moindre question, nous devrions nous adresser à lui, et ne pas hésiter. Il insista, me rassura, mais je me fichais bien des mots qu'il pouvait prononcer à cet instant. Tant que je n'aurais pas vu Yaànn', je n'y croirais pas. Tandis que le médecin s'excusa et s'apprêtait à nous quitter parce qu'il avait une autre urgence, une infirmière se présenta à nous, afin de nous conduire jusqu'aux soins intensifs, où se trouvait Yaànn. Je me levais de mon fauteuil, la suivant machinalement, sans un mot, tel un automate. Après quelques instants, la jeune femme s'arrêta finalement, nous désignant la porte d'une chambre d'un signe de tête.

« C'est ici. », nous indiqua-t-elle, tandis que je posai déjà ma main sur la poignée de la porte. « Vous avez le droit à cinq minutes, pas une de plus. » précisa-t-elle, avant de s'éloigner tandis que nous pénétrâmes dans la chambre de Yaànn.

Il était là, allongé dans ce lit. Il avait l'air paisible et ce, malgré les nombreuses blessures et contusions qu'il avait sur tout le corps et tout le visage. Il avait l'air vulnérable, aussi. Comme je ne l'avais encore jamais vu. J'éclatais en sanglots avant de m'approcher de son lit pour l'embrasser tendrement sur le front. Me saisissant de sa main, je la posais tendrement sur mon ventre, avant de souffler :

« On est là, chéri. Tout va bien se passer. Tu es entre de bonnes mains. Tout va s'arranger, tu verras. Il faut juste que tu tiennes le coup. Fais le pour nous, et pour Collin. Bats toi pour notre famille. » mes mots n'étaient qu'un murmure, qu'il n'entendrait probablement jamais. Et pourtant, j'avais envie de croire qu'une partie de lui les entendrait, et que cela lui permettrait de se battre, de s'en sortir au plus vite.

« Merci. » soufflai-je finalement, à l'adresse de l'autre personne présente dans la pièce : Cappie. « Tu lui as sauvé la vie. Si tu n'avais pas été là, il ne s'en serait certainement pas sorti... »
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Cappie P. Samaras
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MessageSujet: Re: CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil EmptyVen 16 Déc - 16:31

[Désolé du retard j'avais zappé ce rp, honte à moi]

Depuis plusieurs heures j'étais stressé. Sans cet appel, à l'heure actuelle mon ami serait sans doute mort. J'avais une telle colère que je cherchais un moyen de l'expulser. J'étais dans un état de fureur rare chez moi. Depuis que nous étions à l'hôpital à attendre la fin de l'opération de Yaànnis, j'étais là en train de tourner en rond comme un lion en cage. Je m'asseyais, je me relevais, je tournais en rond en regardant les portes battantes, je regardais la jeune femme qui vivait avec mon plus proche ami. J'étais comme un fou qui perd la boule, je n'arrivais pas à me calmer. J'avais envie de hurler, de frapper les murs, j'avais même des envies de meurtres. Pas contre Yaànnis ou contre qui que ce soit, mais j'avais envie de me soulager et tabasser un type serait un bon moyen dans mon esprit. Je me disais qu'il était heureux que je sois pas encore en train de dormir, sinon le pauvre homme serait sans doute déjà mort.

Je me rassis une nouvelle fois et j'entendis Cathlyn me parler. Je soupirais en entendant son inquiétude, c'est vrai qu'on était là depuis longtemps. Je soupirais et commença à réfléchir. Je soupirais et je finis par dire doucement.


"Il avait de sacrés blessures quand je l'ai sorti de sous la caisse. Il se peut que j'ai pas non plus arrangé les choses en le sortant. en tout cas, je pense que ce sera long oui."

Je disais ça pour tenter de la rassurer, mais moi même j'étais terriblement angoissé. D'ailleurs, j'étais tellement énervé que je n'arrivais pas à trouver ne serait ce que cinq petites minutes pour me calmer et me détendre voire me reposer. J'étais dans une vraie pile électrique. Très vite je me rendis compte que j'avais besoin de m'occuper l'esprit, car là il se torturait trop à cause de cette incident. J'allais chercher un café pour moi et pour Cathlyn cela me permis de penser à autre chose cinq minutes. Au moins.

Trois heures plus tard, le médecin vint nous parler et je saisis toute l'horreur de la situation. Une sorte de rage s'empara de moi, une rage froide et sourde, telle que je n'en avais jamais eu. J'avais une grosse envie de meurtre. Mais je la rangeais dans ma poche pour me rendre auprès de mon ami accompagnant ainsi la jeune femme enceinte qui avait besoin de tout mon soutien pour ne pas flancher. Une infirmière vint finalement nous conduire à sa chambre aux soins intensifs. Je laissai la jeune femme avoir un peu d'intimité, même si j'étais présent dans la pièce. Je souris doucement en entendant ses remerciements. Je m'approchai doucement en saisissant l'autre main de Yaànnis. Je dis relativement doucement.


"J'aurais fait ça pour n'importe lequel de mes amis. Yaànnis est plus comme un ami, c'est comme un frère pour moi. Je veux pas le perdre. Je suis sûr qu'il s'en sortira, c'est un battant."

J'essayais autant de la convaincre que de me convaincre. Car je sentais venir les complications. J'étais assez intelligent pour savoir que sans rate, ses défenses immunitaires venaient de chuter de 30%. Mais je ne me voulais pas alarmiste. Alors pour le moment je me taisais pour ne pas faire souffrir encore plus la jeune femme.
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Yaànnis A. Khrystopoulos
Yaànnis A. Khrystopoulos
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MessageSujet: Re: CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil EmptyMar 27 Déc - 18:33





Perdu dans les méandres d’un monde dénué de rêves, tout m’apparaissait sombre autour de moi. Où me trouvais-je ? Pourquoi j’étais seul ? Pourquoi je ne pouvais pas bouger ? Un brouhaha se faisait à peine entendre très loin. Les paroles se précipitaient mais je restais bloqué, incapable de me diriger vers elles. J’aurais voulu comprendre ce qu’elles disaient mais j’en fus incapable. Je ne ressentais rien, j’éprouvais ce sentiment de vide, de froid comme si mon corps cédait à ma volonté. J’avais mille raisons de vivre mais choisit-on réellement l’heure de sa mort ? Je l’ignorais. J’avais encore tant à apprendre. A vivre.

Mon corps ne répondait plus à une seule commande que je pouvais donner, c’était simplement comme si j’étais paralysée ou sous l’effet d’une puissante anesthésie. Je plongeais ainsi contre mon gré dans un rêve qui me paraissait trop réel et ce malgré des personnes qui, je savais, n’étaient plus en vie. Le genre de rêve qui nous rappelle à l’ordre. Qui nous fait comprendre qu’on est à deux doigts de rejoindre ce monde qui nous effraie tant.

A quelques mètres de moi, des silhouettes familières sortaient de l’ombre. Stella, Auggie, ma mère… et Galina. Tant de personne pour qui je me suis toujours soucié, mais dont certaines d’entre elles se moquaient bien de savoir comment je pouvais aller.

« Je suis désolée. » fut les premiers mots qui m’alertèrent. A son regard, je sus qu’elle le pensait. Galina était celle en qui j’avais fondé tous mes espoirs. Celle qui m’avait convaincu que j’aurais l’avenir que je désire. Que j’étais quelqu’un de bien et que je deviendrais meilleur à chaque pas que j’effectuerais. Je tendais mon bras pour l’atteindre mais il retomba le long de mon corps. Je restais à l’observer avec nostalgie. Elle était si différente de Cath et pourtant, elles avaient un point commun considérable. Chacune m’avait rendu meilleur. Elles m’avaient appris à aimer.

Mon regard se détourna alors vers la dernière qui avait rendu les armes. Certainement la relation la plus compliqué de mon existence. Entre une complicité enfantine et choix de vie totalement opposé, mon regard ne devait pas être tendre. « T’aurais jamais dû lui faire ça ! » Les mots étaient sortis avant même que j’y songe. Car je ne pensais pas au mal qu’elle avait pu me causer au fil des années. Non, je pensais à une seule personne à cette seconde. Collinn, sa fille, était l’innocence incarnée. Elle était l’opposé total de Stella et pourtant j’aimais ma sœur. « Tu l’as brisée à jamais. T’es qu’une égoïste, Stella ! » Elle se contentait de baisser les yeux, elle savait pertinemment que j’avais raison. En temps normal, elle m’aurait certainement envoyé sur les roses mais rien n’était normal à cet instant.

Lorsque je croisais le regard de ma mère, je sus qu’elle n’avait pas changé, elle se retranchait derrière une timidité et cette soumission. Mais dans son regard, je voyais briller la fierté. La même que j’avais pu lire dans le regard de mon oncle, comme tous ceux de la lignée des Miyiakis. J’en étais un et pourtant, s’il existait bien une chose de certaine dans ce monde c’est que je me sentais à mille lieues d’appartenir à une telle famille. Secouant la tête, je ne m’attardais pas plus.

Auggie, mon grand-père paternel, ou celui qui m’a tout appris. Un sourire nostalgique s’étira sur mon visage. J’ignorais si c’était le couloir de la mort ou autre mais le revoir est certainement l’un de mes souhaits les plus cher. Il est celui qui a toujours cru en moi. Celui qui m’a appris la mécanique, le bricolage mais surtout à savoir écouter son cœur. « Kiddo ! » me rappelle-t-il avec ce mélange de rudesse et de tendresse dans la voix. Cette simple appellation avait le don de me réchauffer le cœur. J’avais envie de lui sauter dans les bras, mais je réalisais que j’étais pratiquement incapable de bouger. Je me contentais ainsi de le regarder avec cette profonde tendresse que j’éprouvais pour cet homme qui m’avait servi de modèle au fil de ses dernières années. « Ta mission n’est pas ici. Tu dois retourner auprès de celle que tu aimes, de cette famille que tu es en train de construire. Tu n’es pas seul… et tu ne le seras jamais. » Il avait raison. Cath avait besoin de moi. Il y avait Collinn, le bébé…et mes amis. Et Cappie, me rapelais-je qui était finalement arrivé en me sortant de sous cette voiture. C’était si vague dans mon esprit. Mais j’entends encore sa voix me rappeler de ne pas m’endormir. C’était tellement plus simple de rester là avec eux. Je craignais ce qui allait arriver. Allais-je simplement me réveiller ? Etait-ce un cauchemar ? Je n’étais plus tellement rationnel et c’était loin de me ressembler. Rester avec eux, signifiait que j’allais mourir ? Ses pensées négatives s’entrechoquait alors que par des voix faiblardes, je perçus des quelques mots

« On est là, chéri. Tout va bien se passer. Tu es entre de bonnes mains. Tout va s'arranger, tu verras. Il faut juste que tu tiennes le coup. Fais le pour nous, et pour Collin. Bats toi pour notre famille. »

« J'aurais fait ça pour n'importe lequel de mes amis. Yaànnis est plus comme un ami, c'est comme un frère pour moi. Je veux pas le perdre. Je suis sûr qu'il s'en sortira, c'est un battant. »

Ces mots me touchaient. Quiconque me connaissait, devait savoir que je n’étais pas le genre à donner signe de mon affection aisément. Fermant les yeux un instant, je sus que plus rien ne serait pareil si j’acceptais d’embrasser cette vie qui m’est offerte. Auprès de Cath, de Collin, de notre bébé à venir et de mes amis et quelques membres éloignés de ma famille. Plus rien ne serait jamais pareil.

Deux jours plus tard,

J’ignorais le temps qui avait pu s’écouler. Tout était réellement flou dans mon esprit. D’ailleurs j’avais la gorge et les lèvres sèches qui me brulaient tout l’intérieur de l’œsophage. Même déglutir m’était impossible. Ouvrir les yeux auraient été judicieux mais, j’éprouvais toujours le sentiment de flotter. Une espèce de bien être qui m’enveloppait. Comme une drogue douce. Rectification, c’était une drogue qui me maintenait dans cet état. Bouger un muscle relevait du miracle. A cette instant, j’avais l’impression que soulever un doigt équivalait soutenir une tonne de plomb. Dommage que je ne sois pas superman, ça m’aurait bien aidé pour une fois. Toutefois, je sentais un contact chaud sous mes doigts. Mon pouce parvint à glisser très lentement sur ce carré de peau que je n’eus aucun mal à identifier. Car qui oserait tenir tête à tout un staff médical ? Cath, évidemment. J’entrepris alors d’ouvrir les yeux. Mes paupières étaient lourdes et le mince espace de lumière qui s’infiltra m’aveugla instantanément. Où j’étais ? Surement pas dans mon lit. Il m’était évident que bien des choses c’était produites. Des évènements qui m’échappaient. Je prenais alors sur moi, faisant preuve de patience avant d’essayer d’incliner ma tête sur le coté.

« hello… Sunshine… » mes mots entrecoupé, ma gorge sèche et mes difficultés à respirer, m’empêchait d’en dire plus. Mais après tout, de quoi avais-je besoin, si ce n’est d’elle ? Un douloureux sourire s’étira sur mon visage alors que je croisais son visage ensommeillé. Quoi que le mien, ne devait être guère mieux, à cette seconde. Sans parler des blessures auxquelles j’allais devoir guérir. Et vite, de préférence. Mon pouce caressa une fois de plus sa peau avec plus d’agilité. Mais je n'avais pas encore conscience que d'autres personnes de mon entourage squattait cette pièce depuis plusieurs jours. Car pour moi, tout ça n'était qu'un horrible cauchemar. J'étais inconscient du temps qui s'était écoulé depuis ma perte de connaissance.

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Cathlyn S. Hatzipanagis
Cathlyn S. Hatzipanagis
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MessageSujet: Re: CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil EmptyLun 9 Jan - 23:02

Ces deux jours avaient été les plus longs de mon existence. Depuis l'appel de Cappie, j'avais passé des heures à l'hôpital, refusant catégoriquement de quitter l'établissement tant que Yaànn ne se serait pas réveillé et tant que je ne me serais pas assurée de sa bonne santé. Cela faisait-il de moi une folle ? Non. Je n'étais pas folle. Simplement amoureuse. J'aimais Yaànn plus que tout, et je refusais de quitter son chevet. Il avait besoin de moi, et ce, même s'il était inconscient. Je me fichais bien de ce qu'avaient voulu me faire comprendre les médecins et infirmières, je me fichais de leurs paroles qui se voulaient réconfortantes et qu'ils ne prononçaient que pour s'assurer que je quitterai les lieux rapidement. Malgré l'interdiction formelle de rester plus de cinq minutes aux côtés de Yaànn, j'avais persisté, tenant tête à quiconque pénétrait dans la pièce pour me convaincre de sortir. Étonnamment, Cappie m'avait soutenue dans ma démarche. Il était resté à mes côtés, sans jamais me juger, sans jamais me prendre pour une folle, et sans jamais trop insister dès lors qu'il voyait que je refusais de rentrer à la maison. Ma place était ici. Aux côtés de Yaànn. Je voulais être là pour lui, je voulais être là pour son réveil, pouvoir lui tenir la main dès lors qu'il ouvrirait les yeux, quitte à mettre ma propre santé en danger, et quitte à laisser Collinn à la maison, sous la garde de Matthias.

Je ne me faisais pas de soucis à son sujet. Collinn était entre de bonnes mains. J'étais consciente que Matthias saurait prendre grand soin d'elle, consciente aussi qu'il n'y avait qu'à ses côtés que Collinn pourrait ne pas trop s'inquiéter de l'état de santé de son Daddy. Ma priorité, c'était Yaànn. J'avais envahi sa chambre, prenant l'un des fauteuils de cette dernière et me l'attribuant comme lit, en attendant que Yaànn ouvre enfin les yeux. Je ne quittais que très rarement la pièce, seulement quand c'était nécessaire : que les médecins me le demandaient pour procéder à divers soins et / ou examens ou qu'une envie se faisait pressante et que je me devais d'y céder (vessie de femme enceinte oblige). Ma main ne quittait presque pas celle de Yaànn, et lorsque Cappie ne me faisait pas la conversation, toutes mes pensées étaient tournées vers mon fiancé, toutes mes prières n'étaient prononcées que pour lui, et son bon rétablissement. Le temps commençait à se faire long, mais je tenais bon, et ce, malgré mon état de santé.

Après des heures à veiller – inutilement – sur Yaànn, la fatigue m'avait gagnée, et je m'étais assoupie, le temps de quelques minutes, ou de quelques heures, je n'en savais rien. J'avais perdu la notion du temps, à vrai dire. Une tendre caresse sur ma main me sortit un instant de mes rêves. Mon autre main posée sur mon ventre, je caressais machinalement celui-ci, tandis que je posais mon regard ensommeillé sur Yaànnis.

« hello… Sunshine… », souffla-t-il avec difficulté, me faisant réaliser dans la seconde ce que ses mots impliquaient. Il était réveillé. Il était enfin réveillé. Une vague de soulagement s'abattit sur moi. Les battements de mon cœur s'accélérèrent, et je ne perdis pas une seconde avant de me relever brusquement – peut-être même un peu trop brusquement – pour me pencher sur lui et accorder tout un tas de légers baisers sur son visage.

« Tu es réveillé. » soufflai-je, moi même encore à moitié endormie. Mes baisers s'enchainaient, tous aussi légers et rapides les uns que les autres. Finalement, mon regard s'ancra un instant dans le sien, avant que je ne pose légèrement mes lèvres sur les siennes pour un bref baiser plus amoureux. « J'ai eu tellement peur, », lui confiai-je, tandis que je redressais ma tête et que ma main reprenait de nouveau la sienne. « Comment tu te sens ? Ca va ? » Il fallait aller chercher un médecin, et vite. Un médecin, ou une infirmière. Quelqu'un qui saurait l'examiner et dire s'il allait bien. Ou du moins, s'il allait aussi bien que son état le lui permettait. Lançant un regard en direction de Cappie, j'adressais un large sourire à ce dernier, avant de lui lancer :

« J'te le confie, je vais chercher quelqu'un ! »

J'embrassais la main de Yaànn avant de la reposer doucement sur le lit et de quitter la pièce, laissant mon fiancé et son sauveur seuls dans la pièce pour un instant. Le temps, pour moi, d'aller chercher quelqu'un pour venir à notre aide.

HJ : J'ai essayé de faire bref (:
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Cappie P. Samaras
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MessageSujet: Re: CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil EmptyDim 15 Jan - 12:32

Je connaissais assez bien Cath depuis le temps pour savoir qu'elle était têtue et durant les deux jours qui s'étaient écoulés, nous nous étions battus souvent avec les médecins pour qu'elle reste auprès de Yaànnis. De toute façon, je restais aussi souvent que possible. J'avais, au début en tout cas, tenter de retourner travailler. Mais je n'y arrivais pas, je pensais sans cesse à mon pote qui luttait pour sa survie. Finalement, j'avais fermé mon atelier pour congé exceptionnel. Du coup, j'avais rapidement rejoint Cath au chevet du malade. J'avais décidé de rester et de me battre avec les médecins pour que la jeune femme reste avec l'homme de sa vie. J'avais réussi grâce à une de mes connaissances de l'hôpital à obtenir le droit qu'elle reste auprès du mécano. Elle en avait le droit. Une fois ces soucis réglés, j'étais restés le plus longtemps possible auprès d'elle, j'avais même fini par passer près de 24 heures aux côtés du couple. J'avais veillé sur Cath autant qu'elle veillait sur Yaànn. J'avais veillé à ce qu'elle mange, quitte à ramener un plateau repas dans la chambre, même si ce n'était pas très sain point de vue hygiène, je m'en tamponnais le coquillard.

En fait, je dormais peu en fait, tellement que j'étais inquiet, alors j'avais une vraie tête de déterré, mais devant la motivation de Cath, j'avais compris que rien ne pourrait l'arrêter. Donc, j'avais choisi de l'accompagner et les médecins l'avaient aussi assez vite compris. Je m'assis donc non loin d'elle veillant sur elle, un peu comme n'importe qui l'aurait fait, j'étais là inquiet autant pour Yaànn que pour la santé de Cath. Du coup, les infirmières étaient assez surprises, certaines, je l'avais entendu, croyaient même que Yaànn, Cath et moi vivions à ménage à trois. Mais bon, je les avaient laissés jaser, cela ne me gênait pas outre-mesure tant qu'elle se trompait. Mais j'espérais aussi qu'elle se reposerait un peu. J'étais allé voir Collinn une après-midi pour voir si elle allait bien et son baby-sitter semblait s'en tirer à merveille. J'avais aussi promis à la petite de la prévenir quand son Daddy se réveillerait. Je ne pouvait rien refuser à cette enfant. Ouais je sais, je serais un père formidable, mais j'ai la phobie des enfants généralement, mais Collinn était vraiment à part. Sans doute avec son vécu, même si Yaànn n'était pas rentré dans les détails la concernant.

Ce jour-là, j'avais encore peu ou prou dormi. J'avais une tronche de déterré, comme d'habitude depuis presque deux jours. Je regardais Yaànn en silence, car Cath s'était enfin endormi. Elle avait besoin de sommeil aussi bien pour elle que pour le bébé, du coup, j'étais silencieux et j'observai le patient en silence. Je devais mettre assoupi contre le mur, voilà qui prouvait mon manque de sommeil, car je ne vis pas Yaànn bouger et j'entendis Cath me dire de le veiller le temps qu'elle prévienne les médecins. Avec un petit sourire je m'approchai et je regardai le convalescent. Je dis calmement.


"Je t'avais dit qu'on ne pouvait pas faire d'haltères avec une voiture. Tu pourrait m'écouter quand je parle ?"

Je blaguais mais c'était pour détendre mes nerfs plus qu'autre chose. Je repris doucement.

"Tu sais que tu viens de nous faire une peur bleue ? J'aurais fait quoi, si tu étais mort, hein ? Tu imagines, moi gérer Cath et ta fille et Collinn ? J'en suis pas capable vieux, alors la prochaine fois que tu fais un coup comme ça, je t'étripe ok ?"

Et voilà la colère, Cappie tu avances trop vite dans les étapes.

"En tout cas, content de retrouver mon vieux pote, j'espère que tu as bien dormi, car Cath et moi ce n'est pas le cas."
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Yaànnis A. Khrystopoulos
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MessageSujet: Re: CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil CATH&CAPPIE ∞∞ Quand notre vie ne tient plus qu'à un fil EmptyDim 22 Jan - 19:27



Ces deux mots venaient tout juste de franchir mes lèvres qu’une vague de sommeil venait s’abattre sur moi. Garder les yeux ouverts m’était difficile. Je ne cessais d’ouvrir et fermer les yeux, tant je me sentais à bout de force. Epuisé. Ma mémoire faisait des siennes. Je ne savais pas où j’étais ou du moins, je devinais que je me trouvais à l’hôpital. Mes souvenirs étaient confus. Tout ce que je savais c’était qu’elle était là. C’était tout c’qui comptait. Cathlyn.

Aucun mot ne parvenait à franchir mes lèvres que déjà je sentais les siennes sur mon visage. Visiblement soulagée de m’entendre et de me voir ouvrir les yeux. Je tentais un vague sourire mais mon corps se réveillant au même rythme que ma tête sortait du brouillard, mon sourire se mua plutôt en grimace. « Tu es réveillé. » Bonne déduction Sherlock ! Enfin, j’étais pas prêt à mettre un pied parterre. A vrai dire, je mourrais d’envie de céder à l’appel du marchand de sable. « Ta perspicacité me tuera un jour… » peinais-je à marmonner en prenant de très lentes inspirations. J’étais épuisé mais sa chaleur et sa présence venaient apaiser les douleurs qui se réveillaient progressivement. « J'ai eu tellement peur, » Peur ? J’avais encore du mal à remettre les choses dans leur contexte. Mon regard se releva dans le sien et j’eu envie de lui dire que j’avais du sang kryptonien dans les veines mais en fait, je me contentais simplement de resserrer mes doigts aux siens. « Comment tu te sens ? Ca va ? » Parvenant à hausser un sourcil, je lui adressais un regard sceptique avant de souffler la gorge sèche. « Surement mieux que ma fiancée enceinte qui est sensée avoir un repos strict avec une alimentation équilibrée et- » ma voix se cassant, elle n’était plus qu’un souffle inaudible. A tous les coups à mon regard, elle avait dû comprendre le message. Visiblement, j’étais en piteux état. Mais y’avait pire non ? Y’a toujours pire dans la vie.

Sauf qu’elle trouva trop facilement la parade, bien que portant ma main à ses lèvres, avant de la reposer sur le matelas. Elle s’adressa à quelqu’un d’autre dans la pièce, que je ne m’attendais pas à voir, à vrai dire. « J'te le confie, je vais chercher quelqu'un ! » Les mots à peine prononcée qu’elle disparaissait de la chambre comme si elle avait le feu aux fesses. Je soupirais et fixais le plafond blanc durant de longues secondes, tandis que chaque respiration déclenchait un furieux incendie dans mes poumons.

« Je t'avais dit qu'on ne pouvait pas faire d'haltères avec une voiture. Tu pourrais m'écouter quand je parle ? » Cette voix me sortit de mes pensées et je me surpris à le voir ici. Cappie était l’un de mes plus proches ami malgré j’étais pas sans ignorer que son entente avec Cath n’était pas toujours au beau fixe. « Si j’t’écoutais plus souvent, j’serais mort au moins cinquante fois… » soufflais-je d’une voix presque inaudible, avec cette légère trace d’humour douteux. Surtout alors que visiblement, je venais de frôler la catastrophe.

« Tu sais que tu viens de nous faire une peur bleue ? J'aurais fait quoi, si tu étais mort, hein ? Tu imagines, moi gérer Cath et ta fille et Collinn ? J'en suis pas capable vieux, alors la prochaine fois que tu fais un coup comme ça, je t'étripe ok ? » J’avais envie de rire. Gérer Cath, ma fille et Collinn ? Sauf qu’on allait avoir un garçon mais ça n’était qu’un détail. Je secouais la tête avant de river mon regard au sien, un peu plus réveillé cette fois ci. « T’oserais pas t’attirer les foudres de Cath, elle serait capable de te tuer dans ton sommeil… et je sais combien tu tiens à ton sommeil. » ironisais-je quelque peu. « Ensuite, c’est pas une fille, mais un garçon qu’on va avoir… un Khrystopolous qui fera surement de ta vie un enfer. Parce que j’compte bien à c’qu’il connaisse son tonton Cappie ! » Rejetant ma tête en arrière sur les oreillers, je me forçais à prendre de légères inspirations tandis que j’entendais le sifflement de mes poumons à chaque inspiration. « En tout cas, content de retrouver mon vieux pote, j'espère que tu as bien dormi, car Cath et moi ce n'est pas le cas. » Je redressais la tête, fronçant les sourcils. Visiblement, Cath n’avait pas suivi une seule consigne concernant sa grossesse. Je serrais les mâchoires et vrillait mon regard dans celui de Cappie. « Tu l’as pas envoyé se reposer à la maison ? Elle est restée ici !! » M’époumonais-je alors que ma voix se cassait. « Elle a mangé correctement au moins non ? » repris-je après un moment. Je bouillais intérieurement à la nouvelle que Cappie venait de me lâcher. C’est vrai qu’on n’avait pas vraiment communiqué les détails de cette grossesse critique. Mais à cet instant, j’aurais préféré pouvoir sortir de ce lit et que ça soit ma fiancée qui s’y repose. Je me contentais alors de grogner dans ma barbe de quelques jours avant d’émettre un nouveau soupir. « Elle ne devrait pas être là, Cappie. » Ce qui était la stricte vérité. Pour sa santé et celle du bébé, c’était totalement déconseillé par les médecins. Même si cette idée m’agaçait prodigieusement et que j’aurais une conversation avec elle sur le sujet, je pouvais m’estimer heureux de savoir que Cappie ne l’avait pas laissé seule. « Merci… d’avoir veiller sur elle. » rajoutais-je avec une voix plus écorchée. « J’dois te dire que j’aurais bien besoin d’un recap des évènements… tout est très flou à vrai dire. » avouais-je alors que déjà une flopée de blouse blanche venaient encercler mon lit et commençait à me poser millions de questions, et m’auscultait sans même que j’ai le droit de protester.

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