∞ La Saint Sylvestre ∞

La salle des fêtes a été spécialement aménagée pour accueillir un maximum de monde. A l'intérieur, vous trouverez un large buffet préparé par le chef le plus renommé de la ville, ainsi qu'un bar, fourni gratuitement par le Pegasus Nightclub.

Au centre de la salle, vous trouverez une piste de danse sur laquelle vous pourrez vous défouler en attendant le passage à la nouvelle année.

La salle regorge de multiples décorations en tous genres. Vous trouverez, ici et là, quelques serpentins, mais aussi quelques accessoires pour vous déguiser et faire la fête jusqu'au bout de la nuit.

Le feu de joie se trouve à l'extérieur de la salle des fêtes, dans un périmètre sécurisé. C'est ici que, vers minuit, tous les habitants pourront se réunir pour jeter dans le feu le souvenir qu'ils ont amené et qui est censé représenter l'année 2011.

Mathaios Lazaridis, le nouveau maire, se veut chaleureux, convivial. Vêtu de son plus beau costume, il fait le tour de la salle pour saluer les habitants, et tenter de créer un contact avec ces derniers.

Quelques règles à respecter :

- votre personnage doit obligatoirement venir avec un objet censé représenter 2011 à ses yeux. Il jettera ce dernier dans le feu un peu avant minuit
- tenue correcte exigée. Mesdames, messieurs, nous vous prions de vous mettre sur votre trente-et-un.

Déroulement de l'event :

Pour cet event, nous avons décidé de changer. Vous devrez obligatoirement poster à la suite de ce message si votre personnage participe à la soirée.

Cependant, si vous tenez à faire un rp avec une personne en particulier, vous y êtes autorisé(e). Tout ce que vous avez à faire, c'est créer un nouveau sujet dans la salle des fêtes, et indiquer [Event] dans le titre de votre sujet. Vous pourrez ainsi avancer à votre guise, et, pour les moins rapides, prendre votre temps pour répondre.

Attention, cependant : Le staff se réserve le droit de faire intervenir le maire en PNJ dans l'un de vos sujets. De même, si un membre X ou Y souhaite s'incruster dans vos sujets, il y sera autorisé, puisqu'il s'agit d'une fête commune.

Matthias s'était dépêché pour terminer sa paperasse au boulot afin de retourner rapidement chez lui, prendre sa douche à toute vitesse et se changer de costume pour en mettre un toujours aussi propre mais un peu plus décontracté. Pantalon noir, veston noir, chemise blanche et gilet sans manche gris ...sans oublier ses éternels converses qu'il ne quittait presque jamais, même lors d'une tempête de neige!

Il avait prévu rejoindre Mila pour aller à cette fête en sa compagnie. Il était heureux de cette sortie car elle allait changer le mal de place, comme on dit! À l'extérieur, avec tous ces gens, ils pourraient s'amuser comme des gamins ensemble et surtout, prendre plaisir à rire et blaguer avec leurs amis (es). Il se doutait bien que sa petite Loukiah viendrait y faire son tour, et Matthias avait réellement hâte de la voir! Cela faisait une éternité qu'ils ne s'étaient pas vus!

Chez lui, il ne tenait pas en place! Il devait apporter un objet symbolisant l'année 2011 ...mais c'était difficile puisqu'il y en avait tant! Il trouva finalement un sablier. Objet qui symbolisait énormément pour lui. La courte durée de la vie et la possibilité de changer son destin de bord en un tour de main. Ce sablier évoquait pour lui sa détermination et sa volonté de croire en un avenir meilleur sans avoir baissé complètement les bras. Il s'était relevé de son malheur et avait tourné la situation dans le bon sens. Turner l'avait grandement aidé dans ce processus, ainsi que Mila qui, sans elle, il n'aurait jamais vraiment su garder le moral.

Il s'empressa alors de sortir, vêtu d'un long manteau noir puis d'un foulard et prit le bus en direction de l'appartement à Mila mais ...Ce bus était rempli! Apparemment, bon nombre de larissiens et larissiennes n'avaient pas encore leur permis de conduire puisqu'il ne pu même pas s'asseoir tant il manquait de place! Sans doute aussi que les gens avaient peur de prendre leur voiture, vue cette neige qui tombait sur la ville! Il se retrouva alors coincé entre une jeune adolescence et un homme dans la cinquantaine qu'il avait déjà vu plusieurs fois fouiller dans les bacs de recyclages pour reprendre les bouteilles en plastique dans le but de les échanger contre de l'argent. Il se rappela même lui avoir laissé un sac complet, un soir et d'avoir observé par les rideaux sa réaction quand il le trouva. Il avait semblé ravit de ce geste mais était parti rapidement, sans doute par peur que Matthias se rétracte et sorte en courant pour récupérer son sac.

Arrivé chez elle, il sonna à sa porte et lorsqu'elle ouvrit, l'embrassa sans dire mot et la serra dans ses bras par la suite en lui disant «Tu es sublime, Mila!» Il se recula alors pour mieux la regarder et tout sourire, lui dit «Tu es prête?» et peu de temps après, ils partirent main dans la main vers la salle de fête, là où se déroulerait les activités de la soirée. Heureusement qu'elle habitait tout près!

En entrant, ils fut tous deux impressionnés par la beauté de la salle. Tout était magnifique! Des gens étaient déjà arrivés, tous habillés très propres. Les hommes étaient chics, les femmes étaient ravissantes ...Les gens s'étaient réellement donnés pour se mettre sur leur trente et un, ce soir! L'ambiance était déjà à la fête, en plus! Matthias pouvait entendre des rires éclater, des gens applaudir et quelques uns complimenter haut et fort les décors et le buffet. D'ailleurs, c'est par là qu'avec Mila, il se dirigea en la tenant par la main. Il prit un petit four et, tout souriant, se retourna vers elle en lui demandant «Tu penses quoi de cette soirée, jusqu'à présent?» Il se mit ensuite ce petit four en bouche et regarda tout autour de lui avec les yeux brillants d'un jeune gamin heureux. Ses yeux s'élargirent lorsqu'il remarqua sur une table, des accessoires pour se déguiser. Lui qui aimait tant se déguiser! Il quitta donc la main de Mila pour se diriger vers cette table, se prit une couronne écrit «2012» dessus, se tourna vers sa copine et se la mit sur la tête en faisant un très large sourire en s'en fendre les lèvres. Il rigola par la suite en l'enleva puis retourna vers elle pour lui mettre sur sa tête en disant «Elle ira mieux sur toi!» Il replaça ensuite doucement les cheveux de Mila avant de lui sourire en coin et de lui donner un long et tendre bisou sur la bouche.

Le nouvel an. Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas fêté la nouvelle année. Des années, à vrai dire. Mais depuis mon retour à Larissa, les choses avaient changé. Ma vie retrouvait un semblant de normalité. Une chose qui devrait me rassurer, mais qui ne le faisait pas toujours. Parce que, quelque part, je craignais toujours que mon père ne s'immisce une nouvelle fois dans ma vie pour briser ce que j'avais mis des semaines à construire avec Loukas. J'avais conscience que l'équilibre de notre famille ne tenait qu'à peu de choses, et qu'il ne faudrait qu'un geste de la part de mon père pour briser cette famille. Une chose qu'il n'hésiterait certainement pas à faire, maintenant qu'il savait que Loukas et moi avions récupéré Alexys. Et de ce fait, je vivais dans la crainte constante que tout ne vole en éclat. Qu'on me reprenne à nouveau ce que j'avais eu la chance d'avoir : deux hommes merveilleux pour m'aimer et me choyer, et me faire oublier toutes les atrocités du passé.

Revenant de mon travail que je venais tout juste de quitter, je m'arrêtai devant chez Loukas. Je coupai le contact après un instant, passé à rêvasser tout en admirant la superbe demeure qu'il occupait désormais. Une demeure dans laquelle j'aurais pu vivre. Une demeure dans laquelle je pouvais vivre. Je le savais, il me suffirait d'un mot, d'un seul, pour que Loukas me laisse déposer toutes mes affaires chez lui. A vrai dire, il n'attendait que cela et ce, depuis des semaines. Et plus le temps passait et plus il me semblait que c'était ce que souhaitait également Alexys. Quoi de plus normal, pour un enfant, d'avoir ses deux parents vivant sous le même toit ? Après tout ce qu'il avait vécu, Alexys avait besoin de normalité. De retrouver cet équilibre que mon père lui avait arraché. Mais devais-je pour autant emménager avec Loukas simplement pour le bien de notre fils ? Non. Ca serait mal agir. Ou du moins, agir, pour de mauvaises raisons. Que les choses soient claires : vivre avec Loukas ne me dérangeait pas. Ce que je craignais, à vrai dire, c'était plutôt que notre précipitation nous conduise à notre perte, ayant encore en mémoire les – mauvais – souvenirs de tout ce qui nous était arrivé, quelques années plus tôt, lorsque nous nous étions précipités de la sorte.

Sortant de mes pensées, je quittai la voiture avec deux tenues sous le bras : une pour moi, et une pour Alexys. Je détachai rapidement mes cheveux, avant de saisir également l'objet que j'emmènerai avec moi à la soirée organisée par le nouveau maire pour la St-Sylvestre : une photo de mon père. L'objet que nous devions emmener était censé représenter l'année qui s'était écoulé. La mienne représentait les quatre dernières années et tout l'enfer que mon père m'avait fait vivre. En brûlant cette photo de lui – photo que m'avait spécialement confiée Caly pour l'occasion – j'espérais bien pouvoir laisser tout ce que j'avais vécu derrière moi. Il ne me fallu guère de temps pour parvenir jusqu'à la porte d'entrée. Si tôt passée celle-ci, je vis une petite tête brune me foncer dessus.

« Maman ! »
« Bonsoir mon chéri. » Déposant ce que j'avais dans les mains à l'entrée, je me penchai sur lui pour le prendre dans mes bras et le serrer fort contre moi. Ses petits bras vinrent rapidement entourer mon cou tandis qu'il gratifiait ma joue d'un tendre baiser.
« Tu sens la frite. » me fit-il alors remarquer le plus naturellement du monde, ce qui eut au moins le mérite de me faire rire. Oui, je sentais la frite, parce que je n'avais pas eu le temps encore de me doucher après le boulot et que j'empestai encore la friture et ce, de la tête au pied.
« C'est parce que maman revient tout juste de son travail, » lui expliquai-je, dans un léger sourire, avant de le déposer sur le sol, et d'enchainer bien vite, « Regarde un peu ce que j'ai là ! » Je ne tardai pas une seconde de plus avant de lui montrer l'une des deux tenues que j'avais emporté. Dévoilant devant lui le petit costume à sa taille que j'avais acheté quelques jours plus tôt spécialement pour l'occasion, j'ajoutai, « C'est pour toi. »

Je vis ses yeux regarder le costume 'de grand' avec de grands yeux brillants et je retins un léger sourire.

« Merci ! » s'exclama-t-il en tendant ses bras en l'air pour que je me penche et qu'il puisse m'embrasser.

« C'est que maman ne trouvait pas juste que seuls les grands soient bien habillés pour la soirée. » lui expliquai-je, dans un sourire, tandis que je relevai la tête, à la recherche de Loukas. « Où est papa ? » c'était étonnant qu'il ne m'ait pas encore sauté dessus. Oui, Loukas avait cette fâcheuse tendance à savoir quand j'étais dans les parages. Comme s'il avait un radar intégré qui lui indiquait ma présence. Mais cette fois-ci... Rien du tout. Alexys m'indiqua qu'il se préparait encore dans la chambre et je hochai la tête en guise de réponse. M'emparant de ma propre tenue, je me rendis jusque dans la chambre à coucher, accompagnée par notre fils.

« Salut toi. », lançai-je, depuis l'entrée, alors que je le voyais batailler avec sa cravate devant le miroir. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres mais je n'eus pas le temps de le taquiner qu'Alexys montrait déjà à son père ce que je lui avais ramené pour la soirée.
« Je vais être beau comme papa. », lança-t-il, visiblement pressé à l'idée de ressembler – encore plus – à son père. Je souris tendrement à Alexys avant de relever la tête vers Loukas.

« Je vais me doucher. » lui indiquai je, persuadée que de toute façon, Loukas avait certainement déjà reniflé mon odeur de friture de là où il se tenait. « Je te saluerai quand je sentirai bon, » repris-je, avec un sourire taquin. « En attendant, tu peux toujours aider notre fils à s'habiller, et trouver l'objet dont tu comptes te débarrasser, si ça n'est pas déjà fait. Quand je serai prête, je m'occuperai de vos cravates à tous les deux. »

Un dernier sourire et je quittai rapidement la pièce pour me préparer. Il ne me fallut que peu de temps pour se faire, et je me préparai bien rapidement. Attachant mes cheveux en un chignon pour le pas avoir à les sécher par la suite, je quittai la salle de bains moins de 10 minutes plus tard, vêtue d'une longue robe de soirée blanche. Rejoignant de nouveau la chambre, j'y trouvais les deux hommes de ma vie installés sur le lit.

« Waouh ! » m'exclamais-je, en voyant Alexys dans son costume, tel un véritable petit homme. Je souris à la vue qui se présentait devant moi et je soufflais bien vite, « Vous êtes splendides. Surtout toi. », précisai-je, à l'adresse de Lex. « Je sens que tu vas faire concurrence à tonton Lean, mon chéri ! » lançai-je, avec un large sourire aux lèvres tandis que je m'attaquai déjà à sa cravate. Me tournant ensuite vers Loukas, mon sourire s'élargit d'autant plus. « Tu n'es pas mal non plus, dans ton genre. » Mes lèvres se posèrent rapidement sur les siennes, et nous mirent rapidement les voiles, chacun muni de l'objet dont nous nous débarrasserions une fois sur place.

Après quelques minutes de trajet, nous arrivâmes enfin à la salle des fêtes où se tiendrait la soirée. Alexys dans les bras de son père, et ma main glissée dans celle de Loukas, nous fîmes bien rapidement notre entrée, constatant que pas mal de monde était déjà là. Je reconnus, entre autres, Matthias, de loin. Et à quelques pas de là se trouvait Lean, attendant visiblement l'arrivée de quelqu'un. La nôtre, peut-être ?

« Attention Lean, tu as de la concurrence ce soir », lançai-je, à son adresse, tandis que je désignais Alexys d'un signe de tête. « Ca va ? Prêt à laisser 2011 derrière toi ? » repris-je, plus sérieusement, et faisant référence à cette soirée qui serait la dernière de 2011.

Il faut que je sois la plus jolie pour aller ce soir à la fête du nouvel an. Enfin, aux yeux de mon chéri surtout! Les autres, qu'importe! D'abord un bon bain pour me déstresser, puis direction ma garde robe... J'enfile une robe noire, montrant bien mes formes, avec un dos nu et une ceinture juste en dessous de la poitrine. J'enfile des escarpins noirs aux pieds. Pour ce qui est de l'habillage, c'est ok! Maintenant passons à ma chevelure, que vais-je faire avec cette tignasse qui ne ressemble pas à grand chose! Donc après de longues minutes à me regarder dans le miroir, à tenter telle et telle coiffure, la bonne me vint à l'esprit. Je boucle le bout de mes longs cheveux marrons et me fait une tresse pour entouré ma tête dans une sorte de serre-tête! Maquillage fin prêt également, voilà qu'on frappe déjà à la porte... Je mets tout de même une touche de mon parfum dans mon cou avant d'aller lui ouvrir avec un grand sourire!

Un bisou, un compliment, tout était déjà parfait, cela promettait pour la suite! Je lui sourie, le remercia du regard pour son compliment puis prenant ma veste qui se trouve au porte manteaux, je lui dis Je prends ma veste et on peut y aller! C'est donc main dans la main que nous nous dirigeons vers la salle des fêtes. Et dire que l'année passée je m'y trouvais avec la majorité de mes frères et sœurs, nous faisions encore la fête ensemble cette fois là! C'est d'ailleurs pour cela que j'ai pris une photo de toute ma famille réunie pour jeter dans le feu ce soir...

Arrivé tous les deux à la salle, elle ne put empêcher un Wouah!!! de sortir de sa bouche. C'était magnifique, la décoration était splendide, l'ambiance battait déjà son plein. Cela lui mettait du baume au coeur, surtout qu'elle était avec son chéri! Ils se dirigèrent tout deux vers le buffet, toujours main dans la main. Et voilà qu'il me demanda si c'était une belle soirée pour le moment, je vis poser un baiser sur ses lèvres puis lui dis en souriant J'adore! Mais... Je fis la moue puis je continuais Ca me fait bizarre de pas être ici avec ma famille. Tu comprends? C'est la première fois que je passe les fêtes sans eux! Cela ne te fais pas bizarre toi de ne pas être en famille? Puis je rougis, je le sais car je sens mes joues prendre une chaleur qui m'étonne pas du tout . Puis je lui dis donc Excuse-moi! Je parle beaucoup trop de nouveau! Il commence pourtant à en avoir l'habitude. Je parle toujours trop une fois que je suis stressée ou encore que je parle de ma famille. Cela ne changera plus je crois!

Lorsqu'il remarqua la table orné de déguisements pour que la fête soit plus folle, il ne tarda pas à aller se chercher un diadème où est écrit 2012... Avec ce large sourire, on dirait un enfant heureux de faire la fête, et prêt à ouvrir ses cadeaux devant l'arbre! Mais comme, il me le dit, il ira surement mieux sur ma tête, je ne suis pas sure du tout mais je le laisse faire! Il finit par me faire un gros bisous! Un long, doux et passionné, je l'aime tant! Nous sommes tiré de notre monde par une jeune femme blonde qui vient nous demander, avec un grand sourire, si nous passons une belle soirée. Gardant un bras de Matthy autour de ma taille, je me mets à ses côtés et répond à la jeune femme avec un grand sourire Magnifique! Merci Puis lui tendant la main, je lui dis Je m'appelle Mila... Enchantée!

J'étais si heureux de pouvoir enfin faire la fête! Sortir et m'amuser ...réellement m'amuser! Cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps! J'avais toujours cette crainte intérieur, cette angoisse qui ne s'éteignait pas. Cependant, j'étais réellement déterminé à laisser celle-ci de côté ce soir pour pouvoir pleinement profiter de ma soirée avec Mila. Nous allions nous amuser, faire et faire la fête comme des petits diables!

Lorsque je la vis au moment où elle ouvrit la porte, mon coeur s'emballa d'amour pour elle. Comme elle était belle! Simplement magnifique! Sa robe lui allait à merveille cependant, il fronçai des sourcils en l'entendant dire «Je prends ma veste et on peut y aller!» Il n'était pas question qu'elle sorte en simple veste!Bien sur, en Grèce nous étions pas habitués à voir de la neige tomber sur notre tête, ce pourquoi je compris rapidement qu'elle n'avait pas de manteau pour ce genre de température. Je l'aidai donc à enfiler sa veste, enlevai le mien et lui mit mon manteau de façon galante sur les épaules en remontant le collet pour lui protéger le cou. Je lui souris donc en disant «Il neige dehors, ma chérie ...Tu seras plus au chaud comme ça! Maintenant on peut y aller.» Je lui fis un clin d'oeil en resserrant un peu mon foulard à mon cou et sorti avec elle à l'extérieur. Le vent était frais mais il préférait avoir froid que de la voir attraper la grippe!

Arrivé à la fête, Mila s'exclama de surprise en voyant toutes ces somptueuses décorations l'entourant. Tout était sublime! Je l'aidai par la suite à enlever le manteau, je mis mon foulard dans une des manches et l'accrochai à un crochet non loin de la porte pour ensuite reporter mon attention vers elle lorsque je la vis faire une moue en disant «J'adore! Mais...Ca me fait bizarre de pas être ici avec ma famille. Tu comprends? C'est la première fois que je passe les fêtes sans eux! Cela ne te fais pas bizarre toi de ne pas être en famille?» Je lui souris alors tendrement en lui prenant le visage entre deux mains, admirant ce rouge qui lui montait peu à peu au joues. Je vains pour parler quand elle m'interrompit en disant «Excuse-moi! Je parle beaucoup trop de nouveau!» Je rigolai alors doucement en disant «Je comprends, Mila ...» et caressai doucement ses cheveux du bout des doigts en continuant «Ce soir tu es avec moi et nous allons bien nous amuser quand même, d'accord ...?» et je lui fis mon plus beau sourire en lui donnant un tendre baiser sur les lèvres.

Parcourant la salle du regard, je découvris bien rapidement la table aux trésors. Je m'y rendis tel un gamin en prenant dans mes mains une couronnes de 2012. Je me retournai vers ma chérie en lui souriant et décidai de lui déposer sur sa tête, croyant qu'elle irait beaucoup mieux à elle qu'à moi! La trouvant plus belle que jamais, je l'embrassai de nouveau amoureusement, en me saisissant de sa taille tout en la collant légèrement plus contre moi. Cependant, quelqu'un vint nous faire émerger de notre bulle en disant «Bonsoir! J'espère que vous passez une belle soirée!» et je me retournai pour voir qui c'était. J'ouvris de grands yeux heureux en remarquant Jiulianna, mon amie de piscine! Il me semblait bien aussi que sa voix m'avait dit quelque chose!

Mila se retournai ensuite pour lui faire face, tout en gardant un de mes bras autour de sa taille et se présentai gentiment. J'étais heureux! Enfin elles se rencontraient! Tout sourire, fis un gros câlin à Jiu d'un seul bras en disant par la suite «Jiu! J'suis heureux de te voir ici!» je regardai Mila par la suite, les yeux tout brillants d'amour pour elle et lui dit «Je l'ai connu à la piscine! Je t'en avais déjà parlé, je crois!» Je lui donnai ensuite un tendre baiser sur les lèvres en la serrant un peu plus contre moi et dit «Jiulianna, voici Mila ...Ma copine!» et d'un sourire heureux je dis «Je crois que vous allez bien vous entendre!» Je remarquai cependant qu'elle se trouvait seule ...Alors pour ne pas la rendre plus mal à l'aise, je dis «Vous avez envie de danser?» et je les invitai sans plus attendre sur la piste de danse, en prenant une main chacune. Je n'avais pas réellement l'autorisation de danser comme bon me semblait alors j'y allais doucement. J'avais envie qu'elles fasses plus amples connaissance alors je les laissai parler entre elles tout en écoutant attentivement leur conversation en suivant le rythme de la musique avec mes pieds et mes mains. Je n'avais jamais été un très grand danseur mais néanmoins, je me débrouillais assez bien!

Je remarquai au loin, en regardant les gens s'amuser, que Cassy avait fait son entrée. Je lui fis donc coucou de la main tout en sachant très bien qu'elle n'allait sans doute pas me remarquer. Tant pis! Je continuai à danser, le sourire aux lèvres. J'étais un homme heureux et comblé.

Ce soit c'était la Saint Sylvestre et Dorian avait soigneusement planifié son plan. Il avait envie d'y voir les déesses de sa vie, réuni pour cette fête. Ils leur en avait déjà glissé mot mais il décidai de les texter une après l'autre en disant l'heure de l'évènement et quand il allait arriver. Cette célébration promettait d'être dès plus captivantes, disons le ainsi!

Dorian se mit donc à se préparer tranquillement. Il avait prit sa douche, s'était habillé très chic. Veston cravate, rien de moins, et avait mit ses plus beau souliers italien. Il avait la grande classe, quoi. Le temps filait mais il lui restait alors quelques heures. Il commençai donc à chercher ce qu'il pourrait bien apporter pour jeter au feu. Mordillant sa lèvre, il se mit à faire le tour de son appartement en réfléchissant. Que pourrait-il bien apporter de significatif pour lui? C'est alors qu'en posant son regard sur le garde-robe, il eu une idée. Il allai donc l'ouvrir pour ensuite prendre une grosse boîte à souvenir, l'ouvrit et se saisit d'une longue et belle cravate en soie noir, appartenant jadis à son père. En l'observant, de vieux souvenirs se mirent à défiler devant ses yeux. Son père sortant le soir en portant cette cravate nouée au cou, et revenant au petit matin avec celle-ci détachée, les collets de sa chemise tachés de rouge à lèvre. De son plus vieux souvenir, son père avait toujours trompé sa mère et d'un sens, comme il était réellement le seul modèle d'homme dans sa vie, Dorian s'en était fortement inspiré pour bâtir la sienne.

Il serrai donc le bout de tissus entre ses doigts, replaçai la boîte en haut du garde-robe et le refermai. Il détachai sa cravate pour l'enlever, et mit celle-ci à son cou à la place. Durant le feu, il allait tout simplement la dénouer et la jeter dedans. Il voulait que cet évènement se produise quand Loukiah serait autour. Comme ça il pourrait la fixer en faisant son geste, sans qu'elle ne comprenne ce qu'il voulait lui dire exactement en commettant cet acte.

Il était maintenant l'heure de partir et Dorian passai une dernière fois à la salle de bain pour se mettre un parfum irrésistible sur la peau avant de quitter complètement sa maison en enfilant au passage son manteau d'hiver. Il connaissait la neige mieux que les larissiens et larissiennes pour avoir vécu son enfance à Londres. La neige, bien qu'elle n'était pas réellement abondante, était moins rare qu'en Grèce, disons!

Malgré les routes enneigées, Dorian n'eut pas d'autre choix que de prendre sa voiture pour se rendre à la salle de fête qui se trouvait à l'autre bout de la ville, dans le Borée district. Il fit attention par contre, en étant vigilant quand soudain il s'arrêta devant un grand loft. Il débarquai de la voiture et se dirigea vers la porte d'entrée pour y sonner trois fois. Lorsque la porte s'ouvrit sur une magnifique Loukiah en robe de soirée, le sourire de Dorian s'élargit quelque peu et d'une voix chaude et sensuelle comme il aimait bien prendre parfois, lui dit «Votre chauffeur est arrivé, mademoiselle ...» et lui prit la main pour y déposer un doux et tendre baiser. Il l'avait bien prévenu plutôt dans sa soirée, de sa venue. Elle avait été réticente au début, sommant qu'elle ne voulait absolument pas y aller avec lui ...mais comme Dorian avait l'habitude de toujours arriver à ses fins, il ne fut pas surprit qu'elle finisse par accepter docilement son offre.

Il attendit qu'elle enfile son manteau avant de prendre sa main et de se diriger vers sa voiture en lui ouvrant la porte, en pur gentleman. Le trajet vers la salle de fête fut agréable malgré qu'elle avait toujours cette moue au visage. Un mélange d'inquiétude et te réticence ...mais Dorian était prêt à tenter le tout pour le tout pour baisser entièrement ses barrières. Elle n'allait pas continuer à agir ainsi trop longtemps. Elle allait finir par craquer à tout jamais, il le sentait bien! Surtout depuis cette dernière soirée ampli de passions et ...d'émotions.

Ils étaient maintenant rendus à la salle de fête. Tout était si beau et si merveilleusement décoré! Les yeux brillants, il portai son regard une nouvelle fois sur Loukiah en l'admirant sans trop de gêne dans cette lumière légèrement tamisée. Elle était magnifique. Une vraie déesse. Il l'aidai ensuite à enlever son manteau, enlevai le sien et allai les accrocher aux crochets non loin de la porte d'entrée, avant de retourner auprès d'elle pour regarder les environs.

Il y avait déjà beaucoup de gens rassemblés un peu partout. Quelques uns dansaient, d'autre mangeaient au buffet ou buvaient au bar. Il se retournai ensuite vers Lou en lui souriant et demandai «Veux-tu un verre?» avant de délicatement déposer sa main au creux de ses reins tout en la regardant droit dans les yeux. Cette position était tout de même assez subtile aux yeux des autres puisqu'il ne la serrait pas contre lui, non. Son geste était tout en douceur et il ne faisait que la regarder. À la limite, ils auraient pu passer pour frère et soeur. En attendant sa réponse, son regard se mit à vagabonder dans la pièce et il y remarquai alors des têtes connus. Entre elles se trouvaient quelques unes des femmes qu'il avait texté en début de soirée, leur disant qu'il avait envie de les voir ici ce soir. Entre autre il y avait Yalena, Candice, Maya et Kahlia qui n'étaient pas très loin l'une de l'autre. Se connaissaient-elles? Où se trouvait Madalie? Il la cherchai quelque secondes du regard quand Loukiah vint lui rappeler son existence en lui mentionnant le nom du cocktail qu'elle voulait. Souriant, il acquiesçai en disant «Très bon choix ...» mais à peine eu t-il fait les premiers pas pour se rendre au bar qu'il rebroussai le chemin, prit d'une folie quelconque et lui dit en la regardant droit dans les yeux «Tu es vraiment resplendissante ce soir, Loukiah ...» et il le disait par conviction et non par l'intention de la remettre dans son lit à la fin de la soirée. Ce pourquoi il avait été aussi surprit de son geste. Pinçant ses lèvres, il sourit en disant «Je reviens dans deux minutes ...» et reparti en se faisant avaler par la foule qui commençait à s'agrandir dans la salle de fête.

Il était maintenant hors de sa vision donc il en profitai habilement pour aller saluer ses déesses de nuits une par une à sa façon bien à lui. Séduisante à souhait! et il revint après coup auprès de Loukiah, quelques minutes plus tard avec deux cocktails dans les mains. Il lui tendit le sien en lui faisant un clin d'oeil, et levai son verre en disant «À cette soirée!» pour ensuite en boire une première gorgée, sans jamais la quitter des yeux.

Les fêtes c’était ma spécialité, mais les fêtes de fin d’années c’était autre chose. Durant deux semaines pas besoin de mettre les pieds à l’université, ainsi j’avais plus de temps à consacrer au club, à Lex, Cassy, Lean et ma mère. Pour être honnête, je voulais plus de temps pour être avec Cassy et Lex, ils étaient ma priorité. Quant au club, j’arrivais toujours plus ou moins à trouver le temps nécessaire pour me charger du plus pressé. Le club tournait comme une horloge et malgré les imprévus et les intempéries, il était solide, il tiendrait encore longtemps. Et peut-être même qu’un jour, ça serait Lex qui prendrait la relève, songeais-je avec un petit sourire alors que j’entendais ce dernier parler à Hendrix.

Autant je peux me souvenir des moments que mon père pouvait passer avec Hendrix, autant ça m’amusait de voir que mon fils prenait tant de plaisir à jouer avec ce chien. Ça pouvait sembler puéril mais j’étais touché de l’affection qu’ils partageaient. Ça me rappelait mon père et c’était comme s’il était encore un peu parmi nous. Ça me faisait du bien de penser que quelque part il nous guidait. J’aurais encore à lui dire et pourtant, je crois que même s’il était en face de moi, je serais incapable de prononcer un mot. Parce que je ne saurais pas gérer une telle émotion. Il n’avait pas seulement été mon père. Il fut mon mentor, mon ami, mon confident. Il était celui dont j’avais la certitude que jamais il ne me trahirait. Il était mon rempart contre cette insécurité qui m’habitait depuis l’enfance.

Boutonnant ma chemise, j’entends la porte se fermer et des voix au salon. Enfilant ma chemise dans mon pantalon, un petit sourire se dessine sur mon visage alors que je reconnais le timbre de cette voix. Elle était là. Un petit ricanement traverse ma gorge alors que pour la première fois, je réalise qu’elle a enfin utilisé cette clé que je lui ai donné des semaines auparavant. Ma veste toujours accroché au cintre dans le dressing, j’attrapais une cravate noire. Parce que le noir et blanc, c’est ce que Cassy préfère même si elle ne me le dira pas. Certes je ne sors pas le costume tous les jours. Ça me filerait des boutons de devoir bosser dans cette tenue au quotidien mais comme dirait certains profs, « ça donne une image d’autorité et de respect ». Sauf qu’eux, ils ne gèrent pas un club. Je m’occupais du club avant même qu’ils aient fini leurs études. Je pourrais leur parler de la structure, des plans et des matériaux utilisés lors de la construction du club, vingt ans auparavant. Ils n’avaient rien à m’apprendre. C’était bien ce qui m’agaçait. Devoir détenir ce diplôme pour garder le club. C’était juste stupide.

« Salut toi. » Les deux pans de ma cravate autour de mon cou, je me tournais en la voyant pénétrer dans ma chambre, notre chambre. Enfin si un jour, elle se déciderait à emménager. « Hey Stranger ! » répliquais-je en songeant qu’elle avait surement besoin d’encore plus de temps. Elle voulait y aller doucement. Ce que je pouvais comprendre mais d’un autre côté, on avait un enfant et on nous avait volé quatre ans de notre mariage. A quoi bon de devoir encore attendre ? « Je vais être beau comme papa. » un petit rire traversa ma gorge alors que Lex en chaussette était debout sur le lit. « Plus beau que moi hein ? Impossible crapule ! » Lançais-je en le poussant sur le lit tandis qu’il tombait à la renverse en riant. « Je vais me doucher. » Souriant, mon regard croisa celui de Cassy. Elle était parfaite dans cette image de famille. Elle était tout ce que j’ai toujours voulu. Sans parler de la relation qu’elle parvenait à nouer avec Lex. Elle était faite pour être maman. Et pour être ma femme, me rappela une voix dans ma tête. « Je te saluerai quand je sentirai bon, » ce sourire narquois aux coins des lèvres, je continuais de l’observer disparaitre dans la salle de bain. « on peut toujours se saluer sous cette douche, j’te frotterais même le dos, si c’est nécessaire ! » enchainais-je alors qu’elle enchainait :

« En attendant, tu peux toujours aider notre fils à s'habiller, et trouver l'objet dont tu comptes te débarrasser, si ça n'est pas déjà fait. Quand je serai prête, je m'occuperai de vos cravates à tous les deux. » Nos cravates, ouais. Enfin je savais faire un nœud de cravate, c’était pas si sorcier. Mon père disait que lorsqu’on sait faire son nœud de cravate sans se regarder dans un miroir, c’est qu’on est devenu un homme. Cette idée m’a toujours fait rire. « Le nœud de cravate c’est pas le plus dur ! » lui lançais-je à travers la porte de la salle de bains. Non, le plus dur, c’était de supporter cette chose autour de votre cou qui vous étranglait à longueur de minutes. Raison de plus pourquoi j’évitais d’en porter. J’étais tellement mieux en jean et en chemise !

Attrapant la housse de Lex, je lui fis signe d’approcher et de s’asseoir sur le bord du lit. « On met la cravate pour faire plaisir à maman et promis, j’te l’enlève dans la soirée. Tu lui dis pas hein, c’est notre secret ! » Enchainais-je en l’aidant à enfiler sa chemise blanche et son pantalon noir. C’était étonnant comme à cet instant notre ressemblance allait bien au-delà de notre tenue. « j’veux être coiffé comme toi ! » me lance-t-il avec ce sourire malicieux. « Tu veux rendre maman encore plus folle hein ! » ris-je devant sa ruse. « Okay, bouge pas. J’vais chercher c’qui faut. » Elle était encore sous la douche lorsque je ressortis de la salle de bain avec du gel et un peigne. Quelques minutes plus tard, ma tâche achevé, je laçais les chaussures de Lex alors qu’il jouait avec sa cravate.

« Waouh ! » s’exclame-t-elle en sortant de la salle de bains. Mon regard quitta alors Lex pour se poser sur elle. Elle était sublime dans cette robe blanche, comme une mariée pour son grand jour. Un maquillage léger qui mettait ses yeux en valeur. Je déglutis difficilement en la voyant, les mots me manquaient. Elle a toujours été sublime, même dans un short en jean et un tee shirt déformé mais là, elle allait littéralement me faire tourner la tête. Et je ne serais surement pas le seul. « Oh boy ! j’ai besoin d’une douche ! » marmonnais-je en tentant de me reprendre en vain. « Vous êtes splendides. Surtout toi. » j’entendais à peine ce qu’elle disait. C’était à peine si j’arrivais à rester connecté avec cette réalité. Elle était là, à s’occuper de notre fils. Comme dans une famille unie. Une famille qui vit ensemble. « Je sens que tu vas faire concurrence à tonton Lean, mon chéri ! » Comment ne pas être troublé devant leur complicité grandissante. Ils étaient ma famille. Ceux pour qui je lâcherais tout. Ceux pour qui, j’enverrais tout au diable. Et elle était celle qui n’avait qu’un mot à me dire pour qu’on parte à l’autre bout de la planète. « Tu n'es pas mal non plus, dans ton genre. » Je n’eus pas le temps de réaliser qu’elle avait noué la cravate de Lex, qu’elle se tournait vers moi et m’embrassait avant même que j’eusse le temps d’ajouter le moindre le mot. Lui retournant son baiser, il me fallut une seconde supplémentaire avant de l’attirer dans mes bras. Ça n’était qu’à cet instant que je réalisais combien elle m’avait manqué. On se voyait aussi souvent qu’on le pouvait mais ça ne serait jamais assez. Pas tant qu’elle ne vivrait pas avec Lex et moi. Nos lèvres se séparant, un sourire satisfait se dessina sur mon visage. « T’es sublime… » murmurais-je en sentant encore son souffle sur mon visage. « … et t’as utilisé ta clé pour entrer. » enchainais-je en lui faisant remarquer que j’avais bel et bien noté ce détail. « J’ai bon espoir que d’ici peu, je pourrais me réveiller tous les matins avec toi dans ce lit. » Achevais-je en déposant quelques baisers dans son cou.

Seulement le temps nous manquait et autant, j’aurais aimé rester avec elle seule à cet instant, on devait aller à cette fête. Il y avait ce feu de joie où je jetterais un objet qui représenterait l’année écoulée. A vrai dire, il aurait pu y avoir divers objets. Pour la mort de mon père, pour Danny, pour le retour de Cassy, l’arrivée de Lex dans nos vies. Mais à bien y réfléchir, une seule personne se trouvait au milieu de tous ses évènements qui se sont produit. Mon objet, ça n’était qu’un bout de papier. Rien d’autre. Un morceau de papier qui avait brisé des vies, un avenir, une famille. La décision de mon divorce. Un divorce bien réel mais qui aujourd’hui n’a plus lieu d’être, car je construisais mon avenir et je réunissais notre famille et à mes yeux, c’était le plus important avec le fait que mes proches sachent combien je les aime.

Le trajet ne fut guère long avec Lex qui avait la langue si bien pendue. Etrange changement lorsque je me rappelle l’avoir trouvé si silencieux et isolé dans cet orphelinat. Il changeait et devenait plus volubile chaque jour. Nous ne tardâmes pas à pénétrer dans la salle des fêtes, décorés pour l’occasion et où une piste de danse n’attendait que des volontaires. A peine arrivé que j’apercevais l’homme au Borsalino ou Fedora, alias mon meilleur ami Lean.

« Attention Lean, tu as de la concurrence ce soir » Un sourire espiègle se dessina sur mon visage à cette remarque. S’il y avait une chose à laquelle il n’avait aucune crainte c’était bien la concurrence. Mais pire que ça, il adorait relever les défis. « C’est pas c’qui va l’déranger. La question c’est plutôt de savoir avec combien de numéros et de filles tu comptes repartir ce soir. » Enchainais-je à la suite de Cassy avant de rajouter. « Et non, les petites filles ne comptent pas. Celles-là sont réservées à notre tombeur ! » Désignais-je Lex avec cet air amusé qui ne quittait pas mon visage. « Ca va ? Prêt à laisser 2011 derrière toi ? » A cette question, je ne savais pas si Lean était prêt mais pour ma part, je l’étais plus que jamais. J’avais besoin de passer à autre chose. J’avais besoin de voir Rhodes disparaitre du paysage une fois pour toute. Et j’étais prêt à tout faire pour que ça arrive, même si je savais que certaines choses déplairaient à Cassy. Ma main dans la sienne, je levais la sienne à mes lèvres avant de murmurer. « J’vais nous chercher à boire. » La laissant ainsi avec Lean avec qui elle aurait peut-être envie ou besoin de discuter. Je m’éloignais alors que Lex attrapait ma main et m’accompagnait jusqu’au buffet où était disposé boisson et mets de toutes sortes. Récupérant trois flutes de champagnes et un jus d’orange pour Lex. « Ne bois pas en marchant ou ta mère me tue. » lui rappelais-je avant d’observer l’assembler et toutes les convives qui se précipitaient à l’intérieur vu le mauvais temps qui se déchainaient à l’extérieur. « Maman ferait pas ça. » « T’as raison, elle ferait pire. T’as pas idées du nombre de ressources dont elle est capable. La preuve elle veut même pas s’enfermer dans un placard à balais avec moi. » finis-je en me rapprochant après quelques minutes avant de tendre les boissons à Cassy et Lean. « Dis maman, pourquoi tu veux pas aller dans un placard à balai avec papa ? » Je dus me contenir pour ne pas rire alors que mon regard croisa celui de Cassy, j’haussais simplement les épaules, cet air innocent sur le visage. « J’y suis pour rien, s’il pose des questions. »

Le stress de Jiminy était à son comble, ce soir. Il allait pour la première fois, faire une sortie publique avec Athénaïs. Un rancart publique! Devant des gens! Son coeur battait à mille à l'heure lorsqu'il croisai le miroir pour se regarder une dernière fois. Il s'était vêtu d'un de ses plus chic complet veston et avait enfiler ses souliers italiens. Il savait qu'elle aimait bien lorsqu'il s'habillait ainsi alors il n'avait pas réfléchi plus loin.

Cependant, le regard fixé sur son propre reflet, ses pensées défilèrent à toute allure dans sa tête. Si elle ne répondait pas à sa porte, lorsqu'il viendrait la chercher? et si elle le trouvait ridicule, vêtu ainsi? Se secouant la tête, il fit couler l'eau afin de s'éponger le visage de celle-ci en respirant plusieurs fois profondément. Non. Athénaïs l'aimait. Pourquoi se posait-il autant de questions? Il se retournai vers la porte pour prendre une serviette et s'essuya le visage avec celle-ci avant de la replier parfaitement et de la remettre sur son support. Les robinets fermés, il jetai une dernière fois un regard vers son reflet, vérifiai encore si les robinets étaient bien fermés et éteignit la lumière en quittant la pièce.

Où étaient ses clefs? Il parcouru ses poches de ses mains, les yeux ronds lorsque, peu de temps après, il remarquai quelque chose briller sur sa table basse du salon. Il se dirigea vers l'objet et esquissai un sourire heureux en voyant que c'était ses clefs. Pour peu dire, il était extrêmement nerveux! Jamais il ne perdait quelque chose. Jamais! C'était impossible! Il était beaucoup trop rangé comme personne pour perdre quelque chose. Les serrant fort dans sa main gauche, il retournai à la salle de bain pour jeter une dernière fois un coup d'oeil à son apparence avant de vérifier encore une fois si les robinets étaient bien fermés puis éteignit la lumière en quittant.

Jiminy se dirigea ensuite vers son garde-robe pour en sortir un long manteau gris et chic, l'enfilai et couvrit son cou d'un long foulard noir. La neige qui tombait dehors, ce vent froid ...Les conditions météos étaient fortement propices pour attraper la grippe, ce qui terrifiait grandement Jiminy, lui qui avait peur des microbes en tous genre.

Respirant un grand coup, il prit le bouquet de fleurs qu'il avait acheter plus tôt pour donner à Athénaïs, refit un tour de la maison complet pour voir si tout étaient bien éteint et fermés puis sorti en verrouillant la porte tout en vérifiant trois fois pour voir si elle était bien verrouillée. Il embarquai ensuite dans sa voiture, déposai le bouquet sur le siège passager et prit la route lentement en gardant les yeux bien ouverts, vigilant. Il n'avait pas envie d'avoir un accident ce soir! Si ça n'avait été que de lui, jamais il n'aurait prit la route en de telles conditions ...mais Athénaïs l'attendait chez elle, et il était aussi un véritable gentleman, à ses heures.

Un peu en retard tout de même, dû au fait qu'il roulait très lentement sur la route, il arrivai devant la maison de celle-ci. Il débarquai de sa voiture et allai sonner à sa porte trois coups. Trois. C'était son chiffre. Il ne pouvait pratiquement rien faire ou presque sans le faire trois fois. Sinon il se sentait mal et cela le rongeait de l'intérieur. Il devenait stressé et angoissé.

La porte s'ouvrit alors et directement, il lui présentai droit au visage le bouquet de fleurs, en souriant timidement. Ses joues prirent des couleurs lorsque celle-ci prit le bouquet et se rapprochai de lui pour l'embrasser au seuil de la porte. Une immense bouffée de chaleur vint alors le saisir et d'un geste vif, prit le visage d'Athénaïs entre ses mains pour pouvoir mieux l'embrasser et profiter de ce moment si divin. Qui aurait cru qu'il pouvait se montrer si entreprenant, parfois? De plus, elle était si belle dans cette robe, si élégante qu'elle avait réussit à lui enlever les mots de la bouche. Il en avait eu le souffle coupé, tant elle était magnifique, ce soir.

Par la suite, il attendit qu'elle enfile à son tour son manteau pour se rendre avec elle à sa voiture. Il lui ouvrit la porte pour ensuite la refermer lorsqu'elle fut entrer, et contournai la voiture pour s'asseoir à son tour sur le banc du chauffeur. Il vérifiai discrètement si elle s'était bien attaché, s'attacha lui-même et démarrai en conduisant encore une fois, assez lentement. Tout de même, il avait la vie de sa copine entre les mains en plus, maintenant! Il devait faire doublement attention!

Arrivé dans la salle, Jiminy regardai autour les yeux ronds d'émerveillement. Tout était sublime. Réellement splendide! Il débarrassai Athénaïs de son manteau, enlevai le sien et allai les accrocher au mur pour ensuite revenir vers celle-ci et lui prendre timidement la main. Bon sang qu'il y avait du monde, à cette fête! Il se sentait maintenant tout petit. Sa gêne prenait le dessus mais heureusement maintenant qu'il était avec sa copine, sans quoi il ne se serait jamais pointé à un tel évènement. Sa timidité aurait sans doute prit le dessus sur sa raison. Se retournant vers elle, il l’enlaçai alors de ses bras en baissant le regard au sol et dit d'une voix basse «On ne se quitte pas, d'accord?» Il était définitivement plus doué avec les morts, qu'avec les vivants ...

La saint Sylvestre. Ça n'avait rien d'une petite fête, c'était la grande classe! D'ailleurs, Larissa pratiquement au complet allait y être, donc pas question de rester dans son coin. Au tout début, elle avait eu dans l'idée d'en glisser un mot à Lucas, car elle s'était tout de suite vue à son bras, Pourquoi pas? Il dégageait une grande classe et la soirée pourrait être amusante en sa compagnie. De plus, Loukiah faisait tout pour se rapprocher de plus en plus de lui. Elle n'y pouvait rien, mais elle était attirée comme une souris grise devant un petit carré de fromage. Refusant les autres invitations, elle s'acharna donc de manière discrète, mais ferme. Par malchance, Lucas avait fini par lui répondre un soir qu'il n'allait pas pouvoir l’accompagner. Une crise de sa fiancée apparemment. La blondinette oubliait toujours que le jeune homme était fiancé à une brunette plus ou moins jolie, mais surtout, une fille jalouse. N'ayant pas peur du défi, elle avait essayé d'argumenter un peu pour le faire changer d'avis, mais en vain. Il n'irait pas avec elle à cette grande fête. En échange, il lui promettait de passer la voir le lendemain... Bref, elle avait été déçus sur le coup et comme Dorian n'arrêtait pas de la harceler par message texte, elle avait lâché un OUI sans trop le vouloir non plus. Il allait au moins arrêter de la harceler et puis c'était quand même mieux que de s'y rendre seule. Quoi qu'avec lui... on était jamais sur de rien.

Loukiah passa donc deux bonnes heures à se préparer. Elle prit une douche, coiffa ensuite ses magnifiques cheveux d'or qui bouclaient dans son dos, se parfuma légèrement de cette odeur sucré de vanille qu'elle aimait tant, puis hésita finalement entre deux robes de soirées. L'une était longue et de couleur dorée, avec le dos entièrement ouvert, ce qui pouvait être très sexy et la seconde était d'un bleu scintillant, piqué de paillette ici et là. Question de se faire remarquer un peu avec une robe qui tapait dans l’œil, la jeune femme choisit la dorée. Elle finalisa le tout avec un magnifique collier et une paire de talons haut tout aussi chic. Voilà, elle rayonnait carrément devant le miroir. Trouvant son petit sac à main qui était assorti avec cette robe, elle réalisa qu'il lui manquait le plus important. Un objet. Quelque chose de significatif. Par réflexe, elle ouvrit son journal intime qu'elle cachait sous le matelas de son lit. À la première page, il y avait une lettre écrite par son père. Une lettre d'adieu. Glissant une main contre le papier froissé avec le temps, elle songea à lui. Il avait quitté la famille alors qu'elle était encore jeune parce qu'il était amoureux d'une autre femme. Il les avait abandonné derrière. Ça lui faisait encore mal de penser qu'il avait vraiment pu faire un geste pareille. Briser son mariage et laisser derrière deux filles... Rien que pour une autre. Une autre plus jeune, plus belle... Bref, elle souhaitait réellement ne plus y penser et de tourner la page à ce sujet. C'était important, mais surtout, Lou voulait se laisser une chance de croire en l'amour et arrêter de penser qu'on la quitterait demain pour une fille meilleure. Elle avait tant de qualité et puis elle n'était pas moche non plus, elle savait qu'elle devait arrêter de se dire qu'ils étaient tous comme son père. Glissant la lettre dans son sac à main, elle quitta ensuite sa chambre.

On sonna trois fois à sa porte et la blondinette y répondit en ouvrant. Dorian. « Bonsoir... » Elle nota son large sourire et le lui rendit en retour. Il était drôlement bien habillé lui aussi.  «Votre chauffeur est arrivé, mademoiselle ...»  Lui volant sa main pour y déposer un baiser, Lou rigola doucement avant de s'emparer de son manteau pour sortir. Elle était prête. Malgré ce bon début, elle sentait encore une voix lui souffler de ne pas se laisser avoir par son attitude qui devait forcément cacher quelque chose. Acceptant de lui prendre la main, celui-ci ouvrit même la porte de la voiture pour elle. Ne lui jetant pas un regard, elle entra sans un mot. Bon si jamais elle décidait vraiment d'être réticente toute la soirée, elle finirait par trouver le temps long. Sauf qu'elle n'y pouvait rien. Vivement un peu de champagne pour la calmer... Pour penser à autre chose, elle songea à ses amies et aux gens qu'elle allait pouvoir voir ce soir. C'était toujours aussi amusant de côtoyer plein de gens en robes ou en tenus de soirées. Le trajet fût tranquille, mais une fois sur place, elle laissa son côté un peu gamine prendre le dessus et admirant un long moment les décorations et les lumières autour. C'était vraiment beau! Heureuse, elle nota chaque détail jusqu'à sentir le regard de son cavalier posé sur elle. « C'est vraiment magnifique... » Lui donnant son manteau, elle fit quelque pas pour entrer dans cette ambiance festive. Elle qui adorait les fêtes... Comme prévue, ce changement lui fit du bien et un sourire reprit place sur ses lèvres. Lou remarqua tout de suite deux ou trois têtes qu'elle reconnaissait bien ici et là. Il y avait pas mal de monde!

«Veux-tu un verre?» Dorian attira son attention et elle se retourna vers lui en croisant son regard. D'un geste délicat, il glissa une main aux creux de ses reins. Laissant ses yeux bleus se perdre dans les siens l'espace de quelques secondes, Lou sentit encore ce drôle de petit sourire prendre ses lèvres. Il avait le don de la fixer comme si elle était un objet d'art ou alors la 7ième merveilles du monde. Il n’arrêtait donc jamais? Glissant une main contre sa cravate en la replaçant que légèrement au passage, elle lui répondit. « Champagne pour moi » Il hocha la tête. «Très bon choix ...» Elle le laissa donc filer en direction du bar, gardant toujours son regard vers lui. Dorian était vraiment quelqu'un de surprenant, mais autant dans le bon sens que dans le mauvais. Il pouvait vraiment agir comme un con, mais également comme un cœur. C'était parfois difficile pour elle de savoir réellement le fond de sa pensé. Puis soudain, comme s'il avait oublié un truc d'important, il revient vers elle. «Tu es vraiment resplendissante ce soir, Loukiah ...» Surprise, Lou le regarda un moment, croyant vraiment voir de la sincérité dans ses mots. Décidément, elle n'allait pas être au bout de ses surprises ce soir. Il fila ensuite pour de bon, la laissant toujours un peu figée. De son côté, la blondinette se fit saluer par ses copines ce qui lui permit de se reprendre un peu. Elles étaient toutes plus belle les unes et les autres. Bien évidemment, le mot Dorian ne tarda pas à sortir dans la conversation ce qui la fit soupirer. Elle n'en avait rien à faire que ses amies pensent qu'il était un Dieu de je ne sais quoi, la jeune femme s'acharnait à mentionner ses défauts en premier. Non il n'était pas parfait! « Tu es si difficile Loukiah... » Jetant un regard noir à la deuxième blondinette en face d'elle, Lou se permit de changer de sujet pour éviter une guerre.

Délaissant ensuite ses amies, elle fini par retrouver son cavalier de la soirée qui lui rapportait son champagne. Bien! Un peu d'alcool... «À cette soirée!» Levant également son verre avec un petit sourire en coin, elle enchaîna. « À la nouvelle année... » avant de goûter ce champagne. Délicieux. Il lui en faudrait un autre plus tard. Tournant ensuite la tête vers la foule, elle remarqua deux, trois, voir quatre regards posés sur elle. Une mine méfiante au visage, elle reporta bien vite son attention vers Dorian. Ça ne pouvait qu'être lui le coupable. « Dit moi... pourquoi j'ai l'impression qu'on me poignarde à distance pour traîner avec toi? Tu les choisis jalouses normalement? » La blondinette lui disait cela en étant un brin amusée. Des femmes jalouses, ça peut mordre et griffer, le savait-il? De son côté, elle n'en était pas vraiment intimidé. Elle n'aimait pas les crises de jalousies. S'il y en avait une qui se pointait avec les griffes dehors, elle laisserait volontiers Dorian gérer cela seul comme un grand. Lou n'avait pas l'intention de le défendre. Et puis la salle était pleine de beaux garçons qu'elle pouvait aller voir sans problème. « Je sais aussi comment me faire un harem tu sais » Un air de défi dans le regard, elle glissa tout de même son bras sous le sien. Avant d'aller voir ailleurs, aussi bien mettre son cavalier dans la fosses aux lionnes pour rire un peu. « Mais tu vas me les présenter quand même, non? Soit pas timide » Terminant son champagne, elle déposa son verre dans un coin, le retenant toujours. Lou savait qu'elle plaisantait en agissant ainsi, mais elle ne voulait pas lui rendre la tâche facile.

" Bordel mais elle est où cette saloperie ! " " Papa, papa, y a parrain qui dit que des gros mots ! " Je me retourne pour voir mon meilleur ami et mon filleul dans l'entrée de la villa. Je souris en allant vers eux et attrape le petit monstre que je prends dans mes bras avant de le jeter doucement sur le canapé. " Hé toi petit Messaris ton père t'as jamais apprit que c'est pas beau de cafarder ? " Le petit me regarde entre deux éclats de rires dût à mes chatouille et me répond. " C'est beau de dire des gros mots. " Je me relève du canapé et le regarde en souriant. " T'as raison promis je le ferrais plus. " Je me tourne ensuite vers Louki toujours souriant. " Salut vieux t'as besoin d'une baby sitter ? " Je m'approche de lui et passe à côté du jeune homme pour aller dans la cuisine chercher une bouteille d'eau. Je dépose le liquide dans un verre que je bois avant de demander à Lex et Louk si ils en veulent. " Justement j'ai un truc à testé avec ton fils. Viens je te montre. " Je repose mon verre et entraine père et fils Messaris dans le sous-sol où je viens de faire construire une piscine intérieur. " J'ai besoin d'un testeur et j'ai entendu dire que mini Messaris aimait beaucoup l'eau. Y a un toboggan, des bouées, des brassards et même un gilet de sauvetage alors si ton père est d'accord et que tu veux me rendre cet immense service j'aimerais que tu sois le premier à entrer dans l'eau. " Le petit bonhomme est déjà entrain de supplier son père alors que je lui tend un maillot de bain. " J'ai tout prévu. "

Louk finit par accepter et me laisse donc son fils. " T'en fais pas promis je vais pas le vendre, ni le faire cuire, ni le noyer. Promis je serais un adulte une fois dans ma vie. " Je tape doucement l'épaule de mon meilleur ami tandis que son fils enfile une bouée autour de sa taille. Je m'approche et gonfle les deux brassards que je met dans l'eau avant de les faire glisser le long des petits bras du petit bonhomme. " Voilà t'es fin prêt tu peux y aller. " Je reviens ensuite vers son père. " T'en fais pas je vais prendre soin de lui. " Une fois Loukianos parti je rejoins mon filleul dans la piscine et joue pendant une bonne partie de la matinée avec lui dans l'eau. Il tente plusieurs fois de me couler et je me laisse faire de temps en temps. Après avoir passer un bon moment à s'amusés je le fait sortir et l'enroule dans une serviette avant de le doucher rapidement, de le sécher et de le rhabiller. Nous remontons ensuite pour aller manger et je le ramène ensuite chez sa grand-mère. Je passe ensuite l'après-midi à chercher ce que je vais bien pouvoir mettre dans ce fichu feu ce soir. En retournant les cartons je tombe enfin sur ce que je cherchais. La dernière lettre de mon médecin datant du début de l'année 2011 et assurant que je ne peux pas reprendre le sport. Je décide de passer à autre chose et de reprendre le jogging alors il faut que je puisse oublier que je suis blessé. Je prends toutes les lettres depuis l'accident et les mets dans la poche intérieur de ma veste. Je vais prendre une douche et m'habille rapidement avant de me rendre à la salle où je prends une coupe de champagne et attends qu'Ailin montre le bout de son nez. Notre dernière rencontre à été un peu mouvementée. Mais ce n'est pas la jolie brunette que je vois arriver ma la famille Messaris.

" Ho non mais tu plaisantes là ! Y a pas de concurrences il gagne tout ! " Je ris en passant ma main dans les cheveux du petit bout face à moi. " Haha. " Je regarde mon meilleur ami et lui sourit. " Aucun te convient comme réponse ? " Je prends un air innocent en buvant le reste de ma coupe de champagne. " Hé je te signales que je suis pas un pervers. Interdit aux mineurs tu te souviens pas de notre règle principale. Enfin je dois t'avouer qu'à New-York même les mineurs avaient l'air d'avoir le double de mon âge donc j'ai pas demander leurs cartes d'identité mais bon. " Je hausse les épaules en posant cette fois mon regard sur Cassy dont je prend la main pour y déposé un baiser sourire aux lèvres. " Oua mais qu'avez-vous fait de miss Rhodes ! T'es magnifique Cass vraiment ! " " Ouais ma maman c'est la plus belle ! " Lance alors Alexys tandis que nous rions tous les trois. " Tu sais quoi je suis d'accord avec toi. " Je fais un clin d'oeil à Rhodes et hausse les épaules quand elle me demande si je suis prêt à laisser passer 2011. " Ben il c'est pas passé grand chose pour moi. Je veux dire à part la mort de Danny mais ça on y peux rien. Mais j'ai quand même trouvé un truc. " Je laisse Louk et Lex partir chercher à boire tout en discutant avec sa petite amie. Cette année n'a certes pas été la meilleure mais au moins il n'y a pas eut de drame dans ma petite vie. Si bien entendu on oublie la mort de mon ami. Mais en même temps on savaient tous que quelque chose devrait se produire, que Rhodes père ne nous laisserais pas tranquilles comme ça.

Je fouille dans la poche intérieur de ma veste et en sort une photo que je tends à la jeune femme. " Tiens j'ai retrouvé ça en fouillant dans un carton. Je sais que t'as toujours adoré cette photo alors je me suis dis qu'elle te revenait. " C'était une photo de la jeune femme en compagnie d'Ev quelques jours avant qu'elle ne nous quitte. Elles semblent tellement heureuses toutes les deux qu'on ne pourrait pas penser que quelques heures plus tard Cassy serrait partie pour quatre années et que quelques mois plus tard Evthalia allait mourir. Je n'ai gardé aucuns souvenirs de mon ex petite amie, j'ai brûlé toutes photos, toutes nos lettres, tout ce qui me rappelais à elle. Tout sauf un objet que je garde en permanence sur moi. Une bague que j'avais offerte à ma belle. Pas par envie de me marier ou quoi que ce soit mais simplement parce que je voulais qu'elle la porte et que j'avais eut un coup de coeur. Depuis la mort d'Ev je l'ai mise autour d'une chaine que je garde autour de mon cou. Cette bague coûte une fortune et même si je ne suis pas à ça prêt j'ai pas envie de gâcher l'argent. Le jour ou je serais capable de me séparé de cet objet voudra dire que j'aurais réellement tourné la page. Ma psy me dit que si je ne veux que des coups d'un soir c'est pour oublier que j'ai souffert un jour. Je veux bien la croire moi mais en même temps comme je n'y ais pas été depuis plus de trois ans hein. Je regarde Cass qui semble absorbée dans la photographie. " Si tu n'en veux pas tu peux la mettre ce soir dans le feu. " Je regarde Lex un peu plus loin et sourit. " L'intelligence de sa mère, le tact de son père et le charme de son parrain c'est un super mélange ça. "

Ce soir était un grand soir. Car non seulement on allait changé d'année, mais c'était avant tout le premier rendez-vous officiel qu'elle avait avec Jiminy. En se rendant à cette soirée, toute la ville saurait qu'ils forment un couple dorénavant. Et connaissant Jimy, il devait être dans un état de nerfs proche de la crise d'hystérie. Pour sa part, Athénaïs était un peu stréssée elle aussi mais pas réellement pour les mêmes raisons. Pour sa part c'était plutôt sa tenue qui la préoccupait. Superficielle ? Non, elle voulait simplement bien s'habiller -et avec son boulot c'était un minimum, on ne peut pas diriger un magazine de mode sans avoir un minimum de style- mais ne pas trop en faire non plus car si elle sortait le grand jeu dès le départ avec lui, qu'est-ce qu'elle ferait par après ? Donc elle commença à se préparer pour cette soirée très tôt le matin. Toute son équipe était en repos forcé depuis deux jours -oui, Athé était un patron cool de ce point de vue là- et elle aussi par la même occasion. Elle tentait de lever le pied un peu plus depuis quelques temps maintenant. Elle ne voulait pas que Jiminy ne se lasse de ne jamais la voir, comme ses ex lui avaient reprochés dans le passé. Lui méritait réellement qu'elle fasse cet effort en tout cas, les autres... Pas vraiment. Et puis son croque-mort n'était pas comme ça, il savait très bien combien son boulot comptait pour elle, tout comme elle savait qu'il ne comptait pas ses heures non plus quand les circonstances le demandaient.
Ainsi donc, après un bon petit déjeuner très copieux -elle voulait se faire plaisir, elle predrait ses petits kilos en trop après le réveillon- à base de pancakes à la myrtille, de sirop d'érable et de céréales au miel et bien sûr une bonne dose de thé. Si elle avalait la moindre goutte de café aujourd'hui, ça finirait mal. Une fois qu'elle eut terminé, elle se dirigea vers son salon. Elle consulta son courrier électronique -les merveilles de la technologie-, aucun message sauf un, d'une ancienne collègue habitant maintenant en Nouvelle-Zélande, qui lui souhaitait donc une bonne année. Une fois qu'elle lui eut répondu, elle alluma la télé, zappant quelques secondes avant de tomber sur l'épisode spécial Noël de Doctor Who. La geek en elle resta donc scotchée devant sa télé le temps qu'il se termine. Il était alors déjà presque midi. Elle se dirigea vers sa cuisine et sortit un plat surgelé, un gratin de maccaroni au jambon, avec une petite salade, ça suffirait, elle se rattraperait sur le dessert. Une énorme part de brownie, fait maison, ramenée par sa soeur la veille. Sofia et sa manie de cuisiner pour un régiment. Elle ne changerait plus.

Une fois qu'elle eut fini son repas, elle s'avança vers sa salle de bains, il était temps qu'elle prenne une bonne douche, histoire de finir de comater et d'être belle pour ce soir. Quelques sels et gouttes d'huiles essentielles dans l'eau, une bougie parfumée et un peu de musique. Se glissant dans son bain une fois prêt, elle réfléchissait déjà à sa tenue, parcourant mentalement sa garde robe, passant en revue ses tenues. Tout devait aller ensemble: robe, chaussures, bijoux et coiffure. Tout ça se ficellerait tout seul une fois qu'elle aurait choisit la robe. Car elle tenait à mettre une robe ce soir. Elle avait bien un costume très classe, mais pour le Nouvel An, elle pouvait bien faire cet effort -même si la température au dehors l'incitait fortement à vouloir avoir chaud-. Tout en se détendant dans son bain, elle faisait donc le tri. Et elle parvint à faire un choix après une bonne heure... Plus ou moins en tout cas.
Ca serait une robe de créateur, assez près du corps mais assez sage tout de même, bien que son décolleté lui l'était beaucoup moins. Oscillant entre les gris-verts, avec des perles et autres brodequins, c'était la robe parfaite pour l'occasion. Une fois sortit de son bain, elle alla donc à sa chambre et commença à se changer. Tout s'enchaîna alors sans problème. Elle choisit une paire d'escarpins noirs Prada avec un lassage en soie à la cheville. Des clous d'oreille en diamant, pas de collier, une bague et un peu de parfum niveau accessoire. Maquillage nude, regard souligné subtilement et cheveux relevés en un chignon complexe, laissant échappé juste deux mèches sur le devant. C'était une tenue classe mais tout de même un peu sexy. Le juste dosage en somme. Elle attrapait son sac sur son lit quand on sonna. Trois fois. Jiminy.

Elle descendit donc le retrouver et fut accueillit par un bouquet. Elle sourit et prit ce dernier, s'approchant de son cavalier pour le remercier en l'embrassant. Il était des plus élégants dans ce costume -oui les hommes en costume lui faisait de l'effet-. Elle prolongea avec plaisir ce baiser et alla ranger le bouquet dans un vase avant de partir. Attrapant sa veste, elle sortit donc, fermant sa maison et suivit Jimy jusqu'à sa voiture. Galant comme toujours, il lui ouvrit la porte et une fois assise, elle boucla sa ceinture. Ils quittèrent donc sa rue, direction la salle des fêtes. La trajet mis un peu de temps, Jiminy prenant son temps pour rouler pour ne pas prendre de risques. Ca l'amusait beaucoup d'ailleurs, car même s'il y avait de la neige, ils ne risquaient pas grand chose, le plus gros des rues étaient déjà déneigées.
Une fois arrivés, elle entra dans la salle magnifiquement décorée pour l'occasion. Ils avaient mis les petits plats dans les grands dis donc... Vu les circonstances actuelles, c'était surprenant, mais dans le bon sens pour une fois. Elle donna sa veste à Jiminy et attendit qu'il revienne, observant les gens déjà présents. Il y avait déjà Loukiah en tout cas, pas de doute elle avait reconnu la blonde pétillante de loin. Elle continuait à chercher des visages familliers dans la foule quand sa moitié revint la rejoindre. Elle sourit quand il lui demanda qu'elle ne le quitte pas. La foule, décidément pas son truc. « Détends-toi Jimy, tout ira bien. Viens, je voudrais te présenter quelqu'un. » Elle avait repérer du coin de l'oeil Loukianos et Cassy, elle avançait donc avec lui, main dans la main pour aller les saluer. Histoire de présenter Jiminy de façon officielle à l'autre homme le plus important dans sa vie.