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Please ...Just don't make me go. I...I don't want to go...[Iolas, Turner, Mila, Ailin ...]

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Matthias Zemeckis
Matthias Zemeckis

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La dernière chose que je me souviens d'avoir vu, fut Mila se penchant vers moi, l'air paniqué et les larmes aux yeux. J'avais tenté de lui dire qu'elle devait me donner un certain médicament, mais la douleur était si intense que ma gorge s'était nouée par ma respiration saccadée. Je n'entendais plus rien. La souffrance occupait tous mes sens, m'obligeant à me concentrer que sur celle-ci. Rapidement, Mila me quitta en remuant des lèvres quelque chose que je ne pu déchiffrer. Où allait-elle? Pourquoi me laissait-elle seule comme ça? et soudain, le froid m'enveloppa entièrement. Je n'avais plus de souffle, plus de force pour continuer ainsi. Mes yeux roulèrent alors dans leurs orbites et je perdis conscience ...

Soudain, une décharge électrique vint secouer mon corps au complet, me faisant rouvrir les yeux rapidement. J'avais mal. Je ne comprenais plus rien! Où étais-je? De ma vision embrouillée, je pu remarquer des fenêtres et trois personnes penchés sur moi. L'une tenait quelque chose entre ses mains ...Quelque chose qui semblait reliée à mon bras. Une autre tentait de me parler mais je ne pouvais rien entendre. Il n'y avait qu'un cillement dans mes oreilles ...Comme lorsque nous montons une montagne trop haute. Une femme vint alors rapidement me prendre la main ...Mila? Je tentai de déchiffrer pour voir si c'était réellement elle, mais de nouveau je me senti emporté par la douleur. Prit de convulsions, je perdis encore une fois conscience.

Cependant, cette fois, lorsqu'un nouveau choc vint faire vibrer mon corps, je ne pu ouvrir mes yeux mais j'entendais. J'entendais sans comprendre, toutefois. Que ce passait-il? Quelqu'un semblait pleurer à chaude larme et deux autres personnes parlaient en terme incompréhensible. Le véhicule s'arrêta ensuite et bien vite, je senti le froid caresser mes joues et la neige tomber sur mon visage. J'avais oublié qu'il neigeait sur Larissa depuis quelques jours déjà ...J'avais froid. Très froid ...mais on me transféra à la chaleur rapidement. Je n'avais cependant plus la force de rester éveillé ...De plus, cette douleur ne me quittait pas. Je me laissai donc emporter encore une fois par celle-ci, incapable de me battre encore plus longtemps.


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E. Iolas Kanakaredes
E. Iolas Kanakaredes
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MessageSujet: Re: Please ...Just don't make me go. I...I don't want to go...[Iolas, Turner, Mila, Ailin ...] Please ...Just don't make me go. I...I don't want to go...[Iolas, Turner, Mila, Ailin ...] EmptyMar 17 Jan - 8:18

Aujourd'hui comme il le faisait parfois, Iolas était affecté à partir sur les interventions des ambulanciers. C'était grosso modo "marrant" de faire ça. Les gars étaient généralement toujours assez drôles tout en étant parfaitement pro quand ils partaient sur une intervention. Et puis même si aux urgences on avait déjà de bons rushs d'adré quand débarquait un blessé grave, en ambulance, cette sensation était doublée par les sirènes hurlantes et la pression causée par le trajet avec tous les aléas qu'on sait: bouchons, automobilistes bornés qui ne dégagent pas la voie... Bref, ils étaient en train de parler du dernier film qu'ils étaient allés voir chacun au ciné ces temps-ci quand on leur transmis un appel. Ni une ni deux, les portes se fermèrent à la volée et l'ambulance démarrait en trombe. Visiblement une crise cardiaque d'après ce qu'avait pu décrire comme symptômes la jeune femme qui avait passé le coup de fil. Le patient souffrait d'une maladie cardiaque de surcroit. Le temps n'en pressait que plus et le conducteur dans ce cas là comme à chaque fois jouait les Schumacher au volant du véhicule de secours. Car on ne s'en rend pas bien compte, mais dans ses cas là, le conducteur contribue aussi au succès ou à l'échec d'une intervention. Voilà pourquoi ils passaient autant d'heures à se former à la conduite, car on ne conduit pas un de ses trucs là comme on conduit la voiture de bobonne.
Ils arrivèrent sur place à peine cinq minutes après l'appel. La jeune femme était en pleurs, son collègue s'occupa de la calmer pour tenter d'en apprendre le plus possible d'elle sur leurs patient. Chose pas forcément toujours évidente. Iolas avait d'ailleurs au fil du temps développé une sorte de super pouvoir, celui de réussir à comprendre quelqu'un qui parle tout en pleurant. Riez, mais est-ce que vous avez déjà réellement compris les paroles de quelqu'un pleurant à chaude larmes devant vous ? On rigole déjà moins pas vrai... Il avait donc pris connaissance rapidement de la situation. Il fallait emmener le patient à l'hôpital le plus rapidement possible. S'agenouillant à côté du jeune homme, Iolas posa immédiatement son index sur sa jugulaire pour voir si son pouls était encore présent, se penchant sur lui pour l'écouter respirer. Il était en vie, mais inconscient. « Murmure résiduel, il est en tachycardie, amenez le brancard fissa. Mademoiselle, est-ce que vous savez s'il est sous traitement, s'il a des allergies particulières à certains médicaments ? » Il se doutait bien qu'elle devait être totalement paniquée par ce qui se passait mais pour parvenir à sauver le jeune homme il avait besoin qu'elle lui réponde.

Ses collègues ramenaient déjà le brancard quand il se releva après s'être assuré que le patient soit en condition pour être transporté, minerve au cou pour éviter une quelconque bévue après le choc de son corps au sol. Il attrapait le tensiomètre et le capteur de rythme cardiaque du brancard, attachant chaque chose à sa place, tentant plusieurs fois d'interpeller le jeune homme pour le maintenir au maximum dans un relatif état de conscience. « Aller on y va. Venez mademoiselle. » dit-il en emmenant doucement la jeune femme par le coude vers l'ambulance. Le moniteur posé sur les jambes du jeune homme indiquait que son rythme cardiaque continuait de s'emballer. A ce rythme là, il ne tarderait plus à faire un arrêt... Ce qui se produisit à peine furent-ils entrés dans l'ambulance. Iolas pris donc le défibrillateur posé tout près, demandant à la jeune femme de lâcher la main du jeune homme. Il le choqua et le rythme revint, certes pas à la normale, mais au moins son cœur battait encore.
Tout en continuant de lui parler, de tenter de le faire émerger, il regardait ses constantes. Il ne pouvait même pas réellement lui donner une perf de médicaments qui calmeraient son rythme cardiaque de peur d'une complication due à une réaction allergique. Mais quitte à risquer le coup, il improvisa. Il attrapa donc, essayant de ne pas tomber alors que le conducteur prenait un virage assez serré, une poche de bêta-bloquants. Il désinfecta son avant-bras avec un peu de gaze imbibée de désinfectant et introduisit l'aiguille dans une veine. Le temps d'action serait de quelques secondes, le temps que le produit se mêle à sa circulation sanguine. Heureusement, ils arrivaient déjà à l'hôpital. Sous peu il aurait accès à son dossier, il saurait mieux à quoi il faisait face. Il monta à califourchon sur le brancard, facilitant ainsi la sortie du patient de l'ambulance. Il prenait le relais avec une collègue, qu'il connaissait bien d'ailleurs. Eléa. Il lui exposa donc le cas, le boulot des ambulanciers s'arrêtait là malheureusement. A lui d'assurer maintenant, avec l'aide d'Eléa bien sûr, car même s'il était médecin au même titre qu'elle, elle était résidente, lui interne, il n'était donc plus le seul à prendre des décisions à présent.
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Eléa R Turner
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MessageSujet: Re: Please ...Just don't make me go. I...I don't want to go...[Iolas, Turner, Mila, Ailin ...] Please ...Just don't make me go. I...I don't want to go...[Iolas, Turner, Mila, Ailin ...] EmptyMar 17 Jan - 9:59

    Quand on suit un patient depuis plusieurs semaines on apprend à le connaitre et aussi à le comprendre. Par exemple avec Matthias j'ai appris à lui faire confiance du moment qu'il me fasse confiance au niveau de son traitement. Se n'est pas dans ses habitudes d'être en retard pour des rendez vous. Matthias est plus tot du genre à arriver en avance. Ce qui est inquiétant c'est que cela fais plus d'une demi heure qu'il aurait dû être là et rien, nada. C'est en essayant de garder mon calme que j'ai essayé de le joindre mais en vain. La seule chose que j'ai réussis à obtenir c'est un répondeur me disant qu'il n'y avait personne. Pourquoi je me suis dirrigé vers les urgences? Peut être par réflexe mais aussi par instinct la dernière fois que Mathias a eut du retard il était entrain de faire une crise et il est arrivé via une ambulance inconscient avec le coeur entrain de vouloir se faire la malle. Parfois il faut savoir écouter ce sixième sens. D'ailleurs à peine quelques minutes plus tard je vois un brancard passer les portes je ne mets pas deux secondes a reconnaitre le patient. C'est Mathias. Il y a Iolas également. Je leur emboite le pas. Arriver sur place j'écoute Iolas faire le bilan des ambulancier et exposer le cas. Le cas que je connais mieux que lui sur certains point. C'est avec calme dans la voix que je dis

    " Le dernière crise qu'il a faite l'a amené ici le mois dernier. Les derniers examens qui ont été faits ont révélés un rythme cardiaque plus ou moins normal. Il est sous Nitro depuis quelques semaines apparemment il en a pas sur lui ce qui explique qu'il c'est retrouvé en tachycardie et état de crise ici. Son coeur semble battre encore certes se n'est pas fameux mais il faut éviter qu'il s'arrête à nouveau."

    Mon regard se pose sur Mathias. C'est en m'approchant de lui que je dis avec calme comme à mon habitude même si la situation est assez stressant et peu rassurante

    "Matthias... Je sais que vous m'enttendez vous êtes à l'hopital. ça va aller on va s'occupper de vous.."

    Je me tourne vers Iolas avant de repprendre

    "Est ce qu'il était avec son amie quand c'est arrivé?"


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Mila B. Mitsotakis
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MessageSujet: Re: Please ...Just don't make me go. I...I don't want to go...[Iolas, Turner, Mila, Ailin ...] Please ...Just don't make me go. I...I don't want to go...[Iolas, Turner, Mila, Ailin ...] EmptyMer 18 Jan - 20:48

    Matthias est là, inerte, dans mon couloir, allongé, le regard vide et me parlant d'une manière totalement inaudible! Je ne comprends pas du tout ce qu'il me dit alors ni une, ni deux, je téléphone aux urgences, leur expliquant que mon copain fait une crise cardiaque, leur donnant mon adresse bien évidemment aussi. Sur le coup, je garde la tête la plus froide possible, je lui fais un massage cardiaque comme me l'indique la dame au téléphone. Je fais tout mon possible en tout cas. Mais, lorsque l'ambulance arrive, lorsque les infirmiers, médecins et ambulanciers passent ma porte, je lâche toute la pression en même temps. Les larmes passent le barrage de mes paupières et coulent sur mes joues, de longs sanglots me transportent tout le corps. Matthias est l'homme de ma vie, il est le plus adorable que j'ai jamais vu ni connu, il ferait passer tous ses amis et sa famille avant lui... C'est d'ailleurs à cause de moi et d'une crise de jalousie débile qu'il se retrouve allongé sans vie sur mon tapis! Je reste assise là, regardant les professionnels faire leurs métiers. Je pleure, je n'arrive pas à me contenir, je n'arrête pas de prononcer en murmure Tout est de ma faute! Tout est de ma faute!

    Un des ambulanciers se pencha sur moi pendant un moment, il me posa des questions que je ne comprenais pas! Je ne quittais pas des yeux mon chéri qui ne rouvrait pas les siens! Je ne pouvais plus m'empêcher de répéter inlassablement la même chose Tout est de ma faute! Tout est de ma faute! Il me prit le bras mais rien n'y faisait, je pleurais toutes les larmes de mon corps, je n'arrivais pas à me reprendre. Mais, je ne sais pas pourquoi l'autre jeune homme m'interpella, me tirant de ma léthargie. Peut-être parce qu'il s'occupait de Matthias et étant dans ma ligne de mire directe, je lui répondit, la voix entrecoupée de sanglot, et surtout fébrile du à la peur que je subissais Dans s... son sa... sac!!! Ses médi... médica... ments! Je n'arrivais pas à prononcer d'autres mots, la douleur dans mon bas ventre se faisait encore plus intense à chaque phrases qui sortaient de ma bouche. Donc je me taisais, je ne voulais pas qu'ils réalisent mes douleurs. Moi, je m'en fous! L'important c'est Matthias! Rien d'autre ne m'importe! Je partis donc dans le salon, le pas non assuré, me tenant aux murs pour ne pas vaciller, puis je pris son sac que je ramenais à ce jeune homme! Puis, mes jambes ne me portant plus, je m'appuyais contre le mur et me laissait à nouveau glisser pour me retrouver non loin de Matthy!

    Nous y allons! Je me relevais tant bien que mal et c'est avec l'aide de l'ambulancier que je quittais mon appartement après avoir pris mon téléphone et celui de Matthy au passage! Je ne pensais même pas à fermer la porte, je me fous de tout! Je n'arrive d'ailleurs même plus à penser à rien. Une fois dans l'ambulance, je lui pris la main, tentant vainement de ressentir quelque chose, qu'il me serre la main, qu'il bouge un doigt, n'importe quoi qui me prouve qu'il est encore parmi nous! Je n'arrivais plus réellement à penser par moi même à ce moment bien précis, je ne pouvais que regarder l'homme de ma vie allongé sans vie sur un brancard et tout cela par ma faute. J'aurais pas pu passer une bonne soirée comme c'était prévu, j'aurais pas pu me taire? Non y a fallut que je lui fasse une scène de merde pour une broutille en plus. Tout s'embrouillait dans ma tête lorsqu'on me demanda d'enlever ma main de la sienne, c'est à contre coeur que je le fis d'ailleurs. Je sentais mon coeur se déchirer de douleur et de tristesse à chaque fois qu'on le choquait ainsi devant mes yeux, je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer! Malgré qu'il respirait à nouveau, je ne pouvais pas m'arrêter de redouter le pire!

    L'air frais ne me fit même pas de bien lorsque nous sortions de l'ambulance pour rejoindre l'hôtital. Là, une jeune femme, un médecin courra vers lui, posant des questions donnant des précisions sur son état. Surement le docteur Turner! Je ne savais tellement pas quoi faire ni comment réagir que je me surpris à appeler Ailin. Et cela malgré l'heure qu'il était. Je tombais directement sur son répondeur et me dépêches de lui dire que Matthy était à l'hôpital et qu'il serait heureux de la voir auprès de lui lorsqu'il se réveillera! Je n'arrêtais pas de pleurer et espérait franchement qu'elle comprendrait mon message, qu'il n'était pas trop inaudible! Lorsque j'entendis la doctoresse demander si sa copine était avec. Je m'avançais donc vers elle, tentant de ne pas m'écrouler devant elle et dis Je suis là. Comment va-t-il? Dites-moi qu'il va s'en sortir, s'il vous plait!
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Ailin N. Hatzipanagis
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MessageSujet: Re: Please ...Just don't make me go. I...I don't want to go...[Iolas, Turner, Mila, Ailin ...] Please ...Just don't make me go. I...I don't want to go...[Iolas, Turner, Mila, Ailin ...] EmptyMar 24 Jan - 21:40

Chaque nuit avant de me coucher, sonnait comme une répétition. Avaler un bon repas, prendre les médicaments à intervalle régulière et surtout éviter tout stress. Celui qui a pondu cette dernière prescription devait être complètement stone. Comment ne pas stresser ? Je ne parle de mon cas, mais d’une façon générale. On stress tout le temps, que ce soit pour des choses importantes ou des banalités. Cette pensée me fit sourire, tandis que je pris un verre d’eau dans la cuisine pour avaler ces comprimés, censé calmer la douleur et m’aider à dormir.

Ma coloc’ n’était pas là ce soir. Il n’y avait que le silence et le bruit du vent pour me tenir compagnie. Allongée dans un lit froid et trop grand pour moi, je me tournai de côté, vers ma table de chevet, vers mon téléphone. Pendant les fêtes de Noel, Matthias m’avait envoyé un message et après cela, plus rien. Je n’arrive pas à le joindre et tombe sans cesse sur son répondeur. Détestant cette période, j’avais simplement préférer m’éloigner de Larissa, me coupant de tout moyen de communication. Je le regrette amèrement maintenant. Une boule au ventre ne me quitte plus depuis la lecture de message d’appel à l’aide. Je ne l’ai ni revu à l’hôpital ni savoir qui joindre pour avoir de ces nouvelles. Il y a seulement une fille très importante à ses yeux, mais comme une idiote je n’ai pas retenu son prénom. Il y avait quelque chose entre nous, un lien que personne d’autres ne pourrais comprendre. Je ne pensais pas m’inquiéter autant, penser autant à une personne autre que ma sœur. Je ne saurais l’expliquer, mais c’est comme si Matty faisait partie de moi et moi de lui. On ne se connait pas très bien encore et pourtant, j’ai cette impression que lui seul peut me comprendre, en un seul regard. Depuis que je suis revenue à Larissa et même depuis que j’ai appris pour mon état de santé, je n’ai jamais été moi-même avec qui que ce soit. Toujours à jouer un rôle, dresser un mur avec le monde extérieur, toujours faire semblant. Avec lui, il n’y avait rien de tout ça. Je n’en avais pas besoin. Avant même de le connaitre, il savait déjà. Pas étonnant vu que notre rencontre s’est fait au service de transplantation. Mais, même sans cela, il avait ce don de m’apaiser, de me rassurer et surtout de savoir ce que je pouvais penser ou ressentir sans même que je ne parle. C’est une sensation très frustrante puisque je ne maitrise rien mais en même temps c’est très libérateur. Je ne peux vraiment l’expliquer, puisque encore maintenant je ne comprends pas. Tout ce que je sais c’est qu’il compte beaucoup pour moi et que je tiens énormément à lui.

Je finis par m’endormir dans cette même position. Mes pensées fusionnaient tellement ensemble, que je m’endormis épuisée. Pourtant la nuit fut courte. De frigorifiée j’étais passé à bouillante, en sueur, à bouger sans cesse et me retourner dans mon lit. Mes articulations me faisait mal, chaque changement de position me provoquait une nouvelle douleur, ma tête était lourde et j’avais l’impression d’être encore plus épuisée qu’en me couchant. Je finis par m’asseoir au bord du lit et tout se mis à tourner autour de moi. J’eu juste le temps de me rendre à la salle de bain et de me laisser tomber par terre devant les toilettes avant de rendre mon diner. A trop me questions, m’inquiéter et stresser, mon corps me lâchait. J’entendis furtivement mon téléphone vibrer, mais je ne pouvais pas retourner dans la chambre si vite. Le répondeur se chargerait du reste. Je pris donc le temps de me redresser, de passer de l’eau sur mon visage et de boire. Boire beaucoup d’eau. Heureusement que j’étais seule. Ma coloc’ penserait soit que j’ai recommencé comme par le passé alors que je lui aie assuré que non, soit que j’suis enceinte et vu mes histoires, ça ne l’étonnerait même pas. Mais dans l’un et l’autre des cas, il arrivera un moment, où je ne pourrais plus me cacher vis-à-vis d’elle. Ce qui m’obligerait à en parler rapidement à Katlynn.

20 min plus tard, j’me sentais mieux, plus légère, plus sereine. Je ne pensais qu’à une chose, me recoucher, mais le clignotement sur mon téléphone me rappeler qu’on essayer de me joindre. Il s’agissait d’un numéro inconnu. A l’autre bout de la ligne, d’après le message sur le répondeur, une femme en larme, paniquée. J’eu vraiment du mal à discerner ce dont elle parlait mais deux mots me figea sur place. Matthias. Hôpital. Je ne pris même pas la peine de me changer. J’enfilai juste un jean avec une paire de basket et pris une veste, sans même retirer mon tee-shirt délabré, trop grand pour moi, sans même me coiffer ou me maquiller. Il était arrivé quelque chose de grave, je ne pouvais pas attendre. J’empruntai la voiture de ma colocataire et rejoignit aussi vite que possible l’hôpital. Au secrétariat, la voix tremblante, j’expliquai rapidement la situation et on m’envoya aux urgences. Je marche vite, j’hâte le pas et pourtant j’ai l’impression de ne pas avancer. Le couloir semble s’allonger, ma respiration est longue. Sans même m’en rendre compte, plus j’avançai, plus je ralentissais. La porte de sa chambre était fermée mais à travers la vitre sur le côté, je le vis là, allongé, inerte, blanc. Mon cœur se serra à cette vision et mes yeux s’embuèrent. Dans la pièce il y avait deux médecins à en juger leur blouse et une femme brune, qui devait sans nul doute être celle dont Matthias m’avait parlé. Je suis resté là quelques minutes, immobile, le regard perdu dans la chambre. Je croise le regard de cette femme et ressens toute sa détresse et sa douleur. D’un simple signe de tête, elle m’invite à entrer et c’est toujours avec le cœur serré que j’appuie sur la poignée de porte afin d’entrée.

La femme brune c’était tourné vers un des médecins, alors j’en profitai pour m’approcher de Matthias sans faire de bruit. Je restai un moment à le regarder, n’essayant même pas de comprendre le jargon médical utilisé à côté. Je restai debout à ses côté et posai ma main sur la sienne. Je voulais qu’il sache que j’étais présente, que malgré mon absence dernièrement, j’étais là pour lui et le serai toujours. « Je ne sais pas si tu peux m’entendre ou pas, mais c’est Ailin, ta copine m’a appelé et … ». Je lui parlai de façon très basse, mais pas non plus dans un murmure. Ma voix devait encore trembler, si bien que je ne pus finit ma phrase. A quoi bon lui dire ce genre de chose. Respirant un grand coup, je me force à sourire. « Hey ! Je sais c’qui te f’rais du bien, là tout de suite ». Je lui caressai doucement le visage, remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. « Alors tu n’as qu’à ouvrir les yeux et j’t’apporterai autant de Jello qu’tu voudras ». Je me retourne lentement vers le reste des personnes dans la pièce, les saluant, en regardant plus particulièrement, la jeune femme. « J’aurais aimé te rencontrer dans d’autres circonstances…. Hum… Qu’est-ce qui s’est passé ? ». Je posais cette question, alors qu’au fond de moi je savais. Je savais ce qui c’était passé mais surtout je savais pourquoi dans son message, il disait que moi seule pouvait le comprendre.
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