Enfin, j'avais reçu mon congé au bout de trois jours! Trois jours sans voir Mila ...Trois jours à lui dire que j'étais en conférence à Milan ...Trois jours de mensonges, quoi. J'en avais marre de tout ça. Elle méritait d'entendre la vérité venue de ma bouche, pour une fois! Je ne voulais plus jouer, plus maintenant. Si elle me repoussait, j'allais très certainement mal le prendre au début, mais c'était le prix à payer pour peut-être avoir la chance de l'avoir à mes côtés pour un long ...très long moment.

Je m'empressai donc de m'habiller une fois que le docteur sorti de la chambre en me disant que je pouvais quitter sans toutefois faire trop d'effort. Courir le moins possible et me tenir loin du stress, voila ce qu'étaient ses recommandations. Je devais continuer à manger sainement aussi ...Donc pas trop de sucre, ni trop de gras ...encore moins trop de sel et blablabla. Je détestais ces restrictions alimentaires! mais bon ...Si je voulais vivre ...

En sortant, j'allais remercier Turner en la serrant très fort dans mes bras, en pleins milieu du corridor, et sans gêne, je lui donnai deux énormes bisous sur les joues avant de la gratifier d'un énorme sourire et de partir direction la sortie. Tout ça était grâce à elle et ses moyens de pressions ...Sinon ils m'auraient gardés en ce lieu encore au moins une semaine! mais elle avait confiance en moi, et j'en étais très reconnaissant.

Nouvelles médications en poche, je traversai les portes coulissante pour remettre enfin les pieds dehors et respirer le grand air. Que c'était bon, ne plus sentir l'odeur de désinfectant! Je serrai ensuite les poings en regardant droit devant moi, déterminé et les boîtiers de médicaments dans mes poches, je me mis à marcher assez rapidement vers l'appartement de Mila.

Je devais lui dire là, maintenant. Tout. Le fait qu'elle comptait énormément dans ma vie, que je l'aimais ...plus que jamais ...et aussi pour ma maladie. J'allais commencer par celle-ci car sinon ce serait trop difficile si je lui avouais mes sentiments et qu'elle me rejetais par la suite ...Vivre avec ça serait trop compliqué. Trop bouleversant pour moi.

Bien vite par contre, à mi chemin je me sentis étourdis. J'avais donc du marcher trop vite sur une trop longue distance ...Je ralenti un peu en serrant les dents de colère contre moi-même et lorsque je vis apparaître le nom de la rue de Mila, ce fut plus fort que moi, je me mis à courir pour la rejoindre le plus vite possible. Malgré tout, je courrais vite. J'avais de bonnes jambes pour ça, disons! Très longues et fortes!

Finalement, arrivé à sa porte je m'appuyai dessus un moment afin de reprendre mon souffle. J'en avais mal à la gorge et j'en toussais, tant j'avais été contre la loi qui m'avait été imposée. Je secouai ma tête malgré tout et c'est en respirant un bon coup par le nez que je me mis à frapper rapidement à sa porte.

Tous mes nerfs éteint à vif. Je tremblais de stress comme jamais. Mes mains avaient de la difficulté à rester immobiles tant elles tremblaient. Quand soudain Mila ouvrit la porte, j'eus un mouvement de recul machinale. Je la regardai droit dans les yeux, essouffler comme jamais et les joues rougit par l'effort. J'attendis qu'elle me fasse gentiment entrer avant de passer la porte et de m'adosser au mur de son entrée.

Je regardais le vide, attendant d'avoir assez de souffle pour pouvoir parler. Cela dura un bon deux minutes quand je parvins à dire tout bas «Mila, je t'ai menti ...» et je fronçai mes sourcils en lui jetant un regard ampli de tristesse et de honte. «Je t'ai menti, Mila ...Sur tout ou presque.» et je décidai de m'avancer vers elle sans pour autant la toucher, pour le moment. «Je n'étais pas en conférence, ces quatre derniers jours. J'étais à l'hôpital. Ma troisième familles n'est jamais déménagée aux États-Unis ...Ils vivent encore non loin de Larissa. Je voulais t'éloigner de moi lorsque nous étions au restau, Mila. C'est pour ça que vers la fin de la soirée, j'agissais étrangement envers toi. Je t'ai menti ...j'ai un cellulaire.» et je le sorti en lui tendant pour lui montrer et le remit dans ma poche par la suite en continuant «J'ai réagis étrangement aussi quand tu m'as parlé de Disney la dernière fois car je voulais encore t'éloigner de moi, Mila. Je le voulais ...mais peu à peu ...J'ai été incapable d'agir en conséquence. Tu étais devenue trop importante pour moi. Je ...» et je m'arrêtai pour reprendre mon souffle en me passant deux mains dans les cheveux et continuai «Ma montre qui sonnait ...Jamais je n'aurais laissé une montre sonné ainsi aussi souvent si j'en avais pas été obligé.» puis, lentement, je sorti mes boîtiers de médicaments de ma poche et lui tendit à deux mains pour qu'elle l'est voit et les prennent. «T'avais failli deviner ...C'était bel et bien pour des médicaments.» et soudain, cette même sensation de pression à la poitrine revint, me faisant baisser la tête. Je du me masser le thorax quelques secondes dans l'espoir que ça passe et je relevai ensuite mon regard ampli d'eau vers celle qui se tenait devant moi en disant d'une voix tremblante comme si j'allais bientôt me mettre à sangloter «Mila ...Dit le moi ...Dit le moi immédiatement si toute cette histoire te fait trop peur si ...Si j'avais dû continuer à t'éloigner de moi, comme j'avais l'intention pour ne pas te faire souffrir! Dit le moi ...dit ...dit quelque chose ...Stp ...Confirmes mes doutes, je sais pas! Dit moi que tu ne m'aimes plus, que tu m'aimes malgré tout ...Si tu veux simplement rester mon amie ou carrément briser le lien! Met moi à la porte ...Frappes-moi pour t'avoir menti ...et probablement blessé malgré tout! ...» et en reprenant mon souffle encore une fois, la lèvre tremblante et une larme coulant sur ma joue pour venir s'échouer au sol je dis «Ça fait trop mal de t'aimer comme je t'aime ...En voulant toujours te repousser ...J'suis égoïste ...Je le suis ...Je le suis ...mais ...» et je me mis à respirer vite en reniflant puis dit d'une voix déraillé «Je t'aime, Mila ...Je t'aime trop ...» puis rapidement je m'essuyai les yeux en croisant mes bras par la suite. J'avais toujours mal, mais au moins je lui avais dis. Je ne pouvais plus la regarder en face tant j'avais honte de ce que je lui avais fait et ce que je lui faisais subir en ce moment même. Je me trouvais dégoûtant, répugnant et infecte. Je me pinçai les lèvres ensemble pour m'empêcher de continuer à parler et j'attendis en silence qu'elle prenne enfin parole ...

Trois jours sans lui, trois jours sans pouvoir le serrer dans mes bras. Il me manque et pourtant, je dois faire avec, je dois accepter la situation, c'est ça d'être amoureuse d'un médecin, quelle que soit sa spécialisation. Il est à un congrès, enfin un truc du genre! Je m'en fous tout ce que je sais c'est qu'il est loin de moi et qu'il me manque énormément. Alors pour oublier, je noie ma détresse dans... Bah non pas dans l'alcool! Je noie ma détresse dans la cuisine. Je vais devenir obèse si il ne se décide pas à me revenir au plus vite! J'ai déjà mangé plusieurs pots de crèmes glacée et trois patisseries rien que ce matin! Si mes amies me verraient, elles croiraient toutes que je déprime, j'en suis sûre. Mais c'est pas cela, pas du tout! J'ai surtout une drôle d'impression avec Matthias, j'ai peur qu'il tente juste de m'éviter. Il n'a jamais cessé de chauffer le froid et le chaud, de jouer un rôle, je ne sais pas lequel mais je le sentais. Je me dis tout le temps que me fais des idées mais là, alors qu'il n'est pas là, mes doutes reprennent le dessus sur ma raison!

Enfin, pour oublier, je mattes des dessins animés en pyjama dans mon divan, je mange de la crème glacée et je passe de longs moments très agréable en compagnie de mon pommeau de douche! Pourtant, je devrais me reprendre en mains pour ne pas peser cent kilos dans quelques jours! Il faut que j'aille promener, que j'aille voir Lou pourquoi pas... Enfin n'importe quoi qui me fasse bouger mon derrière de mon fauteuil! Mais non, j'y arrive pas, je suis en train de pleurer devant bambi, repensant à ce que m'avait avoué Matthy, il y a quelques jours de cela... Et juste après, le dvd est déjà prêt au milieu de ma table basse, je me regarderai le roi lion. Oui, je sais, je suis censée penser à autre chose mais en mattant les films qui me font penser à lui, cela sera dur! Bah tant pis, j'ai peut-être pas envie de penser à autre chose!

Mais voilà qu'on frappe à ma porte, je me demande qui s'est, je n'attends personne. Peut-être mon proprio car je lui aie payer mon loyer en retard ou encore mon éditrice qui vient me réclamer d'autres dessins. Je me lève donc, aidée par un long soupir... Je suis vêtue d'un pyjama rouge en gros côton, de mes pantoufles lapins mais surtout j'ai mes grosses lunettes sur le nez! Je prends mon pot de glace à la vanille avec moi et direction cette porte qui semble insité! Mais lorsque j'ouvre celle-ci c'est le choc, j'aurais franchement préféré que ce soit mon propriétaire. Je suis pas décente pour le recevoir chez moi! Il ne me voit pas du tout en mon avantage cette fois-ci! Mais j'oublie tout de suite mon trouble lorsque je réalise l'état dans lequel il est. Ses joues sont toutes rouges, ses mains tremblent comme des feuilles, son souffle est coupé. Je me recule alors pour lui permettre de rentrer chez moi. Mais je ne parle pas, j'attends de savoir ce qu'il se passe. Il me fait vraiment peur tel qu'il est là. Je ne comprends pas et je ne m'attends surement pas à ce qui va se passer juste ensuite. Comme si un camion allait arriver dans mon appart et m'écraser d'un coup, d'un seul!

Il reste là, adossé à mon mur, un bon moment avant de savoir me dire un mot qui me réagir comme un électrochoc. Il m'a menti! Mais sur quoi? La vérité ne tarde pas trop! Sur tout! Je sens à mon tour mes jambes vasciller. C'est quoi cette histoire? Sa famille, son séjour de trois jours en conférence, son cellulaire. Et puis quoi encore? Là, j'ai le souffle coupé, j'ai envie de pleurer, de le foutre dehors. Mais je suis comme tétanisée! Il me dit qu'il n'arrive plus à s'éloigner de moi, qu'il n'arrive plus à me mentir. J'ai envie de lui crier que je ne le crois pas, qu'il devrait me prouver que cette fois-ci c'est la vérité... Et voilà, les fameux médicaments, ceux qui auraient pu me tuer le tympan! Je les prends mais je ne sais toujours pas quoi lui dire, que cherche-t-il? A ce que je lui pardonne, à ce que je lui tende les bras, à ce que je lui dise que rien n'est grave. Je ne dis donc toujours rien! Je reste là, immobile, muette, ses médicaments en mains!

Lorsqu'il semble au plus mal, j'ai envie de le prendre dans mes bras, de lui dire qu'on oublie, comme pour l'histoire du bistrot! Mais j'y arrive pas, je reste encore et toujours là, à le regarder, incapable de faire un geste dans sa direction. Il finit même par me supplier de lui dire ce que j'en pensais! Il le veut vraiment? Non, je ne crois pas, surtout que je suis à la limite d'exploser et de lui hurler dessus. Je suis entre l'envie de pleurer, et celles de lui crier dessus! Il m'aime? Est-ce vrai? N'est-ce pas un autre mensonge? Sans un mot, je lui montre de me suivre, je vais m'assoir dans mon fauteuil, j'ai besoin de reprendre mes esprits. Je stoppe le dvd qui tourne dans le vide et je fini par lever le regard vers lui dès qu'il s'assit à mes côtés pour lui dire Je ne sais pas quoi te dire Matthias! Le problème n'est pas que tu sois malade. Je t'ai aimé dès le premier regard, je t'ai aimé alors que tu étais en pleine forme et je serais tombée amoureuse de toi même malade. Le fait que tu sois malade, ne change rien à mes yeux! Je me recule légèrement, je dois prendre un peu de distance et continue en lui disant, touillant dans ma glace qui ressemble plus à de la crème légère qu'à autre chose Mais que tu m'aies menti sur tant de choses, j'ai du mal. Je me demandes sur quoi d'autres tu m'as menti. Si tes sentiments sont réels ou si c'est un mensonge de plus!. J'ai surement perdu ma joie de vivre qui faisait qu'il m'aimait tant, je suis surement moins marrante mais là, j'accuse le choc... Je baissais les yeux sur mes mains pour ne pas lui montrer que j'ai envie de pleurer Pourquoi? Pourquoi vouloir m'éloigner? Tu es malade pas contagieux ni dangereux! Franchement, j'ai besoin d'un peu de temps, laisse moi réaliser ce que tu viens de m'avouer là. Je ne le comprenais pas et je me demandais en quoi Lou le trouvait si fabuleux si notre histoire est déjà basée sur le mensonge...

Je lui avais tout déballer, tout. J'attendais sa réponse qui ne venait pas. Mes yeux baignaient dans mes larmes et mon coeur battait la chamade dans ma poitrine, me donnant quelques petites douleurs de temps en temps. J'allais partir, passer la porte et m'enfuir quand elle m'entraîna avec elle vers le salon où elle prit place sur son divan. Je m'assied donc lentement à ses côtés et commençai à jouer avec mes doigts, le regard fixé au sol. Je n'avais pas remarqué quel film elle écoutait avant mon arrivée, ni le fait qu'elle était vêtue d'un gros pijamas et se goinfrait de crème glacé.

Le souffle toujours court par l'émotion, je fronçai les sourcils en laissant une autre larmes couler sur ma joue pour venir cette fois s'échouer sur mon jeans quand elle ouvrit la bouche pour la première fois en disant «Je ne sais pas quoi te dire Matthias! Le problème n'est pas que tu sois malade. Je t'ai aimé dès le premier regard, je t'ai aimé alors que tu étais en pleine forme et je serais tombée amoureuse de toi même malade. Le fait que tu sois malade, ne change rien à mes yeux!» et je hochai de la tête en serrant la mâchoire. Je la vis s'éloigner légèrement de moi, de côté et je poussai un soupire avant qu'elle ne continue «Mais que tu m'aies menti sur tant de choses, j'ai du mal. Je me demandes sur quoi d'autres tu m'as menti. Si tes sentiments sont réels ou si c'est un mensonge de plus!» J'avalai alors l'envie de crier. Je respirai un bon coup avant d'essuyer mes larmes et portai mon regard sur elle lorsqu'elle dit «Pourquoi? Pourquoi vouloir m'éloigner? Tu es malade pas contagieux ni dangereux! Franchement, j'ai besoin d'un peu de temps, laisse moi réaliser ce que tu viens de m'avouer là.»

Je laissai passer quelques secondes afin de me donner assez de consistance pour parler à mon tour et dis «Mila ...J'étais déjà malade avant de te rencontrer et .... Je sais que je ne suis pas contagieux ...» et je haussai légèrement les épaules en continuant timidement «Je t'éloignais justement car ...En fait, j'avais peur.» Je pinçai alors mes lèvres en respirant, puis la regardai droit dans les yeux en disant «J'avais peur de savoir comment tu allais réagir ...Si ...Si tu allais me quitter ou je ne sais quoi ...» et je retournai mon regard vers mes mains tremblantes «J'ai déjà fais une crise cardiaque, Mila ...» je me mis alors à rire nerveusement avant de poursuivre «Je sais pour avoir parler à plusieurs patients, ce que ça peut faire à l'entourage.» Je clignai donc des yeux, le regard dans le vide et les sils reluisants de larmes «Bien souvent, quand ça devient trop difficile pour eux, ils les quittes.» J'avalai ensuite péniblement puis continuai «Alors j'avais rayé pour de bon les femmes de ma vie. J'en laisserais plus jamais une tomber amoureuse de moi.» J'eus un mince sourire en disant par la suite d'une voix plus faible «...Puis t'es arrivée dans ma vie.»

J'avais la tête qui tournait tant le stress et l'émotion y était. Cependant, j'étais déterminé à ce qu'elle comprenne donc je poursuivis «En l'espace d'une soirée ...Tu avais complètement fait foirer mon plan ...» je me mis à rire en reniflant un peu et continuai «Il y a vraiment une chose sur laquelle je t'ai pas menti par contre, Mila ...C'est mes sentiments envers toi.» je retournai alors mon regard vers elle et, comme résigné, je lui dis calmement «Je t'aime ...Sincèrement et plus que tout. C'est pour cette raison que je suis ici, là, maintenant ...Je ne peux plus te mentir ...» Je secouai ma tête lentement par la suite en regardant de nouveau mes mains et dit «Je m'étais fabriqué une armure. Jamais j'avais parlé de mon problème de santé avant aujourd'hui, devant quelqu'un d'autre que mes médecins.» j'eus un sourire triste en disant «Personne le savait, même pas ma famille. Personne. J'avais trop peur de perdre tous le monde ...Tu comprends? Alors oui, j'ai joué un rôle et j'ai voulu te dissuader de m'aimer ...mais tu tenais ton bout ...» Je fronçai de nouveau les sourcils en disant «T'étais tenace, et moi idiot ...mais quand j'ai eu ce malaise il y a quatre jours, à mon réveil j'avais décidé que plus jamais je te mentirais et ce, même si j'avais extrêmement peur que tu me rejettes ...» et d'une voix basse et presque inaudible je conclus en disant «C'est en risquant la mort que parfois on se rend compte de nos pires erreurs...»

Je ne lui avais pas laissé le temps de parler et la voyant ainsi muette, je ne pu m'empêcher de croire que j'avais été trop loin avec elle. Que Mila avait peut-être besoin de digérer ...mais que sans doute jamais elle me rappellerait. J'avais envie de me lever rapidement et de sortir de son appartement, mais mon corps ne voulait pas. Je m'appuyai donc au dossier du divan et me mit à contempler les pantoufles de Mila qui généralement suffisaient à me faire rire mais qui, maintenant, ne me faisait ni chaud ni froid.

J'avais peur, très peur qu'elle me quitte. Que finalement, vivre avec une personne malade était trop dur pour elle. Honnêtement, je l'espérais presque à sa place! Peu de gens était capable de vivre une vie comme celle-ci. Toujours dans l'angoisse d'un tel évènement ...Bien sur je lui promettrais une multitude de bons moments ...mais je ne pouvais promettre qu'il n'y en aurait pas des mauvais à passer, aussi. J'étais perdu, angoissé, à bout de nerf et épuisé ...

Matthias a déboulé dans mon appartement comme il a déboulé dans ma vie et dans mon coeur, sans crier gare. Mais là, c'est une histoire tout à fait différente, il vient m'annoncer quelque chose que j'aurais préféré ne pas entendre. Il m'a menti et pas seulement sur sa maladie, mais sur toute vie. Comment puis-je maintenant croire à tout ce qu'il me raconte, comment puis-je être sûre que ce n'est pas un autre mensonge sans coeur? Mais par respect pour ce que je ressens pour lui, pas respect pour le courage qu'il a eu de tout m'avouer, je ne le laisse pas partir, je l'amène dans mon salon, le fais s'assoir à mes côtés et tente de lui expliquer gentillement ce que je ressens! Tout est chamboulé dans ma tête et dans mon coeur et je suis sûre que cela se ressend dans mes explications. Mais malgré son regard qui s'embut de larmes, je ne peux pas me résoudre à laisser passer cela, à lui dire, t'inquiète pas, on oublie! Non, là, ça a été trop loin pour moi! Je dois me remettre de mes émotions mais je dois également remettre mes idées en place.

Ensuite, c'était à mon tour de le laisser s'expliquer, de le laisser parler. Je l'écoutais attentivement, essayant de relativiser, de me dire que c'était simplement par peur qu'il m'a menti, mais je n'y arrive pas. Je ne comprends pas! J'ai été sincère avec lui, je lui aie parlé de moi en toute liberté et lui, n'a fait que mentir. Alors, malgré ses belles paroles, j'ai besoin de comprendre, qu'il me prouve réellement qu'il tient à moi, que ce ne sont pas des baratins supplémentaires. Désolée, je l'aime mais, je ne suis pas prête à tout accepter comme cela. Même si je sais que ce qu'il ressent doit être très très difficile à vivre. Je ne peux me permettre de lui laisser le champ libre pour détruire mon coeur! Ce n'est qu'à sa dernière phrase, que je réagis réellement, lorsqu'il me parla de mort, d'erreurs. Je sentais son stress qui montait, je voyais bien à ses gestes qu'il n'était pas à son aise, je comprenais à son regard qu'il souhaitait vraiment que je lui pardonne. Mais ne serait-ce pas trop facile, trop rapide? Je n'ai pas envie de le repousser, j'ai bien trop envie d'être avec lui pour cela. Mais je déteste les menteurs, je déteste qu'on se joue de moi, de ma manière d'être et pourtant, c'est bien ce qu'il avait fait. Avec des remords, ok, mais c'est ce qu'il avait fait!

Je posais mon regard dans le sien, mes mains étaient jointes et je tentais vainement de ne pas les faire se serrer, se frotter l'un contre l'autre, sous l'effet du stress et de la colère aussi, l'air de rien! Car, oui, j'étais en colère contre lui, comment avait-il pu me faire tomber amoureuse d'un mirage? Je soupirais puis lui demandait de manière calme J'aimerais pouvoir te faire confiance Matthias! Je comprends très bien tes mensonges au sujet de ta maladie, je comprends que ce ne devait pas être facile de me l'avouer alors que ta famille n'est même pas au courant! Je peux comprendre aussi le fait que tu étais désagrééable avec moi la première soirée. Et pour tout cela, je ne t'en veux pas. Mais pour tout le reste, c'est différent! Je passais ma langue sur mes lèvres pour les humecter, puis je respirais un bon coup avant de continuer Ta famille, pourquoi m'avoir dit qu'ils vivaient à New York et surtout, pourquoi avoir continué ce mensonge lorsque j'insistais sur cette histoire? Sur quoi as-tu menti d'autre?

Je me levais et alla vers ma fenêtre pour regarder la rue qui se défilait à mes pieds. Je perdais mon regard au milieu de ses phares qui déboulaient, de ces gens qui courraient pour se rendre je ne sais où, ... Mais surtout je perdais mon regard autre part que dans le sien, pour pouvoir tenir bon, pour ne pas lui sauter au cou et l'embrasser. Je dois avoir le coeur net pour tout avant de savoir si je lui pardonne ou pas. Ma mère a un cancer du sein, je suis la seule à être au courant... Je suis la plus proche et elle n'a pas su me le cacher. Donc je peux te comprendre! Je me retournais vers lui et demandais J'ai besoin d'un verre d'eau, tu veux boire quelque chose?. Je cherchais de cette manière à m'éclipser un instant pour reprendre mes esprits, à savoir ce que j'allais faire!

J'avais décidé de ne plus mentir. Plus jamais ...Du moins, devant elle. Mila méritait la vérité. Elle méritait de tout savoir, maintenant. Notre histoire allait trop loin et pour qu'elle continue, elle devait savoir ce qui se passait réellement dans ma vie, en ce moment. Je lui avais déjà tout dit. Je lui avais expliqué pour ma maladie, mes craintes qu'elle me quitte, le fait que j'avais déjà fais une crise cardiaque par le passé. Maintenant elle savait tout.

Peu de temps après mon monologue, elle reprit parole, me faisant lever la tête vers elle «J'aimerais pouvoir te faire confiance Matthias! Je comprends très bien tes mensonges au sujet de ta maladie, je comprends que ce ne devait pas être facile de me l'avouer alors que ta famille n'est même pas au courant! Je peux comprendre aussi le fait que tu étais désagréable avec moi la première soirée. Et pour tout cela, je ne t'en veux pas. Mais pour tout le reste, c'est différent!» et je rebaissai la tête à la fin de sa phrase. Je tentai au mieux de ne pas exploser, de ne pas lui dire quelque chose qui briserait à tout jamais notre si beau lien. Peu à peu, la peur grossissait en moi, me coupant l'envie de vivre et de rester une seconde de plus à ses côtés. Elle continua cependant en disant «Ta famille, pourquoi m'avoir dit qu'ils vivaient à New York et surtout, pourquoi avoir continué ce mensonge lorsque j'insistais sur cette histoire? Sur quoi as-tu menti d'autre?» Respirant un bon coup, je commençai en disant «Je ne ...» et la vit se relever rapidement. Je la suivis donc du regard en poursuivant «...Je ne savais pas à cet instant que j'allais te revoir, Mila. Je ne voulais pas te revoir. Je ne voulais pas pour te protéger. Je voulais simplement te protéger de moi, t'éviter de tomber amoureuse!» et j'arrêtai car je sentis mes pommettes devenir rouge de couleur. Je devais éviter tout stress. C'était bien joué, disons!

Maintenant à la fenêtre, elle regardait dehors pendant que moi je restais là à l'observer. C'est alors qu'elle dit d'une voix presque mélancolique «Ma mère a un cancer du sein, je suis la seule à être au courant... Je suis la plus proche et elle n'a pas su me le cacher. Donc je peux te comprendre!» et je fronçai des sourcils en baissant ma tête. Je ne pouvais croire toute la souffrance que je lui faisais vivre. Cela devait être insupportable pour elle. Je me sentais énormément coupable ...C'est quand elle se retourna vers moi en disant «J'ai besoin d'un verre d'eau, tu veux boire quelque chose?» que je me relevai enfin en m'approchant d'elle. J'avais peur de la toucher, alors je me contentai de dire «Je suis désolé pour ta mère ...Ça ne doit pas être facile à vivre ...» je baissai de nouveau mon regard mais cette fois ci, sur ses mains.Je lui en pris une et lentement, vins la déposer sur mon coeur qui continuait de battre très vite et fort, avec parfois quelques irrégularités notables. La regardant droit dans les yeux je dis alors «Mila ...Si tu sais me pardonner un jour ...» je pinçai mes lèvres en secouant ma tête lentement et reprit «Si tu sais me pardonner un jour pour ce que je t'ai fais ...Les mensonges que je t'ai dis, je te promet que je te rendrai heureuse ...Vraiment heureuse ...» Je relevai ensuite mon regard vers elle. Je la détaillai comme si je voulais m’imprégner de son image à tout jamais.

Je laissai ensuite glisser sa main sur mon torse pour la remettre le long de son corps tout en continuant de la tenir dans la mienne et dis «Non merci, je ne prendrai rien ...» Je la laissai ensuite s’éclipser à la cuisine pendant que de mon côté, je faisais les cent pas en me rongeant l'ongle du pouce.

Dès qu'elle revint avec son eau, je pris son verre et le déposai sur la table. Je la regardai alors avec un regard déterminé et la saisit par le collet de son pijamas en la tirant vers moi, puis passionnément et amoureusement, je l'embrassai pour la véritable toute première fois! Des étincelles volèrent par tous les pores de ma peau, et je ne pouvais plus sentir mes jambes tellement elles étaient devenus du coton. Depuis le temps que j'attendais ce moment! J'espérais vivement qu'elle ne me repousserait pas, disons. C'était de la folie! J'avais maintenant un bras autour de sa taille et une main dans ses cheveux. Mon coeur voulait exploser dans ma poitrine mais je m'en foutais, c'était trop bon! mais soudain, le besoin de respirer se fit trop urgent et je m'en décollai rapidement en me penchant un peu par en avant pour reprendre mon souffle et mes esprits. J'eus un petit rire nerveux avant de dire «Pardonnes-moi ...Ce ....Ce n'était peut-être pas le bon moment ...»

Je ne cherche pas à lui faire peur, bien loin de là, je cherche juste à ce qu'il sache ce que je ressens. J'aimerais qu'entre nous, il n'y aie ni faux semblants ni mensonges. Alors au lieu de lui dire que tout va bien, que je sais passer au dessus comme ça, je lui avoue mon désarroi grandissant à chacune de ses phrases. Par moment, il semble me comprendre et à d'autre, je le vois dans son regard si expressif, il aimerait prendre les jambes à son cou et partir de cette pièce. Mais lorsqu'il m'explique qu'il voulait juste me protéger, je le crois. Je le vois à nouveau dans son regard, il a cette sincérité et cette tendresse qui lui sont si propre! Que j'aimerais qu'il en soit autrement, que j'aimerais pouvoir lui dire que je l'aime et que c'est le plus important! J'aimerais le serrer dans mes bras mais au lieu de cela, je m'éloigne de lui pour ne pas tomber encore une fois dans le panneau. Non, je dois tenir et prendre ma décision moi-même, en tout état de cause.

Surement pour lui faire comprendre que je ne suis pas comme toutes ses idiotes qui prennent peur et qui l'auraient laissé tomber, je lui avoue que ma mère est malade. Je ne lui disais pas cela pour avoir sa pitié ni pour me donner d'excuses à mes réactions. Non pas du tout! Mais juste pou lui faire comprendre totalement, que je connais la maladie, que je sais ce qui pourrait lui arriver mais, que malgré tout cela, c'est saine d'esprit que j'aurais pris et je prendrai surement la décision de l'aimer, de rester avec lui, de passer ma vie avec lui! Lorsque je me retournais décidée à aller dans la cuisine reprendre mes esprits, il me prit la main, s'excusa pour ma mère et me dit qu'il aimerait me rendre heureuse. Ce n'est pas le moment, ce contact est encore de trop pour moi. Je le laisse faire mais je ne réagis pas plus que ça, je reste stoïque! Mon regard dansle sien, j'aurais voulu lui répondre mais j'y arrive pas. Il doit me laisser aller dans cette autre pièce, il doit me laisser partir si il ne veut pas que je lui dise des méchancetés dont je ne pense pas le quart! Lorsqu'il lâche ma main c'est comme un soulagement!

Je m'éclipse donc dans la cuisine, et une fois arrivée, je souffle un bon coup avant d'aller me passer de l'eau sur le visage! Mes mains posées sur le rebord de l'évier, je reste un moment ainsi, la tête penchée, les yeux fermés et la froideur de l'eau qui me fait un tel bien! Lorsque je me redresse, j'ai la tête qui tourne légèrement, je sais qu'il ne s'agit en rien d'un malaise, c'est juste tout le stress qui redescant lentemement! J'ai besoin de lui comme il ne peut même pas l'imaginer, j'ai besoin de ses bras, de sa voix mais surtout j'ai besoin de confiance, chose que je risque d'avoir du mal à retrouvé. Car, personnellement, j'ai trouvé qu'il mentait de manière si naturelle et si décontractée que cela me fait peur! Enfin, je dois retourner dans l'arène, je me sers ce fameux verre d'eau que je ne saurais pas avaler et je retourne dans le salon le retrouver!

Mais là, tout se précipita, il déposa mon verre sur la table basse et me tira vers lui pour m'embrasser! J'étais crispée, j'étais raide comme un poteau, me laissant embrasser même si ce n'est réellement pas comme ça que je voyais notre premier baiser. Il n'aurait pas du découler de mensonges! Non, cela aurait du être un moment magique et romantique! Pas moi, habillée d'un pyjama ridicule, lui les larmes aux yeux! Non c'est autrement que cela aurait du se passer. Mais au fur et à mesure, je me laissais aller à ce doux baiser, à ses mains qui m'enlacaient, ... Je me sens si bien dans ses bras... Lorsqu'il se recula, je me mordis la lèvre inférieure. Que faire et que dire maintenant. Je soupirais et lui demandais de but en blanc Promets moi qu'il n'y aura plus de mensonges entre nous! Je m'approche de lui et mettant une main sur son coeur, je lui dis Rien ne sera jamais facile, mais j'ai besoin de toi! Et c'est me mettant sur la pointe des pieds, que je viens poser un tendre baiser sur ses lèvres, passant mes mains autour de son cou, osant même passer une main dans ses cheveux!!! Je l'aime et cela quoiqu'il fasse, j'ai pris la décision de le croire et de le suivre. Maintenant tout est entre ses mains! A lui de ne plus jouer avec moi!

Dès que je l'embrassai pour la première fois, je su que plus jamais je pourrais m'en séparer. Elle était la femme de ma vie, et allait sans doute l'être pour toujours. Ses douces lèvres collés aux miennes, son parfum ...Ce moment n'était peut-être pas ce que j'avais pu imaginer de notre premier baiser mais n'empêche, j'étais bien.

Je du cependant interrompre notre baiser afin de respirer. Je manquais d'air, c'est bien normal! J'avais perdu la notion du temps, tellement que ce moment me parut long et merveilleux! J'étais entrain de reprendre mes esprits quand je l'entendis soupirer en disant «Promets moi qu'il n'y aura plus de mensonges entre nous!» alors je la regardai droit dans les yeux et dis «Je te le promet, Mila ...Je veux plus de ça.» elle s'approcha ensuite de moi en déposant doucement une main sur mon coeur avant de poursuivre «Rien ne sera jamais facile, mais j'ai besoin de toi!» et inévitablement, je fis un large sourire ému en soupirant de soulagement. Je ne pouvais le croire. Elle ne me repoussait pas! Je devais rêver!

mais non ...Je ne rêvais pas car quelques secondes plus tard, elle se mettait sur la pointe des pieds en venant tendrement m'embrasser les lèvres tout en passant une douce main dans mes cheveux. Immédiatement, je chavirai. Je refermai mes yeux en respirant un bon coup et les rouvrit lentement en la regardant droit dans les yeux. «Tu peux pas savoir comment je suis heureux ...Mila. Vraiment heureux que tu ne m'aies pas repoussé. J'ai extrêmement besoin de toi aussi ...» et je mordis ma lèvre avant de continuer «C'est toi qui fait ma force. Sincèrement. Tu m'as fait ouvrir les yeux sur la vie. Grâce à toi, j'ai appris à apprécier le moment présent. Le goûter à pleine dent.» Délicatement, je vains glisser une de ses mèches de cheveux, derrière son oreille et déposai deux mains sur ses joues pour l'embrasser amoureusement avant de reprendre «Je te promet qu'il n'y aura jamais plus de mensonge mais aussi, de te rendre aussi heureuse que je le suis maintenant, avec toi.» Je pris ensuite une de ses mains et lui donnai un bisou dessus et serrai Mila dans mes bras par la suite.

Je pouvais enfin mieux respirer. Elle savait tout de moi, et m'acceptait tel que j'étais! Si c'était pas de la chance, ça! Je n'aurais pas espéré mieux, disons! Je la tirai ensuite avec moi vers l'arrière, m'assit sur le divan en l'entrainant sur moi puis entourai sa taille de mes bras. Mes yeux avaient changés. J'étais beaucoup plus serin. Elle pouvait enfin voir le vrai Matthias Zemeckis. L'homme doux, gentil, chaleureux, parfois loufoque et un peu idiot par moment. Je me sentais enfin vrai, devant elle!

Glissant lentement mes doigts dans son dos en effleurant sa colonne vertébrale, je dis «Tu mérites de tout savoir sur moi ...Alors bon. Quand j'eus huit ans, mes parents sont décédés d'un accident de la route en revenant à la maison, après une réunion d'affaire.» Je commençai alors à jouer avec les boutons de son pijamas tout en continuant « Comme ma nounou n'avait pas le droit de me garder, je dus me faire mettre en famille d’accueil. Les deux premières ont été horribles. Ils avaient déjà plusieurs enfants sur le dos et nous faisaient travailler pour récolter encore plus d'argent. Quand la première famille se fit dénoncer, on me balança dans une autre presque identique. Celle-ci cependant nous nourrissait plus mal que des rats et donc à un moment j'en eu assez. Je du appelé à la protection de l'enfance pour qu'ils viennent me chercher. La dernière ... » et je relevai mon regard vers elle en lui donnant un mignon petit bisou sur les lèvres au passage « C'est elle qui m'a rescapé de tout ça. Ils m'ont aimé comme si j'étais leur fils et m'ont supporté jusqu'au bout. » Je haussai ensuite les épaules et dit « Je retourne les voir parfois, mais je ne leur ai pas encore dit pour ce que j'ai. Je ne veux pas qu'ils s'en inquiète, tu comprends? » Je me passai la langue lentement sur mes lèvres afin de les humectés, soupirai et dit « C'est comme avec tous le monde. Je veux les protéger ...et je mens sur mon cas. » Délicatement, je repassai encore mes doigts dans ses cheveux en disant « mais plus à toi, je te l'ai promis. » et c'était vrai. Jamais plus je lui mentirai. Jamais. Elle saurait tout et au moment présent. Pas dans quelques heures, ni dans dix ans. Au moment présent!

J'eus ensuite un sourire en continuant de jouer avec ses boutons de pijamas et demanda « Veux-tu savoir autre chose? » et d'un air coquin, je relevai mon regard vers elle en souriant en coin, presque malicieusement. Ce qui me donnait un air réellement enfantin mais mignon.

Seule, dans la cuisine, j'ai pris le temps de réfléchir, de penser à l'avenir avec un homme que j'aime mais qui m'a tellement déçu. Enfin, je ne dû pas réfléchir bien longtemgs, je ne pouvais me passer de lui et cela dans n'importe quelle sitution! Je l'aime et je passerai au dessus de tous ses mensonges si ce sont bien les derniers. Mais alors que j'apparus dans la pièce, je me retrouvais très rapidement dans ses bras pour un doux et long baiser! Là, tous les derniers doutes qui me trottaient en tête disparurent. Je lui demandais donc une promesse, car pour moi, sa parole vaut de l'or. Je lui demandais à ce quil n'y aie plus jamais de mensonges entre nous! Je voulais l'entendre de sa voix et ce qui se passa directement! Je sourie donc et lui dis à quel point je ne pouvais vivre sans lui, il en tira vite la bonne conclusion!

Heureux de ma réponse, il explosait littéralement de joie, il me dit à quel point je faisais sa force! Je ne pouvais faire que rebondir sur cette opportunité et lui dis, tout sourire moi aussi Donc on va se battre contre le sort, tous les deux, on va se battre et on en ressortira vainceur. Je ne suis pas sûre que c'est ce qu'il avait envie d'entendre mais, encore une fois, c'est ce que je pense. Donc je le dis! Et je n'en reste pas là, ma main toujours baladant dans sa chevelure, je continuais Que t'ont dis les médecins? Il y bien une chance pour que tu ne me quittes pas? Parce que si il y a une chance, même infime, on va la saisir. D'accord? A la vérité, je ne lui posais même pas la question, je l'avais décidé et ce qu'il allait se passer. On va chercher la faille dans le plan de cette foutue maladie et on va la vaincre à deux! Tout comme on finira sa vie à deux!

Tout était ensuite parfait, chacun de ses gestes, chacunes de ses paroles réconfortantes, même si quelque fois, c'était de trop et que je savais qu'il s'agissait plus d'excuses que de belles paroles! Je sourie et fini par lui dire Oui, c'est sur il faut que tu m'aimes énormément pour ne pas rigoler devant mon accoutrement! Mes lunettes ne te font pas trop peur, tu ne préfères pas que j'ailles mettre mes lentilles? N'importe qui aurait fait la réflexion qu'on était plus dans les années septante mais bon, moi j'aime ces bonnes vieilles lunettes, elle me rappelle d'où vient ma force!

Lorsque dans un geste doux mais entreprenant il me fit s'assoir à califourchon sur ses genoux, je sentais immédiatement le changement qui avait opérer en lui! Il était beaucoup plus sûr de lui, plus serein et, chose que je viens de remarquer, il ne regarde pas sa montre tous les cinq minutes, que cela fait un bien fou! voilà qu'il commença à me raconter sa vie, sa véritable vie. La mort de ses parents, les familles d'accueil qui n'avait que le nom d'accueillant, sa dernière famille et le fait qu'ils ne savent rien de tout ce qui lui arrive. Lorsqu'il me parla de protéger les gens en leur mentant, je me mordis les lèvres pour ne pas parler tout de suite, pour ne pas lui dire ma façon de penser, d'abord le laisser finir! Mais son regard, son si doux regard qui se levait vers moi,même si je voulais savoir beaucoup, je mis un long moment avant de reprendre mes esprits. J'avais envie de lui mais que dirait-il si... Enfin c'est quand même le jour où nous avons eu notre premier baiser! N'est-ce pas trop tôt? Si si c'est trop tôt, je dois me contenir!

Je lui dis donc, jouant d'un doigt sur son torse, son visage, ses bras, ... Je pense que tu devrais le dire aux gens auxquels tu tiens le plus, les gens qui te sont les plus importants. Ils vont se sentir trahis si il t'arrive quoique ce soit, ils risquent aussi de se sentir impuissant ou encore de croire que tu ne tenais pas assez à eux pour leur dire la vérité. Je crois qu'il vaut mieux qu'ils le sachent et qu'ils profitent plutôt de chaque moment à la place de te croire distant pour telle ou telle raison. Enfin ce n'est que mon point de vue! Après tu fais ce que tu veux!

Puis enlevant ses mains de ma taille, je lui dis Tu vas enfin me laisser le boire ce verre d'eau ou tu vas me laisser me déssecher comme ça? Espérant qu'il ne retire pas ses mains, qu'il ne me laisse pas partir, je tente tout de même le coup de résister à son regard charmeur et à ses mains si douces!

J'étais si heureux qu'elle m'ait accepté comme j'étais! Enfin, je pouvais être moi-même! Cependant, jamais je me serais attendu à ce qu'elle me sorte aussi rapidement «Donc on va se battre contre le sort, tous les deux, on va se battre et on en ressortira vainceur!» Immédiatement alors mon sourire se figea. Je ne savais pas comment le prendre. Devais-je en être ému ou apeuré? Elle continua cependant à me caresser la cheveux et poursuivit en disant «Que t'ont dis les médecins? Il y bien une chance pour que tu ne me quittes pas? Parce que si il y a une chance, même infime, on va la saisir. D'accord?» Je mordis alors ma lèvre en baissant le regard et d'une voix basse je dis «Il n'y a aucune chance que je te quitte immédiatement, Mila ...» et relevai mon regard taquin vers elle «Les médecins m'ont dit que j'ai une insuffisance cardiaque assez grave mais que pour l'instant je dois simplement éviter de faire trop d'exercice et me tenir loin du stress. J'ai des médicaments qui empêchent mon coeur de battre trop vite ou trop lentement et aussi, qui le régularise ...» mais j'étais conscient que ces médicaments commençaient à ne plus faire leurs effets sur mon corps, et c'est donc pour ça que parfois j'avais des douleurs à la poitrine et des sueurs froides à n'importe quelle heure de la journée. Cependant, elle n'avait pas vraiment besoin de savoir ces détails là, maintenant. Elle avait déjà eu beaucoup trop d'informations pour aujourd'hui. De nouveau tout souriant, je dis «On va saisir n'importe quelle chance, infime ou pas pour rester ensemble à tout jamais, ma puce ...Car j'suis pas prêt de te quitter, crois-moi!» et j'entourai de nouveau mes bras de sa taille pour ensuite l'embrasser tendrement et amoureusement sur la bouche.

Elle me fit encore rire aux éclats quand elle me dit «Oui, c'est sur il faut que tu m'aimes énormément pour ne pas rigoler devant mon accoutrement! Mes lunettes ne te font pas trop peur, tu ne préfères pas que j'ailles mettre mes lentilles?» Je secouai ma tête alors, amusé, prit ses lunettes pour voir au travers et dit «Ooooh, bon sang! mais t'es vraiment myopes!» puis les replaçai sur son nez «mais je m'en fou ...Tu pourrais porter un habit de neige que je te trouverais sexy et magnifique malgré tout!» avais-je réellement dit «sexy et magnifique»? Mes pommettes s’empourprèrent alors et je dis «Je t'aime comme tu es, Mila. Peu importe avec ou sans lunettes. Pour moi tu es la plus jolie femme au monde car tu es aussi belle à l'intérieur qu'à l'extérieur ...C'est ce qui m'a séduit et complètement foutu en l'air le premier jour où je t'ai vu!» Puis, toujours souriant, je l'embrassai encore une fois en glissant une main dans sa douce chevelure soyeuse.

Je l'entrainai ensuite avec moi sur le divan, où je la fis s'asseoir à califourchon sur mes genoux. J'entrepris alors de lui expliquer les grandes lignes de ma vie. Passant de ma famille biologique à celles qui m'ont adoptés pendant quelques temps. Je lui dis aussi pour les mensonges que je continuais à perpétuer avec mes amis. Seulement, lorsque je relevai mon regard vers elle, je la trouvai différente. Elle me regardait avec des yeux différent ...Affamé, on aurait dit! Tiens ...C'était amusant! Me désirait-elle, là? Maintenant? Même après ce discours des moins séduisants? Quand elle reprit parole en disant «Je pense que tu devrais le dire aux gens auxquels tu tiens le plus, les gens qui te sont les plus importants. Ils vont se sentir trahis si il t'arrive quoique ce soit, ils risquent aussi de se sentir impuissant ou encore de croire que tu ne tenais pas assez à eux pour leur dire la vérité. Je crois qu'il vaut mieux qu'ils le sachent et qu'ils profitent plutôt de chaque moment à la place de te croire distant pour telle ou telle raison. Enfin ce n'est que mon point de vue! Après tu fais ce que tu veux!», durant ce temps, j'avais passé quelques doigts sous son pull, dans son dos. Question seulement d'effleurer sa peau et de la faire frissonner un peu. Pour lui répondre, je dis «Je verrai mais pour l'instant je ne suis pas du tout prêt à leur avouer. Déjà, je te l'ai dis et ça été difficile ...J'ai envie de prendre mon temps pour eux. De mettre mes esprits au clair avant de m'adonner à un discours sur ce qui se passe dans ma vie actuellement.»

Elle enleva ensuite ma main de sur sa taille en disant «Tu vas enfin me laisser le boire ce verre d'eau ou tu vas me laisser me déssecher comme ça?» je lui fis alors de gros yeux de chat botté en souriant par contre et croisai mes bras sur ma taille par la suite en disant «D'accord, d'accord. J'ai compris, je te touche plus!» C'est alors que ma montre se remit à sonner. Je l'éteignis rapidement et me penchai alors vers l'avant, sans toutefois la déplacer de sur mes genoux et pris deux boîtes de médicaments que j'ouvris en faisant tomber deux pilules dans la paume de ma main. C'était la première fois que je prenais mes médicaments devant quelqu'un d'autre, et je dois dire que ça me gênait énormément ...mais si je ne voulais plus lui mentir, je ne devais pas non plus commencer à me cacher. Je les mis ensuite dans ma bouche et sans eau, je les avalai péniblement. Le goût était acide et vraiment peu agréable, mais j'étais obligé! Une fois qu'elle eu fini avec son verre, je le pris en le déposant sur la table avec mes médicaments pour ensuite nous faire tomber sur le côté de façon à ce qu'elle se retrouve confortablement couché sur moi, mes bras autour d'elle. Je me mis à la contempler du regard, souriant doucement tout en jouant avec ses cheveux d'une main, et en caressant son dos du bout des doigts de l'autre. Elle m'avait vue prendre mes médicaments. Je me demandais alors si cela l'avait troublé alors je lui dis «Est-ce que ça va?» Je voulais m'en assurer.

Il fallait que je lui dise tout ce que j'étais capable de faire pour lui. Cela pourrait lui faire peur, le rendre heureux mais aussi le faire prendre ses jambes à son cou pour s'enfuir. Mais une chose est sûre, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour le sauver. C'est une maladie cardiaque donc pas insoignable. Je n'ose pas trop m'aventurer dans les grandes questions dès le premier jour mais j'aimerais lui demander si la greffe n'est pas possible. Peut-être est-il déjà sur une liste? Peut-être sait-il que cela ne marchera pas? Peut-être... Il n'y a que cela maintenant dans ma bouche des si et des peut-être mais, ce n'est pas avec des "si" que nous construisons le monde! Je réalise bien son sourire qui s'évanouit comme par enchantement, je reconnais bien son regard apeuré mais, il ne pouvait pas espérer me le dire puis ne plus en parler! Non franchement, il croyait quoi? J'ai peur pour lui et il ne pourra rien y faire. C'est doucement, la voix presque tremblante qu'il me répond! Pour ne pas amplifier ce moment de trouble chez lui, je préfères le prendre à la rigolade. Mais, qu'il ne croie pas que cette conversation soit terminée! Non, je ne lâcherai pas si facilement alors que sa vie est en jeu! Un sourire au coins des lèvres, je lui dis Et bien pour ce qui est d'éviter le stress avec moi, tu vas pas être comblé!.

Son sourire à nouveau sur les lèvres, il me dit qu'à deux, nous tenterons tout pour rester ensemble. Puis il m'embrasse d'un doux et long baiser. Je chavire complètement à sentir cette douceur extrême, cette chaleur humaine que peu de personnes ont encore à l'heure actuelle. Mais faut bien que je lui fasses remarquer mon accoutrement au cas où il ne l'aurait pas remarqué. Bon ok, il est cardiaque et non aveugle mais bon, dans l'état où il est arrivé chez moi, on ne sait jamais. Sa phrase me fait rire et lorsqu'il prit mes lunettes, plissant les yeux pour le voir clairement, je rigole encore plus. Vous devriez voir sa tête lorsqu'il regarde à travers mes verres extra fort! J'ouvre de grands yeux, je ne vois plus rien mais ce n'est pas grave, Sexy et magnifique??? Et bien, que de compliments! Je te préviens si tu continues, je serai rouge tomate en plus de mon pyjama sexy et de mes lunettes si féminines et envoutantes!

Sa main dans mon dos, sa peau effleurant la mienne, si il continue, je sens que je vais lui sauter dessus mais non, je ne peux pas, cela ne serait pas correct et pas du tout en adéquation avec moi-même. Je n'ai pas envie non plus de le supplier d'arrêter donc j'espère qu'il le fera de lui même avant que je sois plus du tout responsable de mes actes et de mes paroles. Le fait qu'il mente à sa famille, j'ai un peu de mal même si peux comprendre. Un doigt jouant sur ses lèvres, je lui dis C'est à toi de voir! Mais je suis là si un jour tu as besoin d'aide ou de soutien dans cette démarche!.

Oh là là, ce n'est pas le fait qu'il aie pris ses médicaments devant moi qui me gêne le plus, c'est de me retrouver ainsi au dessus de lui. Je dois me retenir et franchement, là, il ne m'aide ps du tout! Je soupire donc lorsqu'il me parle de sa prise de médicaments et lui dis: Non ne t'inquiète pas et puis, il va falloir que je m'habitue non?. Le regardant dans les yeux, je ne peux longtemps rester loin de lui et de sa bouche donc très rapidement mes lèvres viennent se coller aux siennes pour un baiser des plus enflammés. Mes mais dans ses cheveux!

Lui avouer mes problèmes n'avait pas été facile et je voyais déjà dans son regard une certaine inquiétude qui ne me plaisait pas, ainsi que des questions sans encore de réponses. Je connaissais de ma maladie que très peu encore, ce pourquoi il était difficile pour moi de continuer à aborder le sujet. J'étais intimidé aussi par la situation, car elle était bien la première à qui j'en parlais ouvertement. Je n'y étais pas encore totalement habitué et il me faudra un moment d'adaptation pour ne plus baisser les yeux devant elle aussitôt que je lui dirai quelque chose d'important à mon sujet.

Je me mis à rire cependant lorsqu'elle dit «Et bien pour ce qui est d'éviter le stress avec moi, tu vas pas être comblé!» Je lui fis alors des grands yeux rond en ouvrant ma bouche, faussement outré et lui dis «T'oserais pas me faire avoir une crise cardiaque, uh!?» et amusé, je me mis à la chatouiller quelques secondes avant de m'arrêter, un peu essouffler et de la regarder droit dans les yeux d'un regard heureux et souriant.

Elle me fait de nouveau rire lorsqu'elle mentionne son accoutrement. Je me mis donc à regarder à travers ses lunettes qui fit grossir mes yeux, et m'amusai de cela avant de lui remettre sur le nez. Je la contemplai encore un instant avant de lui donner un doux baiser sur la bouche et de continuer sur le sujet des mensonges envers mes parents.

J'avais glissé quelques doigts sous son pijamas, dans son dos, question de la faire frissonner un peu et je pouvais remarquer qu'elle commençait à en être assez perturbé ...Ce qui me faisait sourire intérieurement, disons! Je ne voulais pas la brusquer. J'embarquais simplement dans le jeu qu'elle avait elle-même entamé avec le regard qu'elle m'avait envoyé, un peu plus tôt!

Elle me dit ensuite en jouant d'un doigt sur mes lèvres «C'est à toi de voir! Mais je suis là si un jour tu as besoin d'aide ou de soutien dans cette démarche!» je lui mordis alors le doigt doucement en la regardant, lui prit la main ensuite et je me mis à délicatement la caresser du bout des doigts en disant «Je sais, Mila ...mais j'aimerais obtenir plus d'informations à mon sujet avant de leur dire. J'aimerais ...» et je soupirai en pinçant mes lèvres «J'aimerais savoir si un jour je devrai avoir une greffe cardiaque, ou pas. Je ne sais pas encore.» Ma voix s'était remise à trembler, et juste le fait d'y penser, de penser à cette greffe me faisait peur. Extrêmement peur, même.

C'est alors que ma montre se mit à sonner pour me signaler qu'il était temps de prendre mes médicaments. Chose que je fis et ensuite, je basculai sur le dos avec Mila dans mes bras pour qu'elle se retrouve couché collé contre mon corps. J'avais pris mes médicaments devant elle, alors je devais lui demander si elle était correct avec cela. Elle me répondit alors «Non ne t'inquiète pas et puis, il va falloir que je m'habitue non?» Puis d'un sourire, j'allai lui répondre quand elle se mit à m'embrasser dans un baiser des plus enflammés, ses mains dans mes cheveux. Surprit, je vains directement mettre mes mains sur ses hanches pour la maintenir en place. Je ne voulais pas qu'elle tombe en bas du divan quand même! Ce baiser fougueux m'avait complètement fait perdre la tête. J'avais chaud, mon coeur battait la chamade dans ma poitrine. Cela faisait une éternité qu'une femme ne m'avait pas embrassé de cette façon! Je ne répondais plus de moi-même, si bien qu'elle se retrouva très rapidement à ma place, couchée sur le dos. J'avais mes mains dans ses cheveux et mon nez dans son cou. Je lui embrassai l'épaule puis remontai à sa bouche quand je m'arrêtai en la regardant droit dans les yeux. Comment moi, l'homme timide en avait pu arrivé à agir de la sorte? À bout de souffle je lui dis «Désolé je ...Je crois que j'ai été possédé ...» et me mit à rire un peu en collant mon front sur son épaule. «Ça fait seulement si longtemps qu'on ne m'avait pas embrassé comme tu l'as fais ...» et je pinçai ensuite mes lèvres pour prendre place à ses côtés sur le divan. Je la replaçai dans mes bras pour qu'elle puisse se coller à moi et regardai le plafond en soupirant.

Il est clair qu'elle me faisait beaucoup d'effet, mais je ne voulais pas non plus la presser. C'était après tout le jour de notre premier baiser! Il fallait faire chaque chose en son temps, non? Je pensais ainsi car étant psychologue, je tentais toujours de me mettre à sa place. C'est comme ça que j'aurais vu les choses, si j'avais été elle. Pour ma part, attendre ou pas cela m'était égal. J'en avais envie!

Je retournai ensuite mon regard vers elle et lui donnai un doux baiser sur le bout du nez en disant «As-tu faim? Moi je suis affamé! Ça te dirais d'aller déjeuner?» Je devais faire diversion. Je me sentais un peu coupable d'avoir réagir aussi intensément avec elle. Je sentais stupidement que je devais me faire pardonner.

Je sais car je le sens qu'il n'est pas tout à fait à l'aise avec sa maladie et surtout avec le fait qu'il me l'aie avoué. Je n'y peux rien si je fais des réflexions qui ne lui plaisent pas, si je pose des questions! C'est juste que j'ai besoin de tout savoir, de ne pas faire de conneries plus tard ou encore de dire des choses que je ne devrais pas! J'ai tellement de questions qui resteront sans réponses aujourd'hui! Je préfère arrêter que de me froisser avec lui, je préfère donc rigoler un peu sur le sujet. Autant pour détendre l’atmosphère que pour le déstresser. Il faut qu'il s'y fasse, je l'ai accepté avec sa maladie, pas par pitié, ni par simple habitude des bonnes actions, non tout simplement car je l'aime. Je l'aime avec ou sans maladie, je l'aime malgré ses mensonges, ses peurs et ses doutes!

Mais lorsqu'il demandait si je comptais lui faire avoir une crise cardiaque, je fis de même, je décidais à lui dire une bêtise. Posant mon doigt sur mes lèvres, levant les yeux au ciel comme si je réfléchissais puis lui dis, le regardant dans les yeux Bah avant de te faire avoir une crise cardiaque, il faudrait que je sache si tu as beaucoup d'argent... Si oui, il faudrait qu'on se marie puis que tu fasses une assurance vie! Je rigolais bien sur, son argent ne m'intéressait pas du tout. Mais cela m'amusait de lui raconter des bêtises, voir sa réaction par la suite. Voir si il saurait voir quand je rigoles et surtout voir si son sens de l'humour n'était qu'un mensonge lui aussi qui sait! Mais voilà qu'il se met à me chatouiller, je me tords alors dans tous les sens, rigolant à m'en plier en quatre et je lui glisse entre deux éclats de rire Arrête... Les voisins... Lorsqu'il arrête enfin, je suis à bout de souffle et cela me fait un bien fou qu'il pose son regard dans le mien et que je puisse y lire le bonheur et la sérénité!

On passe rapidement de ses parents à mon envie presque trop pressante de lui sauter dessus. Je crois ne pas être la seule à ressentir cette envie, vu la manière dont il me regarde, sentant aussi ses doigts me frôler la peau, me faisant frissonner d'envie et de plaisir! Je me laisse aller au plaisir, au trouble qui entre en moi. Pourtant, ce n'a jamais été dans mes habitudes de craquer dès le premier soir et lui, que penserait-il de moi si je craquais? Surement pas grand chose de très agréable! Pour m'en sortir, pour ne pas craquer, j'ai juste trouver l'excuse et même l'envie de l'aider à ce sortir de la spirale des mensonges! Je lui dis être là si un jour, il voudrait parler à sa famille! Moi, qui prône la vérité, surtout envers sa famille, j'ai beau le comprendre, je n'accepte pas totalement. Surtout qu'il insiste m'expliquant qu'il préfère attendre, et savoir le reste. Alors, j'en suis sure et je ne peux pas faire autrement, ma tête a du changer. Je ne veux pas le brusquer ni le choquer mais je suis comme ça, on ne me changera plus. Je ne sais pas mentir ni rester de marbre lorsque quelque chose ne me va pas! Et généralement les gens apprécient ma franchise!

Mais c'est après la prise de ses médicaments et ses doutes qui refont encore une fois surface que la chaleur monta d'un cran dans mon petit appartement! Je me retrouvais très rapidement à sa place, allongée sur le divan, enflammée et déstabilisée par ses baisers si fougueux! Je me sentais possédée moi aussi, je frissonnais, je sentais mon cœur qui chavirait complètement, qui battait de plus en plus fort dans ma poitrine, qui voulait surement éclater ma poitrine pour aller le rejoindre! Mes mains promenant dans son dos, osant même aller sous sa chemise pour sentir la douce chaleur de sa peau. Jusqu'à ce qu'il arrête! Pourquoi il arrête? Pourquoi, j'en aie tant envie? Je me fous de mes principes, je me fous de la morale, jai envie de lui, là maintenant! Je sentais ma respiration saccadée, qui ne voulait pas du tout se calmer, mes mains qui se tenaient de manière incontrôlables loin de lui! Il se calmait, se mettait à mes côtés et fini par me proposer un déjeuner. Je me mordis la lèvre et lui dis Non, je n'ai pas faim du tout! J'ai .. Je... Mais non, tu as raison, allons déjeuner, l'appétit vient en mangeant!

Mais contre toute attente, je ne le laissais pas se lever, je me retrouvais rapidement sur lui, déboutonnant sa chemise, mes mains s'engouffrant dedans pour sentir sa peau, pour ressentir à nouveau que j'étais en vie et amoureuse! Ma bouche sur la sienne, nos souffles qui se mélangent, je me permets de faire venir danser ma langue avec la sienne. Mes doigts frôlant sa peau pour lui donner à lui aussi des frissons et cette envie irrépressible de faire l'amour. Ici et maintenant, dans ce canapé inconfortable, devant ce dessin animé mis sur pause, à nous deux, simplement nos deux corps et nos deux cœurs enlacés!

J'aimais l'avoir prêt de moi, peu importe l'état de la conversation. Sa présence suffisait à m'apaiser et me rendre heureux. J'avais envie de sourire, et non de pleurer! C'était simplement divin ...mais lorsqu'elle dit «Bah avant de te faire avoir une crise cardiaque, il faudrait que je sache si tu as beaucoup d'argent... Si oui, il faudrait qu'on se marie puis que tu fasses une assurance vie!» Je ne pu m'empêcher d'avoir de nouveau cet air faussement outré au visage. Animé par ses dires, je lui d'une voix caricaturer sur les hommes dans les films des années 50' «Eh, bien eh bien ...Si je fais assez d'argent? Um ...Bien sur. Je suis un très célèbre psychologue, mademoiselle. Ne vous fiez pas aux apparences! Votre homme est un honnête et très riche citoyen.» et je fis une moue sérieuse avant de rigoler de nouveau et de dire de ma propre voix cette fois «T'as du culot, non mais!» Je me mis alors à la chatouiller pour la punir gentiment jusqu'à ce qu'elle me dise entre deux éclats de rires «Arrête... Les voisins...» et j'arrêtai en reprenant mon souffle aussi, le regard heureux plongé dans le siens.

Elle me parlai ensuite de mes parents, et je lui avouai vouloir prendre mon temps avant de leur dire au sujet de ma maladie. Nul besoin de les inquiéter pour le moment, même si mes soeurs commençaient à se douter de quelques choses. Je ne voulais pas semer la panique autour de moi. Cela me satisfaisait amplement que seule Mila le sache. Je savais qu'elle allait faire tout en son possible pour m'aider et me supporter dans ce long cheminement. J'avais confiance en elle et c'est bien parce qu'elle était sans doute la femme de ma vie. Celle que je voudrai voir devenir la mère de mes enfants et celle à qui je promettrai mes vœux de fidélités et d'amour, pour le meilleur et pour le pire, devant tous nos proches réunis pour notre somptueux mariage.

Même si elle fit une mine légèrement renfrogné quand elle su que je n'étais pas prêt à leur avouer, je savais qu'elle respecterait malgré tout mon choix. Ma montre se mit à sonner alors, et je pris mes médicaments avant de me coucher sur le dos en l'entraînant pour qu'elle se retrouve par dessus moi. La chaleur de la pièce avait alors soudainement grimpé de plusieurs niveaux et je n'eus pas le temps de songer quand je me retrouvai sur elle à l'embrasser passionnément. J'étais fiévreux d'amour. Ses baisers m'ensorcelaient et me rendait avare de ses lèvres. J'en voulais plus, mais je devais me calmer. C'était après tout le premier jour de notre tout premier baiser! Je me recouchai alors à ses côtés, le coeur battant d'amour quand je lui suggérai poliment d'aller déjeuner. Elle semblai confuse en disant «Non, je n'ai pas faim du tout! J'ai .. Je... Mais non, tu as raison, allons déjeuner, l'appétit vient en mangeant!» j'allai donc me relever quand en deux secondes éclaires elle se retrouva de nouveau par dessus moi, entrain de déboutonner ma chemise.

Le contact de ses mains sur mon torse nu me fit frisonner et refermer les yeux quelques secondes, afin d'apprécier par tous les moyens cette douce caresse qui m'envahissait. J'avais le souffle court, et je voulais d'avantage de ce doux contact sur ma peau. J'enlevai donc entièrement ma chemise en rouvrant mes yeux puis accueilli ses lèvres sur les miennes avec plaisir, enfouissant une main dans sa chevelure brune et épaisse. Nos langues s'entre-mêlèrent, faisant battre mon coeur d'avantage dans ma poitrine.

C'est alors que le temps semblai s'être arrêté. Des vêtements jonchaient le plancher, nos deux corps s'étaient joint pour en faire qu'un ...Tout était parfait, sublime. J'en perdais la tête de bonheur, tant tout cela m’extasiait! C'est au bout d'un long moment que mes esprits revinrent à eux, et que mes lèvres se collèrent aux siennes pour un doux et somptueux baiser.

Tremblant encore de tout mon corps par la joie que tout cela m'avait procurer, je la regardai droit dans les yeux, le souffle court mais le regard amoureux. Je lui fis un petit sourire faible avant de l'embrasser une nouvelle fois, de rouler à ses côtés et de tirer la couverture qui se trouvait sur le dossier du divan, sur nos afin de nous couvrir convenablement. J'avais toujours aussi chaud, mais j'étais aux anges. Bien qu'une douleur s'était installé au fond de ma poitrine depuis quelques minutes, je n'en fis guère de remarque sinon que je fronçai légèrement les sourcils en me frottant le torse d'une main. Je n'étais pas inquiet cependant. Je savais que cette douleur allait repartir dans quelques secondes pour laisser place à cette joie immense qui emplissait mon coeur. Je la tirai ensuite vers moi d'un bras, pour qu'elle se colle contre mon corps, déposai un bisou sur sa tête et lui dit d'une voix faible mais plus que sincère «Je t'aime, Mila ...» avant de plonger mon regard illuminé d'étoiles dans le sien et de lui sourire doucement.

J'étais aux anges. Je ne pouvais pas me sentir mieux qu'ainsi, dans ses bras, le souffle court pour avoir réussi à atteindre le paradis, l'espace d'un instant! Sur mon visage, on pouvait clairement y déceler un sourire heureux et comblé. Mes traits étaient détendus et j'avais l'air serin. J'avais peut-être et probablement l'air idiot, mais cela ne me dérangeait pas. Ce moment avait juste été trop parfait pour ne pas afficher cet air aussi apaisé et heureux.

Mila reprit parole après que je lui ai avouer l'aimer, en disant «Je t'aime aussi! Je suis vraiment désolée... J'ai eu peur de ... Enfin tu vois, on vient d'échanger notre premier baiser, j'ai eu peur que...» ...Que? Je fronçai alors les sourcils en la regardant, interrogateur quand soudain je compris. Elle avait eu peur de mon jugement! J'ouvris donc de grands yeux en la regardant droit dans les yeux et dit, en esquissant un sourire aux coin de mes lèvres «Mila! Je ne te juge pas, voyons! Nous en avions tous les deux ...Très envie et c'est arrivé ainsi, nous n'y pouvons rien!» puis toujours souriant, je l'embrassai doucement avant de poursuivre «et jamais je regretterai ...Puis j'espère que tu en penseras la même chose!» Oh, ça ...jamais. Ce qui venait de se produire fut sans doute le moment le plus magique de toute mon existence.

Lorsqu'elle se reculai un peu de moi afin de me regarder, je lui fis une petite grimace pour la faire rire avant qu'elle ne dise «Et si on le prenait ce déjeuner?» et tout en la contemplant mettre ma chemise et la boutonner, je hochai de la tête quand elle me confiai «Mais j'ai pas envie de bouger! On se commande quelque chose?» avant de se lever pour aller au téléphone.

J'étais sans voix devant sa magnifique beauté ...Elle était là, vêtue que de ma chemise beaucoup trop grande pour elle ...Bon sang que je l'aimais! Je réussi cependant à dire «Oui, c'est parfait!». Je n'allais quand même pas flâner là sans rien faire et pire, en étant aussi loin d'elle! Je décidai donc d'enfiler mon boxer et de me relever pour marcher jusqu'à elle, lorsqu'elle me regardait en disant «Japonnais, cela te convient?» et sans plus attendre, je la serrai donc contre moi, par derrière en mettant mon nez dans son cou et en respirant son doux parfum divin. D'une voix douce je lui dis enfin «Mmh, oui! Des sushi! J'adore! mais il ne faut pas que ce soit trop épicé sinon tu vas me voir pleurer comme une gamine de six ans, en courant partout dans la maison!» et je souris, amusé en lui embrassant le cou pendant qu'elle prenait la commande. Une fois prise, je la retournai vers moi en déposant le téléphone sur sa charge, enroulai mes bras autour de sa taille et lui donnai un petit baiser sur le nez.

J'avais le coeur pleins d'amour, pressé de lui dire! Glissant une main dans ses cheveux soyeux, le regard plongé dans le sien je lui murmurai alors «Mila, tu me rends dingue ...» puis d'une voix un peu plus forte cette fois, je repris «Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai été aussi heureux, dans ma vie. Tu es tellement exceptionnelle que je me compte réellement chanceux de pouvoir t'avoir à mes côtés ...» Je ressenti ces papillons voler dans mon ventre lorsque je déposai mon regard sur ses lèvres, et décidai de l'embrasser amoureusement en la collant cette fois ci, contre le mur. Mes gestes étaient tendres mais pressant. Je me sentais emporté par l'amour ...Par cette sensation d'extase qui emplissait mon corps tout entier! Je devais rêver, pour être aussi heureux ...Moi, Matthias Zemeckis, le mec à qui rien ne souriait dans sa vie, depuis déjà beaucoup trop d'années consécutives! J'avais peine à le croire ...mais pourtant ...Pourtant ses caresses qu'elle me donnait, ces baisers qu'elle partageait avec moi me laissait penser que ce rêve d'un bonheur inaccessible s'était peut-être bien enfin réalisé pour moi! Pour l'instant, je savourais simplement le moment présent. Je ne pouvais demander mieux. Ma vie tout près d'elle n'était fait que de perfection, et bien que je sois malade, le fait qu'elle soit là me rendait plus fort et presque intouchable. Nous allions vaincre le malheur ensemble. Je n'allais plus être seul dans cette histoire ...Enfin!

Tout allait très vite mais c'était pas pour me déplaire! J'aimais tous ces instants passés avec lui même si le doute et la peur du jugement reprirent vite le dessus sur mon plaisir! Comment pourrait-il voir en moi une jeune femme tout ce qu'il y a de bien, lorsque je passe à l'acte si vite, dès la fin de notre premier baiser. Je sentais ma respiration s'accélérer, mes muscles se crisper à l'idée qu'il puisse rebrousser chemin! Je suis quand même vite rassurée par ses paroles douces et aimantes, je souries alors tentant de reprendre mon calme et je lui dis, baissant les yeux Je ne regrette pas, c'est pas ça! Mais... mes yeux remontant vers son regard, mais mes joues s'empourprant de rouges, je continue c'est la première fois que je ressens ça!. Je pris sa main, la posant sur ma poitrine, à l'endroit du coeur et lui dis Sens comme il bat vite! C'est pour toi! Pour cet instant magique que tu m'as fait ressentir à l'instant!

Mais j'avais faim, j'avais envie de manger japonnais! Et oui, que voulez-vous, je suis comme ça. Je peux passer d'une chose à l'autre, d'une seconde à l'autre. Et si vous me connaissez bien, vous savez que je pourrais faire trois quatre choses en même temps. Je suis multitâches!!! On est bien tous les deux et il me fait vraiment rire lorsqu'il me lâche une bêtise, comme ici sur le fait qu'il risque de pleurer comme une fillette. Je lui dis alors, souriante et heureuse Même si c'est pas très sexy, ce que j'adore dans le manger japonnais, ce sont tous les plats avec trois tonnes d'ail! Je passais donc commande, habillée simplement de sa chemise. Je commandais un mélange de plats, comme à mon habitude! Ils me connaissaient à la longue, car dès que j'étais dans ma période créatrice, je ne faisais plus à manger, je ne prenais pas le temps de faire autre chose, pour ne pas perdre le fil de mes idées!

La suite de la journée était parfaite. Il me disait à quel point il tenait à moi, me montrait de plus en plus qui il était réellement. Et plus, je le voyais évoluer, plus je l'aimais! Il était ce que j'avais imaginé à notre première rencontre, le prince charmant en personne. Je me laissais donc porter par son amour, sa gentillesse, ses baisers, ses caresses, ses rires, ses doutes, tout ce qui faisait qu'il était unique et parfait à mes yeux. Et le soir même, je savais que c'était lui, qu'il allait partagé ma vie entière, que je l'aimerais jusqu'à ce que la mort nous sépare. Maintenant, il ne reste plus qu'une petite chose à faire pour lui, si il voulait vraiment être à 100% avec moi, il devait rencontrer mes parents et mes frères et soeurs qui restent sur Larissa! Ce n'est pas une mince affaire croyez-moi! Il va souffrir avec un interrogatoire digne des meilleurs films policiers!

Ainsi dans ses bras, elle contre mo, je me sentais bien, rassuré. J'avais la conviction maintenant que tout irait pour le mieux. Jamais plus je n'allais être seul puisqu'elle avait promit de m'accepter tel que j'étais et ce, malgré ma maladie. Je me sentais choyé, enveloppé d'amour ...Ça ne m'était pas arrivé depuis des lustres, disons! Je fus d'autant plus heureux lorsqu'elle m'affirmai «Je ne regrette pas, c'est pas ça! Mais...» et je la vis rougir en continuant «...c'est la première fois que je ressens ça!» Comment était-ce possible? Une si jolie femme, douce et adorable comme elle! N'avait-elle jamais réellement ressenti d'amour pour quelqu'un? Peu importe ...Je me sentais ravis d'être l'homme pour qui elle ressentait d'aussi fort sentiments, pour la première fois de sa vie.

Elle prit ensuite ma main pour la déposer sur son coeur. Mon regard s’illumina alors en le sentant battre la chamade contre ma paume, et en l'entendant dire «Sens comme il bat vite! C'est pour toi! Pour cet instant magique que tu m'as fait ressentir à l'instant!» J'étais ému. Réellement ému. Je lui fit un large sourire avant de l'embrasser amoureusement en saisissant son visage à deux mains.

Je me senti vide lorsqu'elle quittai mes bras pour se saisir du téléphone, à l'autre bout de la pièce. Je la regardai un petit moment, le coeur battant aussi que pour elle et le sourire niais aux lèvres, avant de mettre un boxer et de la rejoindre en lui faisant un doux câlin amoureux. Mila me fit rire encore une fois en disant «Même si c'est pas très sexy, ce que j'adore dans le manger japonnais, ce sont tous les plats avec trois tonnes d'ail!» tout sourire, je me mis à lui embrasser l'épaule et le cou tout en disant à mon tour «Ça m'est égal ...J'aurai quand même envie de t'embrasser sans relâche par la suite!» et je remontai à sa bouche pour venir l'adosser au mur en l'embrassant tendrement.

J'allais l'aimer ainsi pour le restant de mes jours. J'en étais convaincu. Nous allions nous marier, peut-être avoir des enfants et être heureux. Très heureux ensemble! et ...si je mourrais ...Elle allait avoir tout qu'un héritage!